Samedi Saint
Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.
Le soir du Samedi saint, on fait la veillée pascale.
La veillée pascale commence par un rituel du feu, symbole du Christ ressuscité qui est la lumière du monde.
Le prêtre bénit le feu et plante sur la croix 5 grains d'encens symbolisant les 5 plaies du Christ (aux mains, aux pieds et au côté).
Puis le cierge pascal est allumé au feu et entre en tête dans l'église, encore plongée dans l'obscurité, suivi des fidèles, pour la suite de la célébration.
Le cierge pascal est ensuite utilisé tout au long de l'année, jusqu'au Carême de l'année suivante, pour la célébration des baptêmes, dont la liturgie utilise toujours le cierge comme référence au mystère de Pâques, qui est au cœur du baptême : par le baptême en effet, le nouveau chrétien est plongé dans la mort et la résurrection du Christ.
Le samedi saint est un jour de silence et d'attente.
On ne célèbre ni baptême, ni mariage ce jour là.
La célébration de la résurrection commence le samedi soir à la Veillée Pascale, alors qu'avant la réforme liturgique de Paul VI, elle avait lieu le samedi matin.
LA VEILLÉE PASCALE (Vigile pascale)
1. La liturgie de la lumière
La veillée pascale ne peut commencer qu'après la tombée de la nuit.
La célébration commence par la bénédiction du feu nouveau.
Un grand feu est allumé si possible à l'extérieur de l'église, sinon à l'intérieur.
Il rappelle que Dieu est feu d'amour et lumière. Le célébrant bénit le feu.
Le nouveau cierge pascal (les cierges pascals s'il y en a plusieurs), qui symbolise le Christ ressuscité, est allumé avec une flamme provenant de ce feu.
On commence la procession de la lumière qui pénètre dans l'église obscure et qui manifeste la sortie des ténèbres à la suite du Christ.
A l'entré de l'église le diacre tient le cierge élevé et chante "lumière du Christ" et l'assemblé répond "Nous rendons grâce à Dieu et chante "Joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père, saint et bienheureux Jésus-Christ".
Au milieu de la nef, on renouvelle l'acclamation et la lumière est transmise aux cierges des fidèles.
On est pris par ces centaines de bougies qui brillent dans la nuit.
Après une troisième acclamation au pied de l'autel, le diacre chante " l'Exultet"
2. La liturgie de la parole
Puis c'est une longue et très riche liturgie de la Parole qui évoque toute l'histoire du salut.
Chaque texte met en évidence un aspect du mystère pascal, en le référant au baptême qui incorpore au Christ ressuscité.
Le rituel propose sept lectures, mais il est possible de n'en faire que deux.
Comme
lectures, on choisi souvent le poème de la création ( Genèse 1,1 -2,2),
l'épreuve d'Abraham (Genèse 22,1...18), la sortie d'Égypte, le passage
de la mer rouge (Exode 14,15 - 15,1), le don d'un esprit
nouveau (Ezékiel 36,16-18).
Au moment du Gloria solennel, on fait sonner joyeusement les cloches qui sont restées silencieuses depuis le Jeudi saint. St Paul ( Rm 6/3-11) donne le sens du baptême qui nous fait participer à la mort et à la résurrection du Christ.
L'évangile chanté, si cela est possible, marque le sommet de la liturgie de la parole.
Il rapporte qu'au matin de Pâques, les femmes ont trouvé le tombeau vide et qu'un ange leur a annoncé la résurrection de Jésus.
Le texte varie selon les trois années liturgiques (Année A Mt 28/1-10, Année B Mc 16/1-8, Année C Lc 24/1-12)
3. La liturgie baptismale
On
célèbre ensuite la liturgie baptismale, car la nuit de la Résurrection
est, par excellence, la nuit de la naissance à la vie nouvelle dans le
Christ.
Après avoir chanté la litanie des saints (qui remplace la prière universelle) et procédé à la bénédiction de l'eau baptismale, le célébrant baptise les catéchumènes, s'il y a lieu.
Le baptême par immersion des petits enfants laisse une impression inoubliable.
De toute façon, on fait la rénovation de la profession de foi baptismale et l'aspersion des fidèles en mémoire de leur baptême. Lorsque c'est l'évêque qui baptise des adultes, il leur donne normalement aussi la confirmation.
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