Teresa-Héléna Higginson

 

Teresa-Héléna Higginson


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Teresa Helena Higginson, née le 27 mai 1844 à Holywell (Flintshire) et morte le 15 mars 1905 à Chudleigh (Devon), est une mystique catholique britannique.

Biographie

La sépulture de Teresa Helena Higginson à Neston

Par Worm That Turned — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47952220


Higginson naît en 1844 à Holywell au pays de Galles, où ses parents séjournent lors d'un pèlerinage au sanctuaire de sainte Winefride.

Son père, Robert Francis Higginson, est catholique d'origine, tandis que sa mère est une convertie.

Teresa grandit à Gainsborough au Lincolnshire.

Elle est scolarisée dans un couvent à Nottingham, puis elle devient enseignante à Bootle, Wigan et Chudleigh.

Au cours de sa vie, Higginson reçoit des stigmates aux mains et au pieds.

Lors de ses prières, elle connaît à plusieurs reprises des périodes d'extase qui durent plusieurs jours. Elle aurait « violemment rejoué » les épisodes du chemin de croix.

Higginson meurt en 1905 à Chudleigh dans le sud-est de l'Angleterre et inhumée à Neston au Cheshire.

Elle est déclarée Servante de Dieu.

En 1928 s'ouvre un débat sur sa possible canonisation. Plusieurs lettres rédigées par Higginson sont conservées à l'abbaye Saint-Augustin de Ramsgate (en), ainsi que des copies en la cathédrale métropolitaine du Christ-Roi de Liverpool.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Teresa_Helena_Higginson

 

 

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Theresa-Helena Higginson naquit le 27 mai 1844, à Holywell, Pays de Galles, durant un pèlerinage fait à sainte Winifred, par Madame Higginson.

 

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Sainte Winefred

 

Elle n’avait pas 4 ans lorsque pour la fête de Présentation de la sainte Vierge Marie au Temple, ce jour-là, pour la première fois, elle prit conscience de qui était Dieu et il lui sembla entrevoir le profond mystère de la Sainte Trinité et comment Marie était le tabernacle de ce Dieu trois fois saint.

A partir de ce jour, sa vie ne fut qu’horreur du péché et recherche de souffrances en réparation.

Elle fut providentiellement formée dès son enfance, admirablement fidèle à la grâce ; souple entre les mains divines qui la façonnaient, elle est montée par degrés à la plus haute sainteté.

Voici le témoignage d`un de ses directeurs spirituels :

"Je crois être mon devoir, de déclarer ma ferme conviction que Teresa ne fut pas seulement une sainte, mais encore l'une des plus grandes saintes que Dieu Tout Puissant ait jamais suscitées dans Son Église".

A 10 ans, Theresa fut envoyée chez les Sœurs de la Merci où elle demeura jusqu’à 21 ans.

Lors d’une terrible épidémie de petite vérole, elle débuta comme maîtresse d’école à Bootle-Liverpool, à la demande du Révérend Powell, curé de Saint Alexandre. Il devint son premier directeur spirituel.

Il fallait s’occuper des enfants livrés à eux-mêmes et errant dans les rues, et Theresa, sans crainte de l’épidémie, accepta l’emploi dans une harmonieuse conciliation des plus grandes grâces mystiques avec l’accomplissement des menus devoirs quotidiens.

Son second poste, après Bottle, fut d’enseigner à Ste-Marie de Wigan. Là, elle connut de fortes attaques du démon très contrarié de la voir accepter mortifications et stigmates. Theresa écrit :

C’était le vendredi matin de la Semaine de la Passion, lorsque mon Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, m’accorda la faveur d’imprimer sur mon corps Ses cinq Plaies sacrées. Je le suppliai de n’en point laisser paraître les traces, mais si possible, de me faire souffrir davantage.»

Le dimanche de la Passion 1874, elle reçu le stigmate de la Couronne d’épines ; plus tard, ce fut l’anneau des fiançailles mystiques dans la nuit du 23 au 24 octobre 1887.


Tout au long de ses différents emplois d’institutrice des jeunes têtes mais surtout des jeunes âmes, elle fut favorisée de nombreuses communions miraculeuses, de bilocations et d’autres étonnants faits mystiques. Elle fut l'apôtre de la dévotion à la sainte Face de Jésus, comme siège de la Sagesse divine.

 

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Elle rendit son âme à Dieu à Chudleigh, dans le comté du Devon, sur son dernier poste d’institutrice le 15 février 1905. Elle fut inhumée dans le cimetière de Neston (Cheshire – Angleterre).

 

Cette âme, Dieu l`avait comblée de faveurs exceptionnelles, en vue d`une mission spéciale, la mission de faire connaître au monde le désir de Notre-Seigneur de voir honoré Son Chef Sacré, comme Temple de la Divine Sagesse.

En la fête du Sacré-Coeur de 1879, Teresa fait allusion pour la première fois à la grande dévotion qui doit :

  • Résumer tous les hommages dus à la Sainte Humanité,

  • Etre le remède à l`orgueil intellectuel, grand mal de notre temps,

  • Couronner enfin la dévotion au Sacré-Cœur.


    La cause pour sa béatification est présentement à Rome.

 

Prophéties :

Il était parfois donné à Theresa de prévoir l’avenir ; Notre Seigneur lui révéla les terribles châtiments qui allaient fondre sur le monde par la guerre et la famine.

En 1880, elle écrivait au Père Powell :

"Si ce n'était par obéissance, je n'essaierais jamais de décrire les choses épouvantables qui m'ont été montrées ; mais me confiant dans cette sagesse et puissance, j'espère que Dieu vous donnera une juste intelligence et connaissance de tout ce que vous désirez que je vous relate en son nom. O Jésus, mon bien-aimé Jésus, soyez-nous Jésus et sauvez-nous, nous que Vous avez racheté par votre Sang très Précieux".

«Je ne sais comment ni où j’ai été transportée, mais il me semblait être en un lieu élevé d’où, regardant en bas, j’apercevais la terre. D’abord je vis un nuage de ténèbres l’envelopper. C’était des ténèbres réelles, épaisses, matérielles, que je compris être une figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est précipité ; puis j'entendis le fracas d'un tonnerre épouvantable, je vis éclater la foudre et il me sembla que des boules de feu tombaient sur la terre et pénétraient jusque dans ses entrailles, réduisant les rochers en miettes. J'entendis ensuite le flot impétueux des eaux, et une terrible lamentation de deuil monta de la terre. Alors, me prosternant humblement, j’implorai miséricorde et je criai grâce par le Sang et de la Passion amère de Jésus-Christ, car, à travers ces ténèbres, j'entrevis distinctement des étoiles brillantes sur la surface de la terre (les saints Tabernacles de son amour), et je suppliai Dieu de ne pas nous regarder, nous, mais la Face de son Christ. Alors j'entendis une voix puissante s’écrier : «Je ne sauverai pas ce peuple, car il est chair. Ne me prie pas par son Sang, car son Sang est sur ce peuple.» (Je compris que c’était pour le condamner). Mais je persévérai néanmoins, unissant ma pauvre prière à celle de notre cher Jésus crucifié, répétant sans cesse : «Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Jésus, miséricorde ! Marie, au secours !»

«Je ne puis dire combien de temps cela dura, car j'étais très angoissée et je me sentais très petite ; mais ensuite, j'entendis une voix que je reconnus parfaitement bien être celle de notre cher Seigneur et Rédempteur Jésus-Christ, s’écriant :

 

«Dites que pas un seul de ceux qui M'ont été donnés ne sera perdu !»

 

Alors, les tremblements de terre cessèrent et j’aperçus des ombres, formes humaines affamées, décharnées, hébétées, l’air égaré. Elles se levèrent tremblantes. Je vis le signe sur leur front, et me joignant à elles et à toute la Cour céleste, je louai et bénissais ce Dieu de sagesse infinie qui, dans sa miséricorde, nous a racheté par son Sang».

«Dans une autre occasion, je vis les étoiles brillant avec éclat au firmament ; puis une fumée s’éleva et je vis tomber nombre d’entre elles. Notre Seigneur me fit comprendre que beaucoup de ses prêtres vont bientôt déchoir par légèreté, défaut de mortification et orgueil intellectuel. D’autres fois, j’ai vu des herbages desséchés, des bestiaux morts, des figures d’êtres humains épuisés qui présagent, je pense, la famine ; mais cela ne m’a pas été dit distinctement. Je ne sais pas non plus le temps exact où ces choses arriveront, mais je comprends qu’elles nous menacent actuellement. Le signe qui marque le front de ceux qui seront sauvés est la Sagesse, dont le Temple, dit le Seigneur, sera dûment et publiquement adoré»

Theresa comprit qu’une grande paix suivrait ces effroyables calamités :

«Quand ces choses seront passées, il y aura très peu d’homme qui n’auront pas le sceau de Notre Seigneur sur leurs fronts ; toutefois ceux-ci même seront amenés à aimer et à adorer la Sagesse du Père en la personne de Jésus-Christ, et le Saint-Esprit demeurant dans les cœurs et les esprits de son peuple, l’Eglise jouira d’une grande paix et d’un calme profond. Alors Dieu sera adoré, aimé, connu et servi réellement et en vérité».

Source : http://leraton-laveuretl-aigle.blogspirit.com/propheties-teresa-helena-higginson/

 

 

 

 

 

 

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