Albi
Notre-Dame de la Drèche
Au XIIe siècle, à 5 km d’Albi, près de Cagnac-les-Mines, la « Vierge Marie apparaît » à des bergers au milieu d’un buisson.
Une statue de la Vierge à l’Enfant est découverte sur le lieu.
Le pèlerinage
C’est l’origine d’un pèlerinage local dédié à Notre-Dame de la Drèche (ou de la Droite).
En 1863, on édifie une rotonde octogonale de 19,50 mètres, aussi large que haute, pour accueillir les pèlerins.
Le sanctuaire :
L'église Notre-Dame de la Drèche est située dans le département français du Tarn, sur les communes d'Albi, Cagnac-les-Mines et Lescure-d'Albigeois.
Historique
Le premier édifice est construit au XIVe siècle.
Pillé à la Révolution française, il est reconstruit en 1859.
Les peintures intérieures ont été réalisées par le Père Léon Valette.
L'église est classée au titre des monuments historiques le 23 octobre 1995.
Carillon
L'église de Notre-Dame de la Drèche est un des principaux lieux campanaires tarnais.
Son clocher abrite à son premier niveau un carillon de deux octaves chromatiques.
Les vingt-neuf cloches proviennent des fonderies Pourcel (pour le bourdon), Cornille Havard (nouvelle cloche bénite en octobre 2010), et Paccard.
Le carillon manuel (clavier type flamand) se compose de vingt-cinq cloches Paccard, allant du Mi4 au Mi6, ainsi que de quatre cloches de volée rétrograde (Mi3, La3, Si3, Do#4) reliées au pédalier (plus la première octave).
L'instrument est joué tous les dimanches de 16h à 18h, l'accès au clocher est libre et gratuit pendant les horaires d'audition.
Aujourd’hui, le sanctuaire est ouvert tous les jours de 8h30 à 12h et de 14h à 18h, animé par les missionnaires franciscains.
Messes : En semaine : 8h30 ;
le dimanche : 9h et 10h30.
Chapelet médité : tous les dimanches à 15h
Principales fêtes :
- 8 septembre (ND de la Drèche),
- 13 octobre (Adieux de ND de Fatima),
- 8 décembre (fête de l'Immaculée Conception),
- 11 février (ND de Lourdes),
- 30 avril (ouverture du mois de Marie),
- 13 mai (ND de Fatima),
- 31 mai (clôture du mois de Marie),
- 15 août (Assomption.)
Le carillon : On peut entendre le carillon les dimanches et jours de fête, de 16 heures à 18 heures.
Un circuit de visite est proposé (surtout le dimanche après 16 heures), qui comprend : La visite commentée de l'église et de ses peintures, L'ascension au clocher, pour les plus vaillants, La visite de l'exposition et du chœur des frères franciscains, Enfin un petit tour "exotique" au musée de la Mission du Mato-Grosso (Brésil.)
Notre-Dame de la Drèche, en latin Ecclesia beatœ Marne Virginis de dextera, est ainsi appelée du mot patois drescho qui signifie droite, parce qu'elle est située sur la rive droite du Tarn (2), tandis que les autres sanctuaires de la Vierge, tels que Notre-Dame de l'Auder, étaient sur la rive gauche.
(1) Elle est ainsi appelée dans un acte passé en 1468, entre Jean Joffredi, cardinal, évèque et seigneur d'Albi, et Pierre d'Escure, baron et seigneur de Lescure.
(2) Cette chapelle est appelée Nostro-Damo de la Drecho dans un acte authentique de 1234, cité par M. Compayré dans ses Études historiques, p. 312 ; et d'autres pièces démontrent que cette dénomination remonte beaucoup au delà.
Elle
domine un plateau élevé, qu'une nouvelle route, tracée en 1851, a rendu
d'un accès facile, mais où jusqu'alors on n'arrivait qu'en gravissant
péniblement la côte. Ce plateau n'était
dans le principe qu'une garenne et des pacages, que les bergers seuls
fréquentaient pour y faire paître leurs troupeaux.
Un jour, ces bergers aperçoivent, au milieu d'un buisson, une statue de Notre-Dame, et, à ses pieds, un religieux en prière.
Ils répandent cette nouvelle dans les hameaux voisins, et de toutes parts on accourt voir la merveille.
La foule arrive ; mais, chose extraordinaire, à mesure qu'on s'approche, le religieux disparaît, la statue reste seule.
L'évêque informé du fait permet de la transporter dans l'église paroissiale ; mais le lendemain de la translation, des mains invisibles l'avaient reportée dans son buisson.
Le propriétaire du terrain où la Vierge avait apparu, devinant, d'après ce phénomène, le dessein de Dieu, y fait aussitôt bâtir une chapelle et placer au-dessus du maître-autel la statue merveilleuse (1).
Dès lors, arriva de toutes parts, et des lieux mêmes les plus éloignés, aussi bien que des paroisses voisines, une foule incroyable de peuple ; ce pèlerinage se convertit en usage ; tous y prirent goût ; et après avoir prié et obtenu le plus souvent ce qu'on était venu demander, on s'en retournait en chantant des cantiques de reconnaissance.
Ces pieux pèlerins montaient la côte, les uns nu-pieds, les autres à genoux; et s'arrêtant, à mi-côte, devant une statue de la Vierge qu'on y avait établie, ils y ranimaient leur ferveur et leur piété par des prières et des cantiques, pour préparer leur cœur à s'épancher tout entier dans le sein de la tendre Mère, qu'ils allaient trouver au haut de la colline.
(1) Histoire de l'église de Notre-Dame de la Drèche, par M. Mourre.
La foule des pèlerins devint bientôt telle qu'il fallut substituer une église paroissiale à la petite chapelle qu'on n'avait élevée d'abord qu'en vue d'abriter la statue.
D'après les archives qui se conservaient à l'archevêché d'Albi jusqu'à la révolution de 93, cette transformation eut lieu avant 1185, favorisée par les largesses de Raymond VII, comte de Toulouse, comme le prouvent les armes de cette noble maison, qu'on voit encore placées à l'une des clefs de voûte de l'église, et qu'on voyait même autrefois au plafond d'une des salles du presbytère.
Dès 1289, il existait une confrérie de Notre-Dame de la Drèche, et on la voit figurer dans un appel interjeté au sénéchal de Carcassonne et au Roi lui-même, par les syndics des diverses confréries d'Albi, contre les vexations que leur faisaient souffrir les viguiers ou prévôts royaux d'Albi.
Dans toutes les calamités publiques, comme dans les malheurs privés, on avait recours à Notre-Dame de la Drèche ; et les suaires, les béquilles, les formes de bras et de jambes, les tableaux représentant des guérisons miraculeuses, tous ces témoignages de la reconnaissance attestaient combien la confiance était justement placée en cette sainte Mère de Dieu.
En 1631, la ville d'Albi, affligée d'une peste terrible qui moissonna des victimes dans presque toutes les familles, fit vœu, si elle était délivrée du fléau, de jeûner, un samedi, en l'honneur de la sainte Vierge, et d'aller en procession à la Drèche offrir une lampe d'argent, du prix de 400 livres, avec une rente perpétuelle d'huile d'olive, pour la tenir constamment allumée devant son image.
Après ce vœu, la contagion diminua, finit par disparaître ; et, le 2 juillet, tout le clergé, tous les chapitres, tous les ordres religieux et toutes les paroisses allèrent processionnellement remercier Notre-Dame de la Drèche, accompagnés des magistrats faisant porter devant eux la lampe d'argent, sur laquelle était gravée cette inscription :
. . SANCTISSIM* VIRGINI
DEIPAR.E MARIE,
ORIGINALIS CORRUPTEL* PRORSUS IMMUNI,
GRASSAN'TIS PESTILENTLE VINDICI
VOTIVUM HOC DONARIUM
APPENDIT ALBIA;
SUASQUE IPSIUS LACRYMAS
CONSUMPTORUM CIVIIM MEMORES,
FOVENDO LAMPADIS ISTIUS LUMINI CONSECRAVIT,
AXNO A VIRGINEO PARTU 1632.
Les magistrats offrirent cette lampe a la sainte Vierge au milieu de la grand'messe ; et un chanoine nommé Jean de Ripis, pour conserverie souvenir de ce vœu, fit graver en lettres d'or sur un placard qu'on voit encore, au presbytère de la Drèche, cette pièce de poésie :
JAMDUDUM COELORUM REGl.N.E
ALBI.E FUIT ELOQUIUM,
QU/E. NOSTR* MISERATA RUINX
JESUM PLACAVIT FILIUM.
ALBI.E FUIT ELOQUIUM,
QU/E. NOSTR* MISERATA RUINX
JESUM PLACAVIT FILIUM.
H.EC ANGELO PERCUTIENTI
DIR* PESTIS AFFLAMINE
CLAMAT VOCE COMPATIENTI:
SUFFICIT, MANUM CONTINE.
DIR* PESTIS AFFLAMINE
CLAMAT VOCE COMPATIENTI:
SUFFICIT, MANUM CONTINE.
AUFUGIT MORS EX ILLA DIE
ET CESSAVIT QUASSATIO,
UT VIT* PARENTIS MARI*
NUNQUAM CESSET LAUDATIO.
ET CESSAVIT QUASSATIO,
UT VIT* PARENTIS MARI*
NUNQUAM CESSET LAUDATIO.
VOTIVA TE VOCE ROGAMUS,
ALMA SPES ÀLBIENSIUM,
UT CORAM DEO PLACEAMUS
IN LUMINE VIVENTIUM.
ALMA SPES ÀLBIENSIUM,
UT CORAM DEO PLACEAMUS
IN LUMINE VIVENTIUM.
ltV:.\TISSI>I.1i VIROIM MAIil.K,
PESTIS ALBIAM DEVASTANTIS EXPIJLTRICI,
JOAN.NES DE RIPIS, PRESBYTER ET CANONICUS ALBIENSIS, IN GRATI AMMI SYMBOLUM OFFEREBAT, ANNO DOMINI 1632.
L'année suivante, 1633, la paroisse Sainte-Madeleine, du bout du pont d'Albi, quoique ayant pris part à la procession
générale, voulut témoigner, pour sa délivrance du fléau, sa
reconnaissance particulière à Marie ; elle fit une procession nouvelle,
où elle lui offrit un tableau commémoratif ; et tous les ans, jusqu'à la révolution, elle renouvela ce pieux pèlerinage.
Cependant l'église, visitée par tant de pèlerins, n'était plus en rapport avec la gloire qui l'environnait.
L'archevêque d'Albi la fit donc richement restaurer en 1669, l'embellit d'un magnifique retable, de superbes tapisseries, de diverses dorures et de plusieurs ornements.
Excités par son exemple, les consuls d'Albi et de Castelnau
donnèrent au pieux sanctuaire, chacun, une lampe d'argent ; des
chrétiens dévoués en ajoutèrent trois autres, avec un beau tableau du
Poussin, des vases et des chandeliers d'argent, aussi remarquables les
uns et les autres par leur ciselure que par leur grandeur (1).
De plus, on suspendit au cou de la Vierge une grande croix de Malte avec un cœur d'or ; et l'on plaça dans les quatre niches qui l'entouraient autant de statues, chefs-d'œuvre de l'art qui relevaient merveilleusement la magnificence de la chapelle.
En 1710, Notre-Dame de la Drèche reçut encore de nouveaux présents : c'était une robe de glacis d'or pour sa statue vénérée, avec un énorme cierge de cire blanche que vinrent lui offrir les habitants d'Albi, leurs consuls en tête, à l'occasion de l'affreuse
misère et des maladies contagieuses, suites d'un hiver qui fit périr
toutes les récoltes et geler les vignes et les arbres.
(1) Mémoires historiques de Notre-Dame de la Drèche, par M. Bernadon.
La révolution de 93 arriva ; elle fit main basse sur l'argenterie, les ornements, les ex-voto de toute espèce, et vendit l'église après l'avoir saccagée.
Deux pieuses paysannes sauvèrent la statue, et la cachèrent d'abord dans leur paillasse, puis pour plus de sûreté, au pied d'un figuier sous un amas de terre, de pierres et de vieux bois ; et, chose remarquable, tandis que la rigueur du froid faisait périr tous les figuiers d'alentour, celui qui abritait la sainte Vierge survécut seul au dégât universel.
Quand commencèrent à luire des jours meilleurs, on replaça la statue sur son trône ; et les pèlerinages à son autel recommencèrent nombreux comme autrefois.
Mais hélas ! son séjour sous terre l'avait gravement endommagée ; et comment la réparer ? Une dame qui avait obtenu à ses pieds la grâce a laquelle une femme chrétienne doit attacher le plus de prix, à part son propre salut, le retour de son époux a la pratique de la religion, offrit de prendre a sa charge toute la dépense.
En conséquence, on descendit la sainte statue de sa montagne, et on la transporta à Albi pour la faire restaurer.
Pendant les dix-sept jours qu'on employa à cet ouvrage, elle demeura tantôt au couvent de Notre-Dame, tantôt chez les carmélites ; et là elle reçut les fervents hommages non-seulement de ces deux communautés, mais de la population entière qui se pressait tout autour, chaque soir, dès que les artistes suspendaient leur travail.
La réparation terminée, on la reporta à sa chapelle de la Drèche, et on y célébra, par une messe solennelle, sa réinstallation.
Depuis lors, la vénération des fidèles n'a point diminué ; les populations s'y rendent en masse de pays quelquefois éloignés de cinq à six lieues.
On compte jusqu'à trente-huit paroisses, qui y vont chaque année en procession solennelle et de nombreuses communions accompagnent ordinairement ces pieux pèlerinages.
On s'y prépare d'avance par la prière ; et la paroisse de Saussenac, entre autres, fait célébrer douze messes pour appeler les bénédictions célestes sur son pèlerinage.
Les trois paroisses d'Albi donnent en ceci l'exemple a tout le diocèse ; elles vont, chaque année, faire leur pieux voyage à la Drèche ; et la conférence de Saint-Vincent de Paul s'y rend processionnellement dans un pèlerinage a part, la croix en tête.
C'est principalement au mois de mai, qu'ont lieu ces pieuses visites, et souvent alors quatre ou cinq paroisses s'y trouvent à la fois.
Le 8 septembre, qui est la fête patronale, est l'époque du rendez-vous des pèlerins qui ont fait quelque vœu, ou des infirmes qui veulent demander la santé.
Ils viennent couverts ordinairement d'une sorte de suaire, et s'arrêtent à la croix la plus voisine de l'église, où un prêtre revêtu d'une chape va les recevoir pour les conduire processionnellement, au chant du Veni Creator, jusqu'à l'église.
Autrefois, la plupart des pèlerins se rendaient à la Drèche dès la veille de la solennité, et passaient la nuit dans la chapelle, priant et chantant des cantiques, ou se préparant, par la confession, à la communion du lendemain.
Cette pratique était tombée en désuétude, faute de prêtres pour confesser et surveiller toute cette multitude ; car la Drèche n'avait, pour la desservir, qu'un seul prêtre, qui, à l'époque des grandes réunions, se faisait aider par ses voisins, comme il le pouvait; mais toujours d'une manière insuffisante.
Frappé de cet inconvénient, Mgr de Jerphanion, archevêque d'Albi, eut l'heureuse pensée d'établir à la Drèche les missionnaires diocésains, qui, par leur nombre et leur zèle, soutiendraient le pèlerinage, et lui donneraient un nouvel élan, avec une nouvelle splendeur.
Il réalisa sa pensée au mois de mai 1858 ; et les peuples, ravis de cette mesure, vinrent plus nombreux que jamais à Notre-Dame de la Drèche, assurés d'y trouver toujours des confesseurs pour les entendre, des prédicateurs pour les instruire, et des prêtres pour leur rendre possibles l'assistance au saint sacrifice et la communion, aux différentes heures de la matinée.
Mgr l'archevêque vint lui-même contempler les beaux résultats de l'établissement des missionnaires à la Drèche, et voyant la disproportion de l'église avec la multitude des pèlerins, il conçut a l'instant la résolution de l'agrandir et de l'embellir tout a la fois.
Pour les frais de cette entreprise, il fit appel au clergé et aux fidèles de son diocèse ; et les réponses généreuses à l'appel du premier pasteur, révélèrent combien la Vierge de la Drèche était partout aimée.
Toutes les familles et tous les particuliers apportèrent leur offrande ; tous voulurent prendre part à la bonne œuvre, le serviteur comme le maître, l'ouvrier comme le propriétaire, l'indigent même comme le riche. Ici, c'est une pauvre vieille de soixante ans qui donne cinq centimes, en disant :
« Je mendie mon pain de chaque jour, mais je veux aider par mon obole a agrandir la maison de ma Mère. »
Là c'est un mendiant qui ne peut marcher qu'avec des béquilles ; il rencontre le prêtre collecteur
- «Mon père, lui dit-il, et moi aussi je veux donner pour l'église de la Drèche, recevez tout ce que j'ai. »
Il avait trente-cinq centimes.
Dans la paroisse de Bellegarde, une pauvre mère de famille remet au prêtre deux sous et deux centimes : « Ces deux sous, lui dit-elle, sont tout ce que je possède, et ces deux centimes sont l'offrande de mon petit enfant de huit ans. Il m'a demandé avec instance un sou pour la sainte Vierge, je n'ai pu le lui donner ; alors il s'est décidé a vendre une petite bille jaspée, a laquelle il tenait beaucoup ; et ce matin en partant pour mener paître nos quatre brebis : « Tenez, mère, m'a-t-il dit, si, pendant mon absence, on passe par ici pour la quête, vous donnerez ces deux centimes en mon nom pour la sainte Vierge. »
On pourrait citer mille autres semblables traits, qui, tout petits qu'ils sont, révèlent dans les âmes un grand amour pour la Mère de Dieu.
Grâce à ces offrandes venues de toutes les classes de la société, le 20 mai 1861, Mgr l'archevêque d'Albi put bénir la première pierre de l'édifice projeté, en présence d'un nombreux clergé et de plus de quatre mille fidèles, dont un grand nombre communia à la messe pontificale, célébrée en plein air, vu l'insuffisance de l'église pour contenir cette multitude ; et depuis ce jour, les travaux se soutiennent avec une activité qui fait espérer que bientôt Notre-Dame de la Drèche aura une église digne de sa célébrité.
En racontant l'histoire de cet illustre sanctuaire, nous n'avons rien dit des miracles qui s'y opèrent.
Le seul fait du concours si prodigieux qui s'y remarque depuis des siècles, prouve qu'on y obtient des grâces signalées et nombreuses.
L'auteur de l'ouvrage intitulé : Le pieux Pèlerin à Notre-Dame de la Drèche, en raconte en détail cinquante-trois opérés dans l'espace d'environ soixante ans, de 1614 à 1670 : on y voit, subitement guéris, des sourds, des muets, des aveugles, des paralytiques, des hydropiques, des estropiés, des boiteux.
Si aujourd'hui les prodiges sont plus rares qu'autrefois, c'est que la foi est moins vive, le cœur moins pur, et qu'une fervente communion ne sanctifie pas toujours le pèlerinage.
Cependant, même de nos jours, les miracles se continuent, et l'auteur du pieux Pèlerin cite entre autres, en 1843 et 1848, deux enfants perclus de leurs jambes, que Notre Dame de la Drèche a rendus tout a coup a une santé parfaite.
Source : Livre "Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en France" Par André Jean Marie Hamon
En savoir plus :
La fontaine
En contrebas de l'église, se trouve la fontaine Notre-Dame de la Drèche.
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