Le Laus
La lampe à huile
Dans la basilque près de l'autel de la chapelle de Bon Rencontre où la Vierge Marie est apparue à Benoîte Rencurel, de l'huile brûle en permanence dans la lampe qui indique la présence Réelle.
La lampe à huile brûle en permanence dans le sanctuaire.
L'huile est le moyen choisi par Marie pour accorder des grâces : guérison corporelle ou grâce spirituelle.
Cette
huile est liée à la grâce sensible attachée au sanctuaire : il s'agit
des « parfums exaltants qui provoquent une joie si soudaine que les
bénéficiaires en gardent une impression profonde et sont encouragés à
mieux prier. » Benoîte respirait ces parfums lorsqu'elle voyait Marie et
en restait toute imprégnée.
C'est pour avoir senti ces odeurs que le sculpteur Pela fit don de la statue.
Les parfums du Laus
(Source : Livre "Une laïque missionnaire Benoîte Rencurel de Marie-Agnès Vallart Rossi)
Les parfums appartiennent à ces gestes de délicatesse et de tendresse de la Vierge.
Les
pèlerins sentent des parfums, des bonnes odeurs autour ou à proximitié
du Laus : dans l'église mais aussi sur Benoîte Rencurel "Son corps et
tout ce qu'elle porte sent parfaitement ces célestes odeurs"
C'est
à partir de Pâques 1666 que sont signalés de plus en plus fréquemment
les parfums du Laus : parfums de fleurs, de rose et de lilas, de
violettes, que nul ne peut véritablement définir.
Le témoignage de François Grimaud est conservé dans un manuscrit :
Au
temps Pascal 1666, le jour où Mgr Marion, évêque de Gap, vint avec ses
familiers célébrer la Messe du Laus. François Grimaud reçut une
véritable onction spirituelle. Et tous les témoignages expriment la même
joie, la même impression d'une présence profonde.
Qui bénéficie de ces parfums ?
Benoîte reçoit, vit cette grâce sensible.
Les
pèlerins, les habitants du Laus, les prêtres en sont témoins, sentent
eux-mêmes les parfums dans l'église après une visite ou une apparition
mariale.
Il
y a eu un merveilleux exemple lors de l'embaumement de l'église du
Laus, pendant près de 2 mois, du 24 mars à la fin mai 1690, après une
apparition de la Vierge Marie.
Une
magnifique Vierge à l'Enfant en marbre blanc du sculpteur Honoré Pela
en témoigne dans la basilique. L'artiste l'a donnée au Laus en 1716.
Un ex-voto est inclus dans le mur gauche du sanctuaire de l'Église sur la face extérieure, nord-ouest :
"A la plus grande gloire de Dieu
la première fois que j'entrai dans cette église
iu sentis une si suave odeur
qu'il m'obligea de faire présent de cette Vierge de marbre
avec l'obligation du R.P. prieur de faire dire chaque soir en perpétuité un Salve Regina pour mon âme.
Honoré Pela de Gap."
La
Vierge Marie dit à Benoîte, au commencement de la dévotion que l'huile
de la chapelle, si on en prend et que l'on se l'applique, son on recourt
à son intercession et qu'on ait la foi, qu'on guérira.
Il
ne s'agit pas d'un remède magique, mais d'un geste proposé par la
Vierge Marie, geste dans lequel interviennent l'onction d'huile, la foi,
la confiance en Dieu et l'intercession de la Vierge.
Il
s'agit d'une demande au Seigneur par la Vierge Marie. C'est à la foi et
à la prière que Dieu répond, s'il le juge bon, par une guérison.
La première guérison
La première guérison par l'huile est enregistrée par François Grimaud, le 5 juin 1667 :
Le
notaire de Saint-Julien de Beauchesse dit être venu le 23 juin 1666 et
avoir apporté une fiole d'huile qu'il a versée sur l'œil de sa petite
fille âgée de deux ans et demi. Elle avait sur l'œil une tache que lui
avait laissée la petite vérole. Le lendemain, chacun constate sa
guérison totale.
C'est le début de l'usage de l'huile au Laus rapporté dans tout le manuscrit de François Grimaud.
(Source : Livre "Une laïque missionnaire Benoîte Rencurel de Marie-Agnès Vallart Rossi)
La Prière
Seigneur,
plein de tendresse
et de Miséricorde,
ton Fils nous a donné Marie pour Mère.
Par Elle, Tu as choisi le Laus
comme refuge des pécheurs.
Fais qu'à la suite de Benoîte Rencurel,
et par l'intercession de Marie,
demeure de l'Esprit-Saint,
nous nous laissions transformer
pour vivre aujourd'hui la fidélité
à l'Évangile, dans l'Église
et dans le monde,
et que nous obtenions
la grâce sollicitée
pour ......... (Le nom de la personne)
Les guérisons à Notre Dame du Laus
Au temps de Benoîte, les toutes premières guérisons du Laus concernaient aussi bien les adultes que les enfants.
Nombreux
furent ceux qui, très gravement déficients visuels, guérirent
miraculeusement de ce que l'on appelait à l'époque une taie sur l'œil.
Après avoir appliqué de l'huile du sanctuaire sur leur organe blessé,
ils voyaient parfaitement clair. A cette époque, les autorités
ecclésiastiques hésitaient sur l'attitude à avoir au sujet des
phénomènes qui se produisaient au Laus.
Jusqu'au
jour où le vicaire général d'Embrun, Antoine Lambert, organise une
expédition pour se rendre au Laus et mener son enquête.
Là, il assiste quasiment en direct à la guérison d'une femme de 22 ans, Catherine Vial.
Dans la nuit du 18 au 19 avril 1665, alors qu'elle se trouve dans son
lit, elle sent soudain qu'elle peut déplier ses jambes qu'elle avait
rétractées sous elle depuis 6 ans. Le matin, elle court se rendre à la
messe célébrée par Antoine Lambert qui s'écrie alors : « Le doigt de
Dieu est là ! Le doigt de Dieu est là ! »
Deux épisodes se sont passés tout récemment, au début des années 2000.
Une
dame belge se présente un jour à l'accueil du sanctuaire, annonçant
qu'elle est guérie d'une hernie discale qui s'extériorisait. En raison
de son état, il avait été question de l'opérer dans l'urgence.
Ce à quoi elle avait répondu :
« Non docteur, vous ne m'opérerez pas ; c'est Marie qui va me guérir ! »
Le chirurgien avait souri et dit avec ironie :
« Vous croyez encore aux miracles ? »
« Oui, docteur ! » avait-elle dit.
Quatre
mois plus tard, le chirurgien, ne la voyant pas venir comme prévu, s'en
était inquiété, l'avait convoqué et lui avait fait passer un scanner.
Stupeur, il n'y avait plus rien. La patiente de lui dire alors :
« Docteur, vous y croyez aux miracles maintenant ? »
« Oui, madame, lui répond-il, ce que vous aviez n'était guérissable que par une intervention chirurgicale. »
A la même période, l'accueil du sanctuaire reçoit un coup de téléphone en provenance d'Australie.
Une
mère demande que l'on prie pour elle auprès de Notre-Dame du Laus. En
effet, elle attend des jumeaux et l'un des deux, selon le diagnostic
permis par l'échographie, est malformé. On lui répond « Nous allons
prier pour vous, mais nous vous envoyons surtout l'huile de la lampe et
vous vous ferez des onctions pour vos bébés chaque jour. » Peu de temps
après, les deux bébés naissent, magnifiques tous les deux. A l'époque
des faits, les grands-parents se trouvaient au Sanctuaire.
En savoir plus : L'apparition de la Vierge à Benoîte Rencurel
Pour se procurer de l'huile
Des flacons sont mis à votre disposition à l'accueil du pèlerin et du visiteur, à l'entrée latérale de la basilique.
Pour faire une demande d'envoi d'huile du Laus
Accueil du pèlerinTél: 04 92 50 95 51
Courriel: accueildupelerin@notre-dame-du-laus.com
Si
vous faites une demande d'envoi d'huile par mail (n'oubliez pas
d'indiquer votre nom et votre adresse), le sanctuaire vous enverra deux
petits flacons en plastique avec de l'huile.
Les
flacons sont bien fermés. Vous les recevrez dans un délai de 4 semaines
environ avec des documents sur le sanctuaire du Laus.
C'est gratuit. Néanmoins, je trouve normal d'envoyer une participation pour les frais d'envoi et les flacons fournis.
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