Barcy
Notre-Dame de la Marne
Un
prêtre allemand blessé et fait prisonnier la bataille de la Marne est
mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il
leur dit :
« Comme soldat, je devrais garder le silence, comme prêtre, je crois devoir raconter ce que j ai vu :
Pendant
là bataille de la Marne, nous étions surpris d'être refoulés, car nous
étions légions comparés aux troupes françaises et nous comptions bien
arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge tournée vers Paris.
Elle était vêtue de blanc, avec une ceinture bleue. Elle nous tournait
le dos et, de sa main droite, semblait nous repousser. Je l'ai vue et un
grand nombre des nôtres l'ont vue aussi».
Dans
les jours où ce prêtre allemand parlait ainsi, deux officiers allemands
prisonniers et blessés comme lui, entraient dans une ambulance
française de la Croix-Rouge. Une infirmière parlant allemand les
accompagnait. Quand ils entrèrent dans une salle où était exposée Notre
Dame de Lourdes, ils se regardèrent et s'écrièrent : « Oh ! la Vierge de
la Marne ! » L'infirmière voulut les faire parler, mais ils s’y
refusèrent.
Une
preuve de l'authenticité de ce récit, c'est sa coïncidence avec celui
qui suit. Une religieuse qui soignait les blessés à Issy-les-Moulineaux
écrit « Parmi les blessés soignés ici se trouvait un Allemand que l'on
jugeait perdu. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, il vécut encore
plus d'un mois. Il était catholique et témoignait de grands sentiments
de foi. Les infirmiers étaient tous prêtres, les secours religieux ne
lui manquèrent pas. Touché des soins qu'il recevait, le blessé ne savait
comment marquer sa gratitude. Il répétait sans cesse Je voudrais faire
quelque chose pour vous remercier ! Enfin, le jour où il reçut
l'extrême-onction, il dit aux infirmières :
«Je
suis un ennemi et vous m’avez traité comme l’un des vôtres, je veux
faire quelque chose pour vous en vous racontant ce qui n'est pas à notre
avantage, mais je paierai ainsi un peu de ma dette. Si j étais sur le
front je serais fusillé car défense a été faite, sous peine de mort, de
raconter ce que je vais vous dire. Vous avez été surpris de notre recul
subit lorsque, nous sommes arrivés presque aux portes de Paris, mais
nous n'avons pu aller plus avant. Une vierge se trouvait debout devant
nous, nous repoussant chaque fois que nous avions ordre d'avancer, nous
étions cloués sur place. Pendant plusieurs jours nous ne savions si
c'était une de vos Saintes nationales, sainte Geneviève ou Jeanne d'Arc.
Après, nous avons compris que c'était la Sainte Vierge. Le 3 septembre,
elle nous repoussa avec tant de force que tous nous nous sommes enfuis.
Pourtant nous nous sommes bien battus, faisant preuve d'héroïsme,
luttant contre les forces d'En Haut. Ce que je viens de vous dire vous
l'entendrez sans doute répéter plus tard par d'autres, car nous sommes
peut-être 100 000 à l'avoir vu.»
Source :
Histoire
Barcy est connu pour son rôle dans les premiers jours de La Bataille de la Marne lors de la Première Guerre mondiale.
La menace directe de la guerre atteint son paroxysme le 3-4 septembre
1914, lorsque les armées allemandes, se dirigeant à toute allure vers
Paris, se trouvent en plein pays de Meaux. Elles occupent un à un les
villages situés sur la rive droite de la Marne : Chambry, Barcy,
Chauconin-Neufmontiers, Monthyon, Varreddes et s'apprêtent à franchir la
rivière pour prendre pied sur la rive gauche, à Meaux.
L'évêque de Meaux, Monseigneur Marbeau, fait un vœu pour que la ville soit épargnée.
En
septembre 1915, il organise un pèlerinage dans la commune pour célébrer
le Miracle de la Marne et décide d'y élever un monument commémoratif à
Barcy. Le monument dédié à Notre-Dame de la Marne est inauguré en 1924.
Source :
Le 8 septembre 1914, est aussi le jour où eut lieu ce que l'on a appelé « le miracle de la Marne »
(Première bataille de la Marne où le Maréchal Foch donna à chacun de
ses soldats une image du Cœur de Jésus à porter sur eux), pendant la
Grande Guerre : les Allemands étaient arrêtés aux portes de Paris.
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