Aurec sur Loire
Notre-Dame de la Faye
Les légendes
La légende du berger
La légende dit qu’un petit berger sculpta une statue de la Vierge et qu’un jour on le retrouva mort auprès de sa Notre-Dame.
La légende de l'enfant mort né
Elle dit aussi qu’un enfant mort-né retrouva la vie devant cette statue.
Une famille des environs se réjouissait à la pensée d'une prochaine
naissance. Mais l'enfant tant désiré arriva mort-né. La mère ne put se
résigner à l'idée que son enfant ne fut pas baptisé. Elle fit porter son
petit devant la statuette qu'on vénérait à la Faye dans une niche toute
primitive. Les prières de la maman furent entendues. L'enfant recouvra
la vie et on eut juste le temps de le baptiser à Aurec.
La légende de la peste
Elle dit enfin que les habitants d’Aurec bâtirent la chapelle après une épidémie de peste arrêtée par la Vierge.
La légende des bœufs
La
légende dit enfin que lorsque l’on vint, de nuit pour emporter la
statue, les bœufs qui tiraient la charrette où l’on avait mis l’image
sculptée par le petit berger, refusèrent de bouger. Même poussée par
plusieurs hommes, la charrette ne put être remuée. La Vierge ne voulait
pas quitter sa clairière.
La légende des prières pour les soldats
L’histoire
prend le relais pour nous dire qu’en 1870 les femmes du village
d’Ouillas, tout proche, vinrent prier ici pour leurs époux ou leurs
frères partis à la guerre. La Vierge de la Faye
devint la protectrice des soldats, des prisonniers. En 1914, 3000
pèlerins firent le vœux de revenir chaque année après le rétablissement
de la paix. Chaque année, le dernier dimanche d’août ce vœu est
respecté.
Tous les soldats rentrèrent de la guerre. Il n'y eut aucun mort.
Le couronnement
En1935,
l’évêque du Puy demanda le couronnement de la statue. Couronner une
statue, c’est une manière de recommander un lieu de pèlerinage aux
fidèles, de le désigner comme particulièrement vénérable et bénéfique.
Ce couronnement fut célébré le 18 août 1935 devant 15 000 pèlerins.
Notre-Dame des prisonniers, des exilés et des affligés
La guerre de 1939-1945 fit de la chapelle de la Faye
un centre de prière important. On inscrivit les noms des soldats, des
prisonniers sur un registre : plus de 6000 noms y furent apposés. On
portait leur photo. Chaque dimanche, la foule venait réciter le Rosaire.
Aujourd’hui beaucoup viennent à La Faye
confier un proche ou un ami : les photos de ceux qui sont ainsi confiés
à la maternelle protection de Marie sont fixées sur de grands panneaux
le long des murs. On y vient en famille, on y vient seul aussi parfois,
pour confier une détresse et chercher un peu de paix dans cette petite
chapelle au milieu des arbres.
Le pèlerinage
Depuis le Jubilé de l’an 2000, une procession aux flambeaux se déroule le samedi soir.
Le lendemain, deux messes sont célébrées à 9h et à 10h30. il n’y a pas de messe à la paroisse ce jour-là.
Le lendemain, deux messes sont célébrées à 9h et à 10h30. il n’y a pas de messe à la paroisse ce jour-là.
L’après-midi à 15h30, une célébration mariale réunit un grand nombre de personnes.
La chapelle Notre-Dame de la Faye
La chapelle fut construite en 1636, elle rappelle la peste de ces années-là.
Les habitants du hameau d'Ouillas et de tout le plateau de la Faye enterraient là leurs pauvres pestiférés.
La croix érigée sur l'esplanade porte cette inscription sur son socle : « n'oublions pas nos morts ».
En 1862, on érigea sur la façade ouest une statue en pierre de Notre-Dame de la Salette.
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