Saint Jacques de Compostelle
Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage catholique, dont le but est le tombeau légendaire de l'apôtre saint Jacques, Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne).
Le pèlerinage de Compostelle compte parmi les trois plus importants pèlerinages de la Chrétienté après Jérusalem et Rome.
C'est après la prise de Grenade en 1492, sous le règne des Rois catholiques, Ferdinand d'Aragon et Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia, pape de 1492 à 1503) a déclaré que Saint-Jacques-de-Compostelle était, avec Rome et Jérusalem, l'un des « trois grands pèlerinages de la Chrétienté ».
Saint-Jacques-de-Compostelle a été déclaré en 1987 premier itinéraire culturel du Conseil de l'Europe.
Origines
Le pèlerinage est né de la découverte, dite miraculeuse, d'un tombeau faite en Galice vers l'an 800.
Ce tombeau a été retrouvé par l'ermite Pelayo (ou Pelagius) qui aurait eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d'où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou champ de l'étoile.
Suite à cette révélation mystérieuse et après concertation, l'Église locale déclara qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean l'Évangéliste et premier apôtre martyr de la chrétienté.
Les premiers écrits mentionnant la prédication de Jacques en Espagne remontent au VIIe siècle. Ils ont été repris au XIIe siècle et incorporés au Codex Calixtinus.
L'apôtre Jacques aurait quitté le Proche-Orient au Ier siècle avec pour mission de prêcher la parole du Christ en Occident jusque dans la péninsule Ibérique. Rentré en Palestine, il fut décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa.
Recueillie par ses compagnons, sa dépouille fut portée dans une embarcation. Guidée par un ange, l'esquif franchit le détroit de Gibraltar avant de s'échouer sur les côtes de Galice.
Théodomire, évêque d'Ira-Flavia (aujourd'hui Padrón), reconnut ce tombeau comme étant celui de Saint Jacques en 835 et le roi Alphonse II des Asturies y fit édifier une église.
Il faudra toutefois attendre l'année 1884 pour que le pape Léon XIII confirme de son autorité, dans la lettre apostolique Deus Omnipotens, la reconnaissance des reliques de saint Jacques faite par l'archevêque de Compostelle.
Histoire
En 1121, en pleine période de croisade (dont la première est lancée en 1095 par le Pape Urbain II à Clermont Ferrand) et 3 ans après la fondation de l'ordre des Templiers en 1118 à Jérusalem par le pape Pascal II pour protéger le pèlerinage de Jérusalem, le pape Calixte II (dont le frère Raymond de Bourgogne est roi de León et de Galice par mariage avec Urraque Ire de Castille, fille du roi de Castille Alphonse VI de Castille) fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un archevêché.
Il suscite le rassemblement de textes épars dans un manuscrit connu sous le nom de Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre et assure la promotion de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Au cours des Xe et XIe siècles, le culte de saint Jacques étroitement lié en Espagne à la Reconquista commence à se répandre grâce à la légende de Charlemagne qui mobilise la chevalerie européenne.
Suivant les routes commerciales de leur époque, des pèlerins de Saint Jacques, de tous rangs, mais surtout nobles, ecclésiastiques et marchands se rendaient en Galice de Paris, de Vézelay, du Puy-en-Velay et d'Arles.
L'idée de l'existence de voies précises et de lieux de rassemblement est une idée contemporaine qui n'a pas encore trouvé son fondement historique.
Les rois de Navarre et de Léon améliorèrent de leur côté les routes et construisirent des ponts afin de faciliter les échanges et le repeuplement du nord de l'Espagne après que les Sarrasins en eurent été chassés. S'ils bénéficièrent aux pèlerins, ces aménagements n'ont pas été faits que pour eux.
Le dernier livre incorporé au Codex Calixtinus est attribué à un moine poitevin, Aimery Picaud.
Il y indique sommairement quatre routes en France, les chemins de Paris, de Vézelay, du Puy et d'Arles qui fusionnent pour trois d'entre eux à Ostabat dans les Pyrénées-Atlantiques, puis à Puente la Reina en Espagne, pour former le camino francés .
Il y détaille les étapes mais donne aussi des renseignements sur les régions traversées et leurs populations.
Ce Livre n'a pratiquement pas été connu en Europe avant son impression (en latin) en 1882.
C'est Jeanne Vielliard qui lui a donné le titre de Guide du pèlerin dans sa traduction de 1938. Depuis il est considéré, à tort, comme l'ancêtre des guides des pèlerins contemporains.
Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques.
La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle deviendra l'un des attributs reconnaissables du pèlerin, avec le bourdon, la besace et le chapeau à larges bords.
La coquille fut parfois gravée dans la pierre sur les frontons ou les chapiteaux des églises . Elle est le plus souvent un ornement architectural sans lien avec Compostelle.
Au tout début de son histoire la coquille Saint-Jacques n’a jamais été une preuve de l’arrivé à Compostelle.
Au commencement du Moyen Âge, les pèlerins étaient de pauvres gens et partaient sans vêtement de rechange.
Le retour était très ardu car les pénitences infligées à ces miséreux par les prélats de Saint-Jacques, consistaient à effectuer sur ce chemin du retour plusieurs fois par jour quelques centaines de mètres sur les genoux.
Inutile de préciser que les culottes se trouaient rapidement.
Une idée vint à un illustre inconnu d’utiliser les coquilles vides de "Pecten maximus" comme genouillères.
Ces coquillages étaient percés de chaque coté de deux trous et maintenus par des cordelettes. Mais la dureté même de la coquille était plus douloureuse pour les genoux que la terre. Cette pratique dura quelques dizaines d’années et on la remplaça par des genouillères de cuir.
C’est à partir de cette époque que la coquille perdit de son utilité vestimentaire pour un rôle plus noble, celui de preuve d'avoir été au bout de son chemin.
Au fil du temps, les carnets de route faisant leur apparition, ils ne laissèrent à ce fameux coquillage qu'un rôle symbolique.
Le pèlerinage contemporain
Près de 100 000 pèlerins ont demandé à recevoir la compostela pour l'année 1999 et près de 200 000 en 2004.
Ils se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle à pied ou à vélo, parfois à cheval.
Par ailleurs, s'il est parcouru depuis le IXe siècle par des chrétiens faisant étape dans des monastères, le pèlerinage de Saint-Jacques est également devenu une randonnée célèbre, où les marcheurs croisent les amateurs d'art roman.
Un chemin de Compostelle est bien identifié en Espagne, le Camino francés qui a été la voie de communication du Nord de l'Espagne très fréquentée après la Reconquista pour favoriser le repeuplement des royaumes du Nord.
Cette voie conduisait à Compostelle mais tous ceux qui l'ont empruntée ne sont sans doute pas allés jusqu'en Galice.
Des chemins de Saint-Jacques ont été tracés par la Fédération française de randonnée pédestre à partir du début des années 1970.
Le premier exemplaire ronéoté du topo-guide du GR 65 pour le tronçon Le Puy - Aubrac date de 1972. Ce chemin de Saint-Jacques est devenu le GR 65 sentiers de grande randonnée.
Certains pèlerins réalisent parfois le chemin inverse, après avoir atteint la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, tandis que d'autres vont à Padron voir l'amarrage de la barque du saint, au cap Finisterre considéré au Moyen Âge comme le bout du monde, voire à Fatima au Portugal.
Le carnet du pèlerin
Le carnet de pèlerin est un document qui s'apparente à un passeport et comporte un relevé d'itinéraire. Il a deux fonctions :
- permettre à son porteur de justifier de sa qualité de pèlerin donc de bénéficier des avantages accordés à ceux-ci, en particulier l'accès à certains gîtes
- récolter à chaque étape un tampon et l'indication de la date de passage permettant à son porteur de justifier l'itinéraire parcouru.Cette justification lui permet d'obtenir la Compostela à son arrivée à Compostelle. La condition est d'avoir parcouru au moins les 100 derniers kilomètres à pied (ou 200 km à vélo) et de les avoir fait valider sur leur carnet du pèlerin. Une conséquence ressentie comme injuste de cette règle est que le pèlerin venu de Berne ou Helsinki qui s'arrête, fatigué, à 120 kilomètres de Santiago et termine en autocar n'a pas droit à la compostela.
Ce document est connu sous différentes dénominations.
L'appellation espagnole est credencial, francisée en crédenciale (mais on trouve d'autres orthographes).
En 1998, l'Eglise de France a défini un carnet de pèlerin spécifique dénommé créanciale qu'elle souhaite remettre en mains propres aux futurs pèlerins.
Obtenir un carnet de pèlerin
Le carnet de pèlerin n'est pas obligatoire pour obtenir la Compostela.
Il suffit d'une justification de l'itinéraire parcouru qui peut être apportée par exemple sur le carnet de route du pèlerin. Cependant, du fait de l'encombrement des gîtes, il est néanmoins prudent que le pèlerin qui souhaite en bénéficier se procure un carnet.
Il est possible d'obtenir un carnet en faisant appel au Service des Pèlerinages de son diocèse ou à une association locale d'anciens pèlerins.
Elles sont nombreuses et une recherche sur un moteur de recherche sur internet permet de les trouver.
La plupart des associations les délivrent en échange d'une adhésion, pratique intéressante à la fois pour le pèlerin qui y trouve le plus souvent un espace amical pour sa préparation et pour l'association. Les modèles de carnets des associations reflètent la grande diversité de celles-ci. L'Église donne la créanciale, mais vend un mode d'emploi. Certains prestataires vendent des carnets de pèlerin.
Au tout début de la créanciale, l'identité du pèlerin est précisée. Puis une recommandation aux différentes autorités, civiles et religieuses, est faite avant le départ. Cette recommandation est fournie par l'association, le service ayant procuré la créantiale ou, plus traditionnellement, par la paroisse de laquelle relève le pèlerin.
Les itinéraires des pèlerins
De tous temps, les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle ont emprunté les voies de communication de tous les autres voyageurs. Sauf à proximité immédiate des sanctuaires, il n'y avait donc pas de chemins de pèlerinage spécifiques.
C'est à partir de 1882, avec l'impression du dernier Livre du Codex Calixtinus, recueil composé au XIIème siècle, que s'est répandue la notion de chemins de pèlerinage. Ce livre commence en effet par ces mots : " Quatre chemins vont à Saint-Jacques ".
Très sommairement décrits, ces chemins sont désignés par les noms de villes qu'ils traversent. Comme l'ensemble du manuscrit, ils sont décrits et dénommés en latin. L'habitude a ensuite été prise de donner des noms à consonance latine aux chemins contemporains. Ceci peut être justifié quand ils suivent d'anciennes voies romaines. C'est plus folklorique quand il s'agit de créations contemporaines.
Le dernier Livre du Codex Calixtinus ne décrivait que le chemin en Espagne.
Dans ce qui était la grande Aquitaine du XIIe siècle,
il ne donnait qu'une liste de sanctuaires balisant très imparfaitement
les quatre routes qu'il mentionnait dès la première ligne.
Ce n'est qu'après la définition des chemins de Compostelle comme premier itinéraire culturel européen que des chemins ont été plus ou moins arbitrairement tracés jusqu'aux confins de l'Europe.
Paru dans l'enthousiasme de cette décision européenne, acquise par Compostelle, un livre leur a donné une existence. Ce Guide européen des chemins de Compostelle est en réalité un guide routier pour les automobilistes contemporains.
Son titre de Guide des chemins est mensonger. C'est de lui que sont inspirées les descriptions ci-dessous pour les chemins européens.
Elles correspondent à une vision contemporaine, conforme aux projets culturels et socio-économiques des institutions qui souhaitent à nouveau promouvoir le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Source : http://www.chemindecompostelle.com/Itineraires/Itineraires.html
La voie du Puy
Située en Auvergne, dans le département de la Haute-Loire (43), la ville du Puy-en-Velay a donné son nom à la Via Podiensis.
En l'an 950, Gothescalc, l'évêque du Puy-en-Velay fut le premier pèlerin non espagnol à partir pour Compostelle. Comme on le sait, nombreux furent ceux qui partirent à sa suite, sur cette voie mais aussi en suivant d'autres chemins. De nos jours, beaucoup considèrent que le chemin de Compostelle et la voie du Puy ne font qu'un et l'on assiste à une prédilection de départs sur cette voie. Parmi les quatre grandes voies historiques, elle est aujourd'hui la plus fréquentée. Les candidats, au départ du Puy-en-Velay, sont aujourd'hui des milliers chaque année.
L'attrait de cette voie provient beaucoup de la beauté de son itinéraire, des trésors architecturaux qui la jalonne mais aussi de l'existence d'une forte infrastructure d'accueil et d'hébergement.
Sur les 750 kilomètres de la voie, on trouve des gîtes d'étapes, des refuges de pèlerins et beaucoup d'autres formules d'accueil très diverses. Les distances journalières à franchir ne sont plus commandées par la position des gîtes et la progression des pèlerins s'en trouve facilitée.
Il faut noter que l'affluence peut être cause de désagréments, particulièrement durant les mois d'été. Les 200 premiers kilomètres, soit le tronçon du Puy à Conques, sont très chargés au cours de cette période.
La voie passe par les principales villes suivantes :
Saint-Privat-d'Allier, Monistrol-d'Allier, Saugues, Saint-Alban-sur-Limagnole, Aumont-Aubrac, Nasbinals, Aubrac, Saint-Côme-d'Olt, Espalion, Estaing, Golinhac, Conques dans son écrin, Decazeville, Figeac, Cajarc (ou Béduer en choisissant la variante de la vallée du Célé), Cahors, Lascabanes, Lauzerte, Moissac, Auvillar, Miradoux, Lectoure, Condom, Montréal-du-Gers, Eauze, Aire-sur-l'Adour, Arzacq-Arraziguet, Arthez, Navarrenx, Saint-Palais, Ostabat, Saint-Jean-Pied-de-Port, puis, après une ascension à 1430 mètres, descente vers Roncevaux, première étape en terre d'Espagne.
Ce chemin est un sentier de grande randonnée, le GR 65. Il est balisé sur toute sa longueur et fait l'objet d'une documentation riche et bien conçue permettant de s'y déplacer sans difficulté.
En l'an 950, Gothescalc, l'évêque du Puy-en-Velay fut le premier pèlerin non espagnol à partir pour Compostelle. Comme on le sait, nombreux furent ceux qui partirent à sa suite, sur cette voie mais aussi en suivant d'autres chemins. De nos jours, beaucoup considèrent que le chemin de Compostelle et la voie du Puy ne font qu'un et l'on assiste à une prédilection de départs sur cette voie. Parmi les quatre grandes voies historiques, elle est aujourd'hui la plus fréquentée. Les candidats, au départ du Puy-en-Velay, sont aujourd'hui des milliers chaque année.
L'attrait de cette voie provient beaucoup de la beauté de son itinéraire, des trésors architecturaux qui la jalonne mais aussi de l'existence d'une forte infrastructure d'accueil et d'hébergement.
Sur les 750 kilomètres de la voie, on trouve des gîtes d'étapes, des refuges de pèlerins et beaucoup d'autres formules d'accueil très diverses. Les distances journalières à franchir ne sont plus commandées par la position des gîtes et la progression des pèlerins s'en trouve facilitée.
Il faut noter que l'affluence peut être cause de désagréments, particulièrement durant les mois d'été. Les 200 premiers kilomètres, soit le tronçon du Puy à Conques, sont très chargés au cours de cette période.
La voie passe par les principales villes suivantes :
Saint-Privat-d'Allier, Monistrol-d'Allier, Saugues, Saint-Alban-sur-Limagnole, Aumont-Aubrac, Nasbinals, Aubrac, Saint-Côme-d'Olt, Espalion, Estaing, Golinhac, Conques dans son écrin, Decazeville, Figeac, Cajarc (ou Béduer en choisissant la variante de la vallée du Célé), Cahors, Lascabanes, Lauzerte, Moissac, Auvillar, Miradoux, Lectoure, Condom, Montréal-du-Gers, Eauze, Aire-sur-l'Adour, Arzacq-Arraziguet, Arthez, Navarrenx, Saint-Palais, Ostabat, Saint-Jean-Pied-de-Port, puis, après une ascension à 1430 mètres, descente vers Roncevaux, première étape en terre d'Espagne.
Ce chemin est un sentier de grande randonnée, le GR 65. Il est balisé sur toute sa longueur et fait l'objet d'une documentation riche et bien conçue permettant de s'y déplacer sans difficulté.
La voie d'Arles
La
via Tolosana, telle que la nommait Aimery Picaud l'énigmatique auteur
du premier guide du pèlerin au XIIè siècle, est aujourd'hui plus
communément appelée "voie d'Arles".
Cette voie historique prolongeait les chemins arrivant d'Italie et ceux provenant du grand-est mais passant sous les Alpes.
Elle ne ralliait pas Ostabat comme les trois autres mais bifurquait plein sud à Oloron-Sainte-Marie pour franchir les Pyrénées par le col du Somport et rejoindre les autres voies à Puente la Reina par le Camino Aragonés, (Chemin Aragonais). Cet itinéraire est toujours le même aujourd'hui et le GR653 y a déposé ses marques de balisage.
A partir d'Arles, le GR passe par les principales villes suivantes : Saint-Gilles, Vauvert, Castries, Montpellier, Saint-Guilhem-le-Désert, puis rejoint Lodève, le Bousquet-d'Orb, Murat-sur-Vèbre, la Salvetat-sur-Agout, Anglès, le Rialet, Castres, Dourgne, Revel, puis plonge vers le sud pour bifurquer nord-ouest à 90°, proche d'Airoux et rejoindre Toulouse par Pechbusque et Pouvourville. Le chemin débouche à l'ouest de Toulouse sous l'aéroport de Blagnac, ce qui n'enlève rien au charme de la ville rose.
L'itinéraire passe ensuite par Colomiers, puis longe et traverse une portion de la forêt de Bouconne, avant de rejoindre l'Isle-Jourdain, puis Auch, Ordan-Larroque, Montesquiou, Tillac, Maubourguet, Morlaàs, Lescar, Pau, Oloron-Sainte-Marie, Lurbe-Saint-Christau pour grimper rapidement vers Sarrance Accous, Cette-Eygun, Urdos, jusqu'aux 1631 mètres du col du Somport.
Cette voie historique prolongeait les chemins arrivant d'Italie et ceux provenant du grand-est mais passant sous les Alpes.
Elle ne ralliait pas Ostabat comme les trois autres mais bifurquait plein sud à Oloron-Sainte-Marie pour franchir les Pyrénées par le col du Somport et rejoindre les autres voies à Puente la Reina par le Camino Aragonés, (Chemin Aragonais). Cet itinéraire est toujours le même aujourd'hui et le GR653 y a déposé ses marques de balisage.
A partir d'Arles, le GR passe par les principales villes suivantes : Saint-Gilles, Vauvert, Castries, Montpellier, Saint-Guilhem-le-Désert, puis rejoint Lodève, le Bousquet-d'Orb, Murat-sur-Vèbre, la Salvetat-sur-Agout, Anglès, le Rialet, Castres, Dourgne, Revel, puis plonge vers le sud pour bifurquer nord-ouest à 90°, proche d'Airoux et rejoindre Toulouse par Pechbusque et Pouvourville. Le chemin débouche à l'ouest de Toulouse sous l'aéroport de Blagnac, ce qui n'enlève rien au charme de la ville rose.
L'itinéraire passe ensuite par Colomiers, puis longe et traverse une portion de la forêt de Bouconne, avant de rejoindre l'Isle-Jourdain, puis Auch, Ordan-Larroque, Montesquiou, Tillac, Maubourguet, Morlaàs, Lescar, Pau, Oloron-Sainte-Marie, Lurbe-Saint-Christau pour grimper rapidement vers Sarrance Accous, Cette-Eygun, Urdos, jusqu'aux 1631 mètres du col du Somport.
Voie de Vezelay
Située
en région de Bourgogne, dans le département de l'Yonne (89), la citée
abrite la basilique sainte Marie-Madeleine de Vézelay et donne son nom à
la Via Lemovicensis. Cette voie prolonge les itinéraires venant des
régions nord-nord-est : Belgique, Pays-Bas, Allemagne et au-delà. Des
itinéraires balisés et documentés permettent aujourd'hui de rejoindre
Vézelay depuis Maastricht et Aix-la-Chapelle.
Sur le tronçon de Vézelay à Gargilesse dans l'Indre, deux branches distinctes coexistent. La branche nord passe par Bourges, la branche sud par Nevers. La voie poursuit ensuite par La Souterraine, Limoges, Périgueux, La Réole, Roquefort-des-Landes, Mont-de-Marsan, Orthez, Saint-Palais, Ostabat, puis Saint-Jean-Pied-de-Port.
Au départ de Vézelay, l'itinéraire jusqu'aux Pyrénées est presque intégralement balisé. L'association des Amis de saint Jacques de Vézelay travaille activement au balisage des derniers tronçons. L'association propose un guide très bien conçu qui permet de se déplacer sans difficulté sur la voie.
Leur site : www.amis-saint-jacques-de-compostelle.asso.fr
Sur le tronçon de Vézelay à Gargilesse dans l'Indre, deux branches distinctes coexistent. La branche nord passe par Bourges, la branche sud par Nevers. La voie poursuit ensuite par La Souterraine, Limoges, Périgueux, La Réole, Roquefort-des-Landes, Mont-de-Marsan, Orthez, Saint-Palais, Ostabat, puis Saint-Jean-Pied-de-Port.
Au départ de Vézelay, l'itinéraire jusqu'aux Pyrénées est presque intégralement balisé. L'association des Amis de saint Jacques de Vézelay travaille activement au balisage des derniers tronçons. L'association propose un guide très bien conçu qui permet de se déplacer sans difficulté sur la voie.
Leur site : www.amis-saint-jacques-de-compostelle.asso.fr
Voie de Tours
La
via Turonensis est aujourd'hui la voie historique vers Compostelle la
moins fréquentée. Il n'en a pas toujours été ainsi car cette voie est la
plus ancienne, à la lecture des faits suivants.
Tours abrite en son coeur la basilique et le tombeau de son évêque, Martin, mort en 397.
Déjà très populaire de son vivant, le renom de Martin de Tours a bientôt attiré toute la chrétienté vers son tombeau. Le pèlerinage de Tours débute presque cinq siècles avant le songe de l'ermite Pelayo à Compostelle.
Viendront se recueillir à la basilique, Clovis, Pépin le Bref et Charlemagne, dont l'épouse Luitgarde, décède alors qu'ils sont à Tours. Elle est inhumée dans la basilique Saint-Martin. Plus tard, Saint Louis y sera reçu et c'est encore à Saint-Martin que Philippe-Auguste et Richard Coeur-de-Lion prennent le bâton de pèlerin avant de partir pour la croisade.
Du Vè au Xè siècle, une voie venant du Sud se dessine, variant au rythme des guerres et des troubles que les pèlerins devaient éviter. Dans son livre MARTIN DE TOURS, Charles Lelong trace une carte du pèlerinage de saint Martin au VIè siècle et positionne la voie venant d'Espagne, franchissant les Pyrénées en Pays Basque, lieu de confluence actuel des voies jacquaires.
Lorsque au Xè siècle l'appel de Compostelle semait les chemins de fraîches vocations pèlerines, le passage par Saint-Martin assurait à ceux venant du Nord, une voie déjà ouverte et fréquentée vers le Sud.
Aujourd'hui, au départ de Paris, la voie emprunte le tracé suivant : Chartres et Vendôme par la branche nord ou Orléans et Blois par la branche sud.
A compter de Tours une seule voie poursuit par Sainte-Catherine-de-Fierbois, Sainte-Maure-de-Touraine (réputée pour son fromage de chèvre et son patrimoine historique), Port-de-Piles et Dangé-Saint-Romain, lieu où depuis Tours vous aurez sauté pas moins de cinq fleuves : la Loire, le Cher, l'Indre, la Creuse et la Vienne. On continue jusqu'à Châtellerault, puis Poitiers, Melle, Aulnay, Saint-Jean-d'Angély, Saintes, Pons, Mirambeau, Blaye, Bordeaux, Labouheyre, Onesse-et-Laharie, Dax, Peyrehorade, Saint-Palais, Ostabat, Saint-Jean-Pied-de-Port, pour atteindre Roncevaux en terre d'Espagne.
Tours abrite en son coeur la basilique et le tombeau de son évêque, Martin, mort en 397.
Déjà très populaire de son vivant, le renom de Martin de Tours a bientôt attiré toute la chrétienté vers son tombeau. Le pèlerinage de Tours débute presque cinq siècles avant le songe de l'ermite Pelayo à Compostelle.
Viendront se recueillir à la basilique, Clovis, Pépin le Bref et Charlemagne, dont l'épouse Luitgarde, décède alors qu'ils sont à Tours. Elle est inhumée dans la basilique Saint-Martin. Plus tard, Saint Louis y sera reçu et c'est encore à Saint-Martin que Philippe-Auguste et Richard Coeur-de-Lion prennent le bâton de pèlerin avant de partir pour la croisade.
Du Vè au Xè siècle, une voie venant du Sud se dessine, variant au rythme des guerres et des troubles que les pèlerins devaient éviter. Dans son livre MARTIN DE TOURS, Charles Lelong trace une carte du pèlerinage de saint Martin au VIè siècle et positionne la voie venant d'Espagne, franchissant les Pyrénées en Pays Basque, lieu de confluence actuel des voies jacquaires.
Lorsque au Xè siècle l'appel de Compostelle semait les chemins de fraîches vocations pèlerines, le passage par Saint-Martin assurait à ceux venant du Nord, une voie déjà ouverte et fréquentée vers le Sud.
Aujourd'hui, au départ de Paris, la voie emprunte le tracé suivant : Chartres et Vendôme par la branche nord ou Orléans et Blois par la branche sud.
A compter de Tours une seule voie poursuit par Sainte-Catherine-de-Fierbois, Sainte-Maure-de-Touraine (réputée pour son fromage de chèvre et son patrimoine historique), Port-de-Piles et Dangé-Saint-Romain, lieu où depuis Tours vous aurez sauté pas moins de cinq fleuves : la Loire, le Cher, l'Indre, la Creuse et la Vienne. On continue jusqu'à Châtellerault, puis Poitiers, Melle, Aulnay, Saint-Jean-d'Angély, Saintes, Pons, Mirambeau, Blaye, Bordeaux, Labouheyre, Onesse-et-Laharie, Dax, Peyrehorade, Saint-Palais, Ostabat, Saint-Jean-Pied-de-Port, pour atteindre Roncevaux en terre d'Espagne.
Voie littorale
C'est
une cinquième voie, qui se trouve confirmée par une série de sites
jacquaires longeant la bordure océane, depuis Soulac à l'embouchure de
la Gironde jusqu'à Hendaye.
L'intérêt de la voie apparaît de fait, en amont comme en aval. En amont d'abord, lorsqu'en Saintonge on choisit de franchir l'embouchure de la Gironde dès Royan et en aval, après Hendaye la voie se prolonge en Espagne par le Camino del Norte ce qui lui confère une unité manifeste.
Dans la première moitié du XIIè siècle, Aimery décide d'en ignorer l'existence dans son guide. La documentation historique disponible mentionne que les pèlerins débarqués ici arrivaient de Bretagne ou de Normandie, mais ils étaient aussi Anglais, Hollandais ou Allemands. La voie en a conservé l'appellation de Voie des Anglais. Une branche menait alors de Soulac à Bordeaux où elle rejoignait la Turonensis, (voie de Tours).
Précautions : l'itinéraire rencontre plusieurs sites naturels et de même, les dunes sont fragiles. Il est recommandé de ne pas sortir des circuits prévus. Dans les dunes, ne marchez pas sur la végétation qui fixe le sable de ses racines.
L'intérêt de la voie apparaît de fait, en amont comme en aval. En amont d'abord, lorsqu'en Saintonge on choisit de franchir l'embouchure de la Gironde dès Royan et en aval, après Hendaye la voie se prolonge en Espagne par le Camino del Norte ce qui lui confère une unité manifeste.
Dans la première moitié du XIIè siècle, Aimery décide d'en ignorer l'existence dans son guide. La documentation historique disponible mentionne que les pèlerins débarqués ici arrivaient de Bretagne ou de Normandie, mais ils étaient aussi Anglais, Hollandais ou Allemands. La voie en a conservé l'appellation de Voie des Anglais. Une branche menait alors de Soulac à Bordeaux où elle rejoignait la Turonensis, (voie de Tours).
Précautions : l'itinéraire rencontre plusieurs sites naturels et de même, les dunes sont fragiles. Il est recommandé de ne pas sortir des circuits prévus. Dans les dunes, ne marchez pas sur la végétation qui fixe le sable de ses racines.
Camino Fancès
L'itinéraire
mythique parcourant la terre d'Espagne et reliant
Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle emprunte d'abord le Camino Navarro
jusqu'à Puente la Reina, voir le texte en introduction de cette
rubrique.
Il est intégralement balisé mais sans réel code. Les marques peuvent se présenter sous toutes formes : points, traits, flèches, inscriptions, mais toujours de couleur jaune. Par contre, la fréquence des marques est très élevée, ce qui offre un grand confort de marche. Il faut ajouter aussi que le taux de fréquentation est tel, à certaines périodes, que la file indienne des pèlerins qui vous précèdent suffit pour vous guider.
Il est intégralement balisé mais sans réel code. Les marques peuvent se présenter sous toutes formes : points, traits, flèches, inscriptions, mais toujours de couleur jaune. Par contre, la fréquence des marques est très élevée, ce qui offre un grand confort de marche. Il faut ajouter aussi que le taux de fréquentation est tel, à certaines périodes, que la file indienne des pèlerins qui vous précèdent suffit pour vous guider.
Camino Del Norte
Cette
voie est moins fréquentée que le Camino Francés. Elle attire ceux qui,
en compensation d'un balisage moins dense, de dénivelés moins
importants, d'un nombre plus réduit de gîtes pèlerins et de la solitude,
s'offrent quelques jours de marche cadencée par le ressac. La solitude
peut déconcerter d'anciens pèlerins qui, après avoir parcouru le Camino
Francés, récidivent sur cette voie. L'itinéraire suit la côte
Cantabrique par San Sebastian Donostia, Bilbao, Santander, Gijón, Soto
de Luiña, Luarca, puis Ribadeo où l'on quitte définitivement la côte
pour redescendre Sud-Ouest par Lourenza, Villalba, Sobrado dos Monxes et
Arzua où l'on rejoint le Camino Francés. A Sebrayo avant Gijón, une
bifurcation permet de rejoindre le Camino Interior ou Camino Primitivo.
Ce chemin suit Villaviciosa / Salas, Barres, Fonsagrada puis Lugo, où
s'offrent deux possibiltés pour retrouver le Camino Francés. La première
vers Palas de Rei et la seconde vers Melide par Ferreira.
Camino Aragonés
Comme
son nom l'indique, cet itinéraire franchit la province espagnole
d'Aragon. Il assure la jonction entre la voie française d'Arles et le
camino Francés, soit entre le col du Somport et Puente la Reina. Ce
tronçon, peu fréquenté est néanmoins balisé par la flèche jaune.
Itinéraires d'approche
STRASBOURG à BELFORT, vers la voie du PUY-EN-VELAY ou celle de VEZELAY
L'itinéaire débute à Kehl d'où il rejoint Strasbourg. Le canal de la Bruche dessine ensuite la voie jusqu'à Molsheim, puis Rosheim, le Mont Sainte-Odile, Barr, Châtenois, Ribeauvillé, Kaysersberg, Turckheim, Guebwiller, Thann, jusqu'à Angeot, près de Belfort où s'arrête l'itinéraire alsacien.
Souvent en piémont des Vosges, l'itinéraire évite le circuit des sommets vosgiens suivi par le sentier de grande randonnée. Ce tronçon peut aussi, à la sortie du couloir rhénan, être emprunté pour rejoindre Vézelay. L'itinéraire a été tracé par l'aimable association des Amis de Saint-Jacques en Alsace. Pour le balisage, l'association jacquaire s'en est remise aux compétences de la Fédération du Club Vosgien, seul habilité pour ce travail dans les deux départements d'Alsace. Les panneaux directionnels mis en place portent la coquille Européenne.
Les cartes éditées par la Fédération du Club Vosgien mensionneront le tracé de l'itinéraire et le balisage au fur et à mesure de leur réédition. Trois cartes au 1:50000 permettent de couvrir l'itinéraire. Depuis Molsheim, cinq cartes TOP 25 au 1:25000, coéditées avec l'IGN, sont nécessaires.
L'itinéaire débute à Kehl d'où il rejoint Strasbourg. Le canal de la Bruche dessine ensuite la voie jusqu'à Molsheim, puis Rosheim, le Mont Sainte-Odile, Barr, Châtenois, Ribeauvillé, Kaysersberg, Turckheim, Guebwiller, Thann, jusqu'à Angeot, près de Belfort où s'arrête l'itinéraire alsacien.
Souvent en piémont des Vosges, l'itinéraire évite le circuit des sommets vosgiens suivi par le sentier de grande randonnée. Ce tronçon peut aussi, à la sortie du couloir rhénan, être emprunté pour rejoindre Vézelay. L'itinéraire a été tracé par l'aimable association des Amis de Saint-Jacques en Alsace. Pour le balisage, l'association jacquaire s'en est remise aux compétences de la Fédération du Club Vosgien, seul habilité pour ce travail dans les deux départements d'Alsace. Les panneaux directionnels mis en place portent la coquille Européenne.
Les cartes éditées par la Fédération du Club Vosgien mensionneront le tracé de l'itinéraire et le balisage au fur et à mesure de leur réédition. Trois cartes au 1:50000 permettent de couvrir l'itinéraire. Depuis Molsheim, cinq cartes TOP 25 au 1:25000, coéditées avec l'IGN, sont nécessaires.
ITINERAIRES EN BOURGOGNE
La Confraternité des Amis de Saint-Jacques en Bourgogne a balisé un réseau de chemins conduisant à Vézelay ou à Cluny (direction du Puy-en-Velay). La marque européenne des chemins de Saint-Jacques, orientée dans le sens de la marche, est employée pour le balisage.
De Gray à Vézelay
Il passe par Fontaine-Française, Crécey-sur-Tille, Lamargelle, Flavigny-sur-Ozerain, Semur-en-Auxois, Cussy-les-Forges, et Avallon.
De Dôle à Vézelay
L'itinéraire passe par Brazey-en-Plaine, ville calme s'il en est, Vougeot où vous serez peut-être tenté de faire une pause, Pouilly-en-Auxois, Saulieu puis vous entrerez dans l'Yonne par La Pierre-qui-Vire, avant de rejoindre Saint-André-en-Morvan.
De Langres à Cluny, vers Le Puy-en-Velay
Au départ de Langres, l'itinéraire suit Auberive, Grancey-le-Château, Crécey-sur-Tille, Vantoux-les-Dijon, Dijon, Chenôve, Vougeot, Nuit-Saint-Georges où vous ferez probablement bonne étape, puis Beaune, Remigny, Moroges, Saint-Gengoux-le-National puis Cluny.
Depuis CLUNY ou LYON, vers la voie du PUY-EN-VELAY
Ces deux itinéraires ont été tracés, balisés et documentés par l'association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques (GUIDE ORANGE). Hors des portions de GR, c'est le balisage européen des chemins de Saint-Jacques qui est utilisé. Il se présente sous la forme d'un carré de 6 x 6 cm portant la coquille stylisée jaune sur fond bleu.
Approche du PUY-EN-VELAY depuis GENEVE
Cet itinéraire a été créé par l'association Rhône-Alpes des amis de Saint-Jacques (GUIDE JAUNE), avant de se voir homologué Chemin de Grande Randonnée, GR65. Il porte aujourd'hui le double balisage, celui de la FFRP, blanc et rouge et le balisage européen des chemins de Saint-Jacques, une coquille jaune sur fond bleu, orientée dans le sens de la marche et posée par l'association jacquaire.
L'itinéraire sort de Genève par le Sud et prend la direction de Neydens puis il passe par Charly, Frangy, Yenne, Saint-Genix-sur-Guiers, Gillonnay, La Côte-Saint-André, Chavanay, Bourg-Argental, Tence, Saint-Julien-Chapteuil et rejoint le Puy-en-Velay.
Une variante quitte cet itinéraire vers le Sud à Gillonnay et rejoint le Puy-en-Velay par Saint-Antoine-l'Abbaye, aborde les hauts plateaux Ardèchois à Saint-Péray puis Vernoux-en-Vivarais et Saint-Agrève.
Approche d'ARLES depuis SAINT-PERAY
Cet itinéraire a été créé par l'association Rhône-Alpes des amis de Saint-Jacques (GUIDE BLEU sera disponible au cours de l'année 2007). Il prolonge l'itinéraire depuis Genève mais biffurque à Gillonnay puis à Saint-Péray pour suivre la vallée du Rhône avant de rejoindre Arles. L'itinéraire est dors et déjà balisé, la marque européenne des chemins de Saint-Jacques, orientée dans le sens de la marche, est employée pour le balisage.
Approche d'ARLES depuis BRIANCON autour de la voie Domitienne et depuis MENTON autour de la voie Aurélienne
Le premier parcours débute au Col du Montgenèvre proche de la frontière italienne puis rejoint Briançon, les Vignaux, Saint-Crépin, Mont-Dauphin, Châteauroux-les-Alpes, Embrun, Savines-le-Lac, Chorges, le Laus, Tallard, le Caire, Châteaufort, Saint-Geniez, Sisteron, Peypin, Châteauneuf-Val-Saint-Donat, Peyrius, Lurs, Forcalquier, Saint-Michel-l'Observatoire, Reillanne, Céreste, Glorivette, Saignon, Roquelure, Notre-Dame-des-Lumières, Cavaillon, Orgon, Eygalières, Saint-Rémy-de-Provence, Fontvieille puis Arles
Depuis Menton, les principales étapes sont, Castellar, Gorbio, Cantaron, Tourette-Levens, Aspremont, Gattières, la Gaude, Saint-Paul, la Colle-sur-Loup, Roquefort-les-Pins, Mouans-Sartoux, Pégomas, la Napoule, Théoule-sur-Mer, Col Notre-Dame, Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, le Muy, les Arcs, Taradeau, Abbaye du Thoronet, Carcès, le Val, Bras, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Pourrières, Puyloubier, puis l'on passe sous Vauvenargues et Saint-Marc-Jaumegarde, pour rejoindre Aix-en-Provence. On poursuit par Eguilles, Aureilles, Salon-de-Provence, puis Arles
Un site Internet créé par l'association P.A.C.A. présente un tracé des deux itinéraires depuis Menton et Briançon, appuyés de cartes précises, avec l'indication des lieux d'hébergement et de restauration possibles. Voir la rubrique des Associations.
Le premier parcours débute au Col du Montgenèvre proche de la frontière italienne puis rejoint Briançon, les Vignaux, Saint-Crépin, Mont-Dauphin, Châteauroux-les-Alpes, Embrun, Savines-le-Lac, Chorges, le Laus, Tallard, le Caire, Châteaufort, Saint-Geniez, Sisteron, Peypin, Châteauneuf-Val-Saint-Donat, Peyrius, Lurs, Forcalquier, Saint-Michel-l'Observatoire, Reillanne, Céreste, Glorivette, Saignon, Roquelure, Notre-Dame-des-Lumières, Cavaillon, Orgon, Eygalières, Saint-Rémy-de-Provence, Fontvieille puis Arles
Depuis Menton, les principales étapes sont, Castellar, Gorbio, Cantaron, Tourette-Levens, Aspremont, Gattières, la Gaude, Saint-Paul, la Colle-sur-Loup, Roquefort-les-Pins, Mouans-Sartoux, Pégomas, la Napoule, Théoule-sur-Mer, Col Notre-Dame, Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, le Muy, les Arcs, Taradeau, Abbaye du Thoronet, Carcès, le Val, Bras, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Pourrières, Puyloubier, puis l'on passe sous Vauvenargues et Saint-Marc-Jaumegarde, pour rejoindre Aix-en-Provence. On poursuit par Eguilles, Aureilles, Salon-de-Provence, puis Arles
Un site Internet créé par l'association P.A.C.A. présente un tracé des deux itinéraires depuis Menton et Briançon, appuyés de cartes précises, avec l'indication des lieux d'hébergement et de restauration possibles. Voir la rubrique des Associations.
Le Mont-Saint-Michel à SAINT-JEAN-D'ANGELY
Par la Bretagne
Conçu et tracé par l'association Bretonne des Amis de Saint-Jacques pour relier le Mont-Saint-Michel à la voie de Tours, la marque européenne des chemins de Saint-Jacques a été choisie pour le balisage. L'itinéraire traverse Sens-de-Bretagne, Rennes, Langon, Blain, lieu de la connexion avec l'itinéraire arrivant des côtes Bretonnes, puis Nantes, Montaigu, Maillezais, Surgères et Saint-Jean-d'Angély où il rejoint la Voie de Tours.
Par l'Anjou
Un second itinéraire tracé par l'Association des Amis de Saint-Jacques de Compostelle en Anjou, relie le Mont-Saint-Michel au GR 36 puis à Saint-Jean-d'Angély en passant par la Mayenne Angevine. La marque européenne des chemins de Saint-Jacques est employée pour le balisage. L'itinéraire passe par Fougère, La Guerche de Bretagne, Pouancé, Segré, Angers, Brissac, Doué-la-Fontaine et Le Puy-Notre-Dame où il rejoint bientôt le GR36
Approche de la voie de TOURS depuis la BRETAGNE
L'association Bretonne a conçu et tracé un réseau de chemins, pour relier la Bretagne à la voie de Tours avec la volonté de suivre les sites jacquaires historiques. La marque européenne des chemins de Saint-Jacques, orientée dans le sens de la marche est employée pour le balisage. Un guide a été publié : Les chemins de Saint-Jacques en Bretagne, Rando Edition, mille kilomètres de chemins sont décrit.
Les points de départs des itinéraires sont : Plougonvelin à la Pointe Saint-Mathieu, Moguériec, Locquirec et Paimpol. Les chemins quittent la Bretagne à Redon puis traversent la Loire-Atlantique jusqu'à Clisson. L'itinéraire se poursuit alors, non documenté et non balisé, par Montaigu, Puybelliard, Maillezais, Surgères et Saint-Jean-d'Angély. Pour ce dernier tronçon, il est recommandé de s'adresser à l'association Vendéenne des pèlerins de Saint-Jacques.
L'association Bretonne a conçu et tracé un réseau de chemins, pour relier la Bretagne à la voie de Tours avec la volonté de suivre les sites jacquaires historiques. La marque européenne des chemins de Saint-Jacques, orientée dans le sens de la marche est employée pour le balisage. Un guide a été publié : Les chemins de Saint-Jacques en Bretagne, Rando Edition, mille kilomètres de chemins sont décrit.
Les points de départs des itinéraires sont : Plougonvelin à la Pointe Saint-Mathieu, Moguériec, Locquirec et Paimpol. Les chemins quittent la Bretagne à Redon puis traversent la Loire-Atlantique jusqu'à Clisson. L'itinéraire se poursuit alors, non documenté et non balisé, par Montaigu, Puybelliard, Maillezais, Surgères et Saint-Jean-d'Angély. Pour ce dernier tronçon, il est recommandé de s'adresser à l'association Vendéenne des pèlerins de Saint-Jacques.
Le site internet : http://www.chemindecompostelle.com/
Le site de la cathédrale de saint Jacques de Compostelle :
Pour voir la suite du film : http://www.guides-cheminsdecompostelle.com/guide-chemin-compostelle_video-boury.htm
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