Cecile Bruyere
Madame Cécile
Bruyère (1845-1909), première abbesse de l'Abbaye Sainte-Cécile de
Solesmes, est une figure marquante de l'histoire de la spiritualité
française de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Cécile est son prénom de religion, puisque ses parents l'appelaient "Jenny".
Vie
Fille
spirituelle de dom Guéranger, elle fonde en 1866 à Solesmes le premier
monastère féminin de la Congrégation bénédictine de France (qui
deviendra la « Congrégation de Solesmes »).
Nommée abbesse à 24 ans par le pape Pie IX le 20 juin 1870, alors que son monastère lui même n'était qu'un prieuré.
Il
faut probablement y voir un geste de largesse et de remerciement du
pape envers dom Guéranger qui avait tant fait au moment du concile
Vatican I en faveur de la définition du dogme de l'Infaillibilité
pontificale.
Sa
pensée et sa doctrine spirituelle, héritée entièrement de dom
Guéranger mais présentée avec la finesse et la pertinence d'une femme
qui a longuement médité et pratiqué la vie bénédictine est bien résumée
dans un livre de nombreuses fois réédité en plusieurs langues et
toujours très actuel : la vie spirituelle et l'oraison, d'après la
Sainte Écriture et la tradition monastique.
Elle
y explique la primauté de la liturgie dans la vie religieuse, en
développant spécialement la grâce spécifique issue du sacrement du
baptême. Ses moniales apprennent le latin et chantent en grégorien, ce
qui n'était absolument pas courant à l'époque.
Elle meurt en 1909 en exil en Angleterre, où les lois anti-religieuses du début du XXe siècle l'ont forcée à se réfugier avec toutes ses moniales.
Elle est la petite-fille de Louis Bruyère et de l'architecte Jean-Jacques-Marie Huvé, de l'Institut.
Apparition de la Vierge Marie
Elle aurait eu des apparitions ou des locutions de la Vierge Marie.
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