Les Saintes épines
La Sainte épine de Saint-Etienne
Saint
Louis vint accueillir en août 1239 à Villeneuve-l'Archevêque, la
relique de la Sainte Couronne d'épines qu'il avait acquise de l'empereur
Baudouin de Constantinople. Il construisit pour elle la Sainte
Chapelle.
Accompagné
de Gautier, archevêque de Sens, et de Bernard, évêque du Puy, il remit à
celui-ci une épine de la couronne en l'honneur de la Vierge et du culte
insigne qui lui était rendu par l'église du Puy. La Sainte Epine était
accompagnée d'une lettre de saint Louis au Chapitre du Puy.
Sauvée
de l'incendie de 1793 par un prêtre du diocèse du Puy, la relique fut
apportée à Saint-Etienne où il s'était retiré, et donnée par lui à la
paroisse Notre-Dame. Le reliquaire est l'œuvre d'Armand-Calliat, de
Lyon. Il est placé depuis 1954 dans la chapelle de la Croix.
Désormais
c’est à l’église Sainte Marie de la Visitation et dans sa Grande
Chapelle du Magnificat que le reliquaire est présenté de façon
permanente et la Sainte Relique peut être vénérée.
Les Amis de l’église Sainte Marie de la Visitation
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Merci beaucoup aux Amis de l'église Sainte Marie de la Visitation pour cette information
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En savoir plus :
La Sainte épine de Courgis
La
Sainte Epine de Courgis fut rapportée de Jérusalem par les croisés.
D’abord déposée au chateau de Girondelles dans les Ardennes par Godefroy
de Bouillon, elle fut apportée à Courgis par Edmée de Geresmes, dame de
Girondelles, héritière du chateau de Courgis, qui espérait la mettre à
l’abri des invasions trop nombreuses dans les Ardennes. Elle fit don de
la Sainte Relique à l’abbé Nicolas Chaumard alors curé du village, en
1633. Ce dernier la soumit tout de suite à la vénération publique et ce
faisant, outrepassait ses droits. Dénoncé à l’officialité d’Auxerre, il
fut contraint de répondre a une enquète. Laquelle conclut à
l’authenticité de la relique de Courgis. Des miracles avaient même eu
lieu.
La Sainte épine de Grandfuel
La Sainte épine se trouve dans un reliquaire de l'église Saint-Sauveur à Grandfuel.
La Sainte épine au British museum de Londres
Le reliquaire de la Sainte Épine conservé au British Museum, à Londres, a probablement été créé à Paris dans les années 1390 pour le duc Jean de Berry
afin d'abriter une relique de la Sainte Couronne. Il est conservé
depuis 1898 au British Museum, suite à un don de la part de Ferdinand de
Rotschild. Il est un des rares joyaux de la très riche Cours des Valois
de la fin du quatorzième et du début du quinzième siècles à avoir été
conservé jusqu'à nos jours. Le reliquaire est richement décoré d'or, de
pierres précieuses et de personnages émaillés en ronde bosse.
La Sainte épine de Solesmes
La Sainte épine de l'abbaye de Saint Maurice (Suisse)
Elle a été offerte par saint Louis, roi de France, qui a détaché celle-ci de la couronne d'Epines du Christ.
La Sainte épine de l'abbaye de Grandselve
Le
reliquaire de la Sainte-Epine aurait été offert au retour de la
croisade, en 1251, par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère
de saint Louis. Il est constitué d'une tour en vermeil couverte d'un
dais en cuivre doré et couronnée d'une flèche amovible.
La Sainte épine de la Cathédrale de Clermond Ferrand
Dans
la cathédrale de Clermond Ferrand se trouve le reliquaire abritant la
Sainte Épine qui fut offerte par Saint Louis en 1262, à l’occasion du
mariage de son fils dans la cathédrale (scène représentée sur un vitrail
du mur nord).
La Sainte épine de la Basilique Saint-Sernin à Toulouse
Le reliquaire de la Sainte épine se trouve dans la crypte supérieure de la basilique Saint-Sernin de Toulouse.
La relique est un don d'Alphonse de Poitiers, dernier comte de Toulouse, qui l'obtint de son frére le roi Saint Louis ( 1251 ).
D'abord conservée dans une " châsse ou image de bois ", la Sainte Epine, protégée par un tube de cristal, fut placée au XVI° s. dans un reliquaire en argent, en forme de pyramide entourée par trois anges portant les instruments de la passion.
Détruit à la Révolution, il fut remplacé par le reliquaire actuel représentant un petit temple, encadré par deux anges adolescents portant la lance et l'éponge.
Cette œuvre fut exécutée à Toulouse, en 1816, par Louis III Samson.
Au siècle dernier, elle fut placée dans un grand reliquaire, de forme octogonale, en cuivre doré, ouvrage de Poussielgue-Rusand en 1880.
D'abord conservée dans une " châsse ou image de bois ", la Sainte Epine, protégée par un tube de cristal, fut placée au XVI° s. dans un reliquaire en argent, en forme de pyramide entourée par trois anges portant les instruments de la passion.
Détruit à la Révolution, il fut remplacé par le reliquaire actuel représentant un petit temple, encadré par deux anges adolescents portant la lance et l'éponge.
Cette œuvre fut exécutée à Toulouse, en 1816, par Louis III Samson.
Au siècle dernier, elle fut placée dans un grand reliquaire, de forme octogonale, en cuivre doré, ouvrage de Poussielgue-Rusand en 1880.
La Sainte épine de l'église Saint Matthieu de Perpignan
Le
8 mars 1671 les reliques furent remises dans la nouvelle église, dont
la fameuse relique des Saintes-Epines. Ces reliques venaient de Philippe
III, roi de France mort à Perpignan en 1285. Elles ont été mises dans
un reliquaire du XIXe siècle.
À
droite de l’entrée, dans la chapelle des Saintes Épines, de style
baroque avec une coupole à lanternon, sont conservées quatre épines de
la couronne de Jésus. Les croisades, St Louis, son fils Philippe III qui
meurt au XIII° siècle en léguant les précieuses épines à l’église la
plus proche, St Mathieu le Vieux.
La Sainte épine de Reims
Parmi
ces reliquaires du Palais du Tau de Reims, on peut citer le talisman de
Charlemagne, cadeau du calife Haroun ar-Rachid. Ce bijou en or,
émeraude, perles et saphirs contenant une épine de la vraie Croix, a été
trouvé au cou de l'empereur quand il a été exhumé, en 1166. Il est au
palais depuis 1919.
La Sainte épine de Pavie
La sainte épine se trouve dans l'église Saint Jacques.
La Sainte épine de Libourne
L'église Saint Jean-Baptiste possède une relique : la Sainte-Epine.
C'est
une épine de la couronne du christ que Charlemagne aurait donné à
l'église Saint Thomas de Libourne lors d'une lutte qu'il soutint contre
Hunald, duc d'Aquitaine. Elle fut ensuite transférée solennellement à
l'église Saint Jean le 5 Avril 1609, qui fut un dimanche de la passion.
Elle peut se voir durant les Journées du Patrimoine.
D'autres épines
Un site Web « Gazeteer des reliques et des images miraculeuses » énumère :- La Belgique : Église paroissiale de Weverlgham : une partie de la couronne des épines
- La Belgique : Gand, rue L'église de Michael : une épine de la couronne des épines
- La France : Notre-Dame de Paris : une partie de la couronne des épines, maintenant exempte d'épines, a montré le premier vendredi de chaque mois et de tout le vendredi dans prêté (bon vendredi y compris)
- L'Allemagne : Cathédrale de Trier : une épine de la couronne des épines
- L'Italie : Rome, Santa Croce dans Gerusalemme : une épine de la couronne des épines
- L'Italie : Rome, Santa Prassede : une petite partie de la couronne des épines
- L'Italie : Pise, Spedali Riuniti di Santa Chiara : une branche avec des épines de la couronne des épines
- L'Italie : Naples, Santa Maria Incoronata : un fragment de la couronne des épines
- L'Italie : Ariano Irpino, Cathédrale : épines de tho de la couronne des épines
- L'Espagne : Oviedo, Cathédrale : cinq épines (autrefois huit) de la couronne des épines
- L'Espagne : Barcelone, Cathédrale : une épine de la couronne des épines
- L'Espagne : Séville, Iglesia de la Anunciación (Hermandad del Valle) : une épine de la couronne des épines
- Le Royaume-Uni : Stanbrook Abbaye, Worcester : une épine de la couronne des épines
- Le Royaume-Uni : Université de Stonyhurst, Lancashire : une épine de la couronne des épines
Message d'Antonio
Je suis très passionné de reliques et j'ai écrit un livre (2 volumes) sur les Saintes Épines (en italien) :
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