Très jeune encore, il se livre à un ermitage, d'abord à la suite de l'ermite Cyril puis s'installe dans la solitude sur le Trigono (d'où le nom qu'on lui donna), une des montagnes du Sila.
Après quelques années de solitude, sa réputation de sainteté se répandit et il fut persuadé de retourner dans le monde civil pour réaliser une œuvre importante : l'érection d'un monastère, plus tard connu sous le nom de Patirion, et d'une église, dédiée à Santa Maria Odigitria, dans une localité entre les villas calabraises de Rossano et Corigliano.
Dans cet effort, il a été soutenu par Cristodulo, dignitaire (admiratus) du roi normand Roger II de Sicile, et par la mère de ce dernier, Adelasia del Vasto.
Avec la fondation de ce couvent, dont il devint abbé, Bartolomeo réussit à réaliser la coexistence pacifique du monachisme de rite catholique-byzantin avec la seigneurie normande [pas clair].
Entrant en conflit avec l'archevêque de Rossano, de rite byzantin-catholique[... et du schisme de 1054 ?], qui entendait imposer son autorité au couvent, en 1105 Barthélemy se rendit à Rome où il obtint du pape Pascal II la l'autonomie du couvent, qui dépend désormais directement du Saint-Siège.
Il se rendit à Constantinople pour trouver des meubles et des images susceptibles d'embellir l'église du couvent.
Il fut reçu avec tous les honneurs par l'empereur Alexis Ier Comnène et par l'impératrice épouse Irène, dont il reçut de nombreux cadeaux.
Alors
qu'il se trouva dans la capitale byzantine, Bartholomée a été invité à
se rendre au mont Athos pour rétablir la discipline dans le monastère de
Saint-Basile le Grand, ce qu'il a fait avec succès.
L'envie de
ses succès pousse certains détracteurs à l'accuser d'avoir enrichi leurs
proches de dons destinés au monastère qu'il a fondé. Amené à Messine,
il est jugé et condamné au bûcher.
Les hagiographes racontent qu'il fut autorisé, avant l'exécution, à célébrer à nouveau la Sainte Messe devant la cour.
Lors de la Consécration, une colonna de feu qui s'élevait devant lui vers le ciel aurait convaincu les passants, dont le roi Roger lui-même, que Barthélemy était innocent des accusations portées contre lui, et de lui demander pardon.
À la demande de Roger II, Barthélemy organisa la fondation de l'archimandrite du Très Saint Sauveur à partir de 1121, qui fut achevée en 1132 par son successeur Luca, alors qu'il reviendra déjà en 1128 dans son monastère calabrais où il mourut le 19 Août 1130.
Source : http://it.wikipedia.org/wiki/Bartolomeo_di_Simeri
En savoir plus :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/92339
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