Denain, apparition de la Vierge dans le réfectoire de l'abbaye

Denain
apparition dans le réfectoire de l'abbaye

La Vierge Marie serait apparue au XIIème siècle, dans le réfectoire de l'abbaye cistercienne de Denain.

Apparition aux religieux Cisterciens du monastère de Denain.
Vers l'an 1116, fut fondé le monastère cistercien de Denain, dans la Flandre.
Le premier abbé en fut le B. Robert, parent de saint Bernard, qui le mit lui-même à la tête de cette communauté naissante. L'esprit du grand abbé de Clairvaux passa avec son sang dans ce pieux établissement, et la dévotion à Marie, qu'il avait rendue si fervente à Clairvaux et dans toute la France, ne le devint pas moins dans le monastère de Denain.
Aussi cette Vierge aimable et bonne ne tarda pas à prouver à tous ceux de ses enfants qu'elle comptait dans ce cloître, qu'elle agréait les hommages qu'ils lui rendaient d'ici-bas, et qu'elle y était sensible.
Un jour donc que tous ces humbles serviteurs de J.-C. étaient au réfectoire, où ils cherchaient, dans des mets vils et grossiers, à réparer leurs forces épuisées par les jeûnes, par les fatigues et par les austérités, tout à coup la Reine du ciel parut au milieu d'eux, portant elle-même dans ses mains des aliments d'une odeur et d'une saveur toutes célestes et que son Fils avait bénis. Elle les leur distribua avec une bonté ravissante ; et, par ces mets, elle fortifia et ranima, non-seulement leurs corps, mais même leurs esprits abattus et exténués, comme l'étaient leurs membres. O Marie, si, ici, une pensée d'incrédulité s'élève dans mon âme, je l'étoufferai et m'écrierai : Qu'y a-t-il d'impossible à Dieu et à vous sa glorieuse mère ? Et pourquoi ne pourriez-vous pas faire ce qui est raconté dans les annales historiques d'un des ordres religieux qui vous a aimée et servie entre tous les autres ordres, et que vous avez dû favoriser aussi entre tous les autres ordres ? Ce miracle a-t-il donc quelque chose de plus impossible que celui d'Habacuc, transporté à travers les airs avec les aliments qu'il portait à ses moissonneurs, et déposé sur le bord de la fosse où Daniel avait été jeté pour être la proie des lions ? Il est vrai que la foi à ce dernier prodige nous est impérieusement commandée par l'Église et par les Écritures, tandis que nous sommes libres de croire ou non la plupart des faits surnaturels contenus dans ce recueil. Mais c'est parce que nous sommes libres de les accepter comme vrais, ou de les rejeter comme faux, qu'il est doux d'y croire, comme à autant de preuves de votre puissance de reine et de votre bonté de mère, ô bienheureuse Vierge Marie !










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire