Manduria La Vierge de l'Eucharistie

Manduria 
La Vierge de l'Eucharistie


Manduria : La Vierge de l'Eucharistie


LA VOYANTE
Debora  Moscogiuri était sur le point d’obtenir son baccalauréat en magistrature. Elle ne pratiquait pas. Sa vie était occupée par ses projets, son fiancé, ses amis et les divertissements. Pas l’ombre d’une préoccupation spirituelle !

Manduria : La Vierge de l'Eucharistie

Tout commence le 20 mai 1992. Alors qu’elle se rend au marché avec son fiancé, une mystérieuse voix masculine résonne au profond de son cœur : «Fille, regarde à l’horizon et tu verras que ta route n’est pas celle-là, mais une autre.» Elle est prise d’une grande crainte.

Le 10 août suivant, en route vers la discothèque, la mystérieuse voix se fait entendre avec autorité : «Fille, chemine conformément à ma Parole et je te conduirai peu à peu là où se trouve le vrai Père.»
Bouleversée, elle rentre chez elle.
Tandis qu’elle participe à un pèlerinage, encouragée par sa mère, une voix féminine très douce lui dit : «Si tu chemines avec Moi, la route ne te sera pas difficile. Chemine, chemine, je serai avec toi.»

Quelques semaines s’écoulent encore lorsque la voix masculine lui parle à nouveau : «Fille, au nom de l’Amour éternel, je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Je suis le Roi de la Révélation, Fils du Dieu vivant.»
Elle est alors assaillie de peur et de doutes : «En admettant que Dieu existe réellement, pourquoi viendrait-il me chercher, moi ? Que pourrait-il attendre de moi ?»

Le 15 octobre, la voix lui parle de nouveau. C’est le point de départ de sa conversion : «Qui crois-tu que je sois? Je suis ta Paix, ton sûr Chemin ! Je suis Jésus, ton Maître, le Bon Pasteur, je désire être en toi.» Je lui demandai : «Pourquoi me cherches-tu, moi qui suis si misérable et pécheresse ?… Pourquoi ne cherches-tu pas une personne plus digne que moi pour t’accueillir ? Et Lui : «Crois-tu que je ne savais pas d’avance tout ce que tu me ferais ?»
Après un moment de silence, il me dit : «Je suis venu, Moi, pour les malades, et non pour les bien-portants. Ta misère me plaît et ta faiblesse spirituelle me permet de te modeler avec facilité ; et puis, j’emploie les faibles et je me sers des impotents pour plier les forts et les puissants ! Ainsi parle “l’Esprit de Dieu”.»

Le 18 octobre, Jésus vient donner la tonalité de ses interventions pour Manduria, et suggérer ce qu’il attend de Debora :

«Fille, mon cœur est irréparablement broyé. Jeûne et prie! Les signes des temps ont commencé et souviens-toi : la foi d’une seule sauve le monde.

Manduria : La Vierge de l'Eucharistie
Le 23 octobre, Debora contemple les lacrymations des statues et des images qui avaient débuté depuis quelque temps, se demandant à qui les attribuer quand… vers 16 h arrive ce qu’elle n’aurait jamais imaginé : la rencontre avec une toute jeune dame nommée Marie.

Marie : «Que le nom de mon Fils soit loué chaque jour !»
Debora : «Est-ce qu’on répond : "Qu’il soit toujours loué ?"
La Vierge sourit : «Ma fille, je me présente en tant qu’avocate. Je suis envoyée par Dieu. Je ne fais pas ma propre volonté. Je ne suis pas venue en ce lieu pour faire de toi une confidente de la Parole du ciel, où l’humanité puisse venir frapper à ta porte, et mon Fils ne te parle pas dans ton cœur à seule fin de se communiquer, mais pour te faire comprendre que le monde est en train de tomber dans le gouffre du péché. Souviens-toi : toutes les fois que tu feras quelque chose pour ton frère, cela te servira ainsi qu’à ton frère. Ma Parole enflamme votre cœur, mais le péché est l’eau qui l’éteint. C’est Dieu qui donne par Moi la bénédiction du Père tout-puissant : Père, Fils et Saint Esprit, avec l’Epouse qui est dans la Trinité. Avec cela, ma fille, va et raffermis ton cœur. Je t’assisterai toujours. Quand tu seras en difficulté, réfugie-toi dans mon Cœur immaculé. Mon message n’est pas encore terminé. Que Jésus soit loué à chaque instant !»

Le 10 novembre, dans sa maison, à 16 h, Debora reçoit son «annonciation». Dieu lui propose une mission ; il attend sa libre adhésion.

Marie : «Maintenant, ma petite fille, je me tourne vers toi : offre-toi comme l’Agneau qui se fait immoler sur l’autel. Deviens, comme tant de saints, l’image du Crucifié vivant. Offre-toi comme modèle pour le monde. Sois un modèle d’amour, d’humilité, de fraternité, de charité et de souffrance éternelle, d’offrande à Dieu dans la pauvreté et, surtout, sois l’irradiation de l’offrande continuelle pour ton frère. Dieu, dans sa liberté, te laisse libre d’accepter ce projet ou de le refuser, mais, si tu connaissais son Amour pour toi et aussi le mien, tu voudrais commencer à cet instant même.»
A travers ces premières communications, la vocation de Debora se découvre : changer de route, choisir la vraie Vie, Jésus-Christ, être avec lui et faire le chemin avec Marie. Réparer les blessures de son Cœur et s’offrir comme victime exemplaire.

Profondément touchée par la souffrance et l’amour de Marie, Debora a répondu librement : «Je le veux !»
 A l’école de l’Amour, Debora a non seulement des apparitions mariales, mais aussi des communications diverses, avec Jésus. Voici un bref aperçu de l’instrument choisi et de sa vocation de prophète et d’âme victime réparatrice.

Debora naît à Tarente, le 12 décembre 1973. Sa maman, célibataire, contractera un mariage uniquement civil à cause de l’opposition de son mari envers l’Eglise. Les idées laïques de celui qui devient son «père» influenceront grandement l’enfant.

Debora a sous les yeux l’exemple silencieux de sa grand-mère maternelle, une fille spirituelle de Padre Pio, tertiaire franciscaine.
Dans cette ambiance familiale contrastée, Debora se forge ses propres idées et vit comme la majorité des jeunes de son âge, fort distante envers la religion.

Après sa troisième, ses parents se séparent et sa grand-mère vient à mourir.
Profondément affectée, la jeune adolescente tourne à la rébellion. Jésus lui dira : «Tu as un caractère construit dans l’aventure d’une existence pas toujours heureuse.» (7.3.98)

Debora a abandonné ses études pour recevoir «une autre Sagesse». Sa vie, totalement sous la mouvance de l’Esprit, s’écoule entre les prières et les souffrances de la Passion, l’animation du Mouvement d’Amour et la formation de ses membres, le journal, les catéchèses, l’écoute et l’accompagnement spirituel des pèlerins à Céleste Verdure, les voyages missionnaires…

Aujourd’hui, Debora est une personne aimable, souriante, énergique, concrète et bien déterminée, amoureuse de la vie et de son Seigneur. Face à un monde qui veut s’édifier sans Dieu, sa spontanéité et sa franchise servent sa mission de prophète et… lui créent des difficultés.
Elle est attentionnée avec les pécheurs les plus endurcis et exigeante avec ceux qui se disent fidèles chrétiens. Elle se montre ferme avec ceux qui ne prennent au sérieux ni le Seigneur, ni leur vie, mais maternelle avec ceux qui entreprennent le chemin de la conversion.
Ceux qui la côtoient, témoignent qu’une force surnaturelle émane de sa personne. Cette force l’aide à affronter héroïquement le climat hostile qui l’oppresse : «Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.» (Mt 13,57)

Debora médite beaucoup l’Imitation de Jésus-Christ. Le Traité de la vraie dévotion à la Vierge Marie de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, et Le Château intérieur de Thérèse d’Avila constituent ses références essentielles.

Mais ce sont les leçons du ciel qui font vivre son âme.
Elle les reçoit sous trois modes :
— une extase physique, le jour de l’apparition, chaque 23 du mois;
— un dialogue intérieur, entre Debora et Jésus ou Marie, qui se situe «entre l’oreille et le cœur» ;
— une vision intérieure où Debora voit avec son âme, quand la Sagesse désire se révéler.
Les locutions intérieures surviennent à n’importe quel moment. Dans les dialogues intérieurs, Debora peut bien sûr intervenir.

Comme tout charisme, celui-ci n’est pas pour elle personnellement.
Marie : «Je ne suis pas venue pour faire de toi une confidente de la Parole du ciel, où l’humanité puisse venir frapper à ta porte…»
Jésus invite donc Debora à participer à sa mission de salut car, lui dit-il, «la foi d’une seule sauve le monde!»

En l’espace d’une année, de mai 1992 à mai 1993, de cette jeune fille emportée sur la voie large «du monde», le Seigneur fait son épouse! D’une personne ignorante des réalités de la foi, il fait une victime sanglante d’amour et bientôt une prophétesse. Cela n’advient pas sans épreuves. La fin de l’année 1992 est particulièrement difficile :
Debora, bien consciente qu’elle n’est rien, s’interroge. Elle a d’abord du mal à croire que Jésus ait besoin d’une si misérable créature.

Jésus: «Sache ma fille, que ce n’est pas pour tes mérites que je t’accorde tant de grâces, mais justement à cause de ta misère… Écoute-moi ! Tu es le récipient et moi le “Précieux Contenu”. Quand le récipient est vide de tout contenu, c’est facile de le remplir. Je désire que ma Sagesse soit le contenu de ton âme. Veux-tu me recevoir ?»

Plus tard, elle est assaillie par le doute ; Jésus lui remémore ce qu’elle était auparavant : «J’ai su attendre et souffrir avant que tu te rendes compte que j’existe. Dis-moi, si je ne t’avais pas rappelée, aurais-tu fait attention à moi ?»
Maintenant Debora craint la persécution.
Jésus : «Sache que moi aussi j’ai été appelé un temps à vivre ce que tu es en train de vivre : servir le Père. Immole-toi comme moi sur la Croix. Partage avec moi les souffrances, les angoisses, les tristesses. Moi seul peux te consoler…»




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