Élisabeth de Piccenardi

Bienheureuse Élisabeth de Piccenardi

Élisabeth de Piccenardi

Élisabeth naît à Crémone vers 1428. Demeurant près de l’église des Servites, elle a souvent l’occasion de rencontrer les frères de l’Ordre, dont elle revêt l’habit.
Élisabeth rend témoignage par son amour de la Vierge Marie, sa chasteté sa pénitence, son esprit de prière et son amour de l’Eucharistie. Elle meurt en 1468, Pie VII approuva son culte en 1804.
Élisabeth nait probablement à Crémone, vers 1428 de Leonardo Picenardi et Paula de Nuvoloni.
Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague.
Élisabeth est donc élevée dans cette ville.
Elle demeure dans une maison proche de l'église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l'Observance.
Elle a donc souvent l'occasion de rencontrer des membres de notre Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.
Comme son père voulait la marier à l'un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage.
A l'âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l'Habit des "Mantelées", comme on disait alors.
D'abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina.
Jusqu'à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l'église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.
Élisabeth rend témoignage par son amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son amour de l'Eucharistie.
Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu'elle décide de garder la virginité à son exemple.
Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu'elle estime tant.
Bien qu'accablée de plusieurs maladies, elle s'impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaine de fer.
Dans la veille et la prière, elle attend le Christ, son Époux.
Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le salut des hommes, en célébrant l'Office divin, (liturgie des Heures), répandu par les frères mendiants.
Contrairement à l'usage de son temps, elle communie souvent des mains du frère Barnabé de Mantoue.
Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le sacrement de Pénitence.
Sa réputation de sainteté se repend si bien que ses concitoyens viennent la consulter.
Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l'intercession de Notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.
Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.
Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l'heure de sa mort.
Avant de s'en aller vers le Seigneur, raconte l'auteur de sa Legenda, alors qu'elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique céleste.
Elle manifeste de diverses manières son amour de l'Ordre.
En particulier, un an avant sa mort, le 19 février 1468, elle lègue par testament aux frères du couvent de saint Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange divine et une somme de 300 ducats.
D'abord enseveli dans un sépulcre de l'église Saint-Barnabé, son corps est transféré, après la destruction du couvent, au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone.
Le Pape Pie VII, en 1804 accorde à tout l'Ordre des Servites la faculté de célébrer la messe et l'office de la Bienheureuse.
Source 
L'ordre des Servites montrait un modèle accompli de piété dans une vierge, la bienheureuse Élisabeth Picenardi.
Léonard Picenardi et Paule Nuvoloni, son épouse, nobles habitants de Mantouc, donnèrent le jour à la bienheureuse Élisabeth.
Plus recommandables encore par leur piété que par le rang distingué qu'ils tenaient dans le monde, ils l'élevèrent dans la crainte de Dieu, et sa mère s'appliqua de bonne heure à la former à la pratique des vertus chrétiennes.
Toute jeune, elle aimait à se retirer dans une petite cellule où elle se tenait cachée ; là, elle méditait la parole de Dieu, et, fuyant les divertissements de la jeunesse, elle passait son temps à prier et à s'occuper des vertus de la sainte Vierge.
La seule récréation qu'elle prît était d'aller de la maison de son père à l'église de Saint-Barnabé, où elle remplissait tous ses devoirs de religion avec une piété angélique.
Une conduite si sage et si chrétienne ne tarda pas à lui mériter l'estime publique, et des jeunes gens d'un rang élevé songèrent à la demander en mariage ; mais Élisabeth avait fait un autre choix, et elle refusa constamment toutes les propositions qui lui furent adressées à ce sujet.
Elle obtint de son père la permission de se retirer chez une sœur qu'elle avait, et d'entrer dans le tiers-ordre des Servites.
Ce fut alors que cette sainte fille, après s'être liée à Dieu par le vœu de chasteté, entreprit un nouveau genre de vie plus parfaite encore que celui qu'elle menait dans la maison paternelle.
Sa prière était presque continuelle, et son ardeur pour la mortification si grande, qu'elle affligeait continuellement son corps par les jeûnes, le cilice et d'autres pratiques de pénitence.
La méditation des souffrances de Jésus-Christ et des douleurs de la sainte Vierge avait pour elle un attrait particulier.
Tous les jours elle se confessait et recevait la sainte Eucharistie.
Elle trouvait tant de consolation à réciter l'office canonial, qu'elle n'y manquait jamais.
Plusieurs jeunes personnes de familles nobles, touchées de l'exemple de ses vertus, voulurent se mettre sous sa conduite.
La servante de Dieu les forma si bien à la piété, qu'elles embrassèrent, à son imitation, le tiers-ordre des Servites, et donnèrent ainsi commencement à diverses réunions édifiantes, qui furent les fruits de sa charité et de son zèle.
Une vie si pure et si parfaite méritait les faveurs du ciel ; aussi cette sainte fille en obtint-elle de signalées. La mère de Dieu lui donna plusieurs fois des preuves sensibles de sa protection, et tous les écrivains qui ont écrit son histoire assurent qu'elle ne demandait rien par l'intercession de Marie qu'elle ne l'obtint aussitôt. Non seulement les habitants de Mantoue, mais les étrangers, en étaient persuadés ; on la regardait comme une excellente avocate auprès de Dieu et de la sainte Vierge, et on l'appelait communément l'intermédiaire de leurs bienfaits.
Les âmes véritablement humbles ne se laissent point éblouir par les marques d'estime qu'on leur donne et les honneurs qu'on leur rend. Telle fut aussi Élisabeth.
Quoique favorisée des dons du ciel et même de celui de prophétie, quoique devenue l'objet de la vénération de ses concitoyens, elle avait les plus bas sentiments d'elle-même et ne craignait pas de parler désavantageusement de sa personne, assurant qu'elle était vile, méprisable, et la créature du monde la plus criminelle.
Voilà quels étaient ses sentiments et son langage.
Elle persévéra jusqu'à la fin de ses jours dans cette humilité profonde.
Parvenue à l'âge de quarante ans, elle fut atteinte d'un violent mal d'entrailles dont elle mourut le dix-neuf février 1268.
On assure qu'elle avait eu le bonheur insigne de conserver la grâce-de son baptême, et sa sainte vie est bien propre à favoriser cette opinion.
Son corps, ainsi qu'elle l'avait ordonné, fut apporté à l'église de Saint-Barnabé, où bientôt il s'opéra de nombreux miracles par l'intercession de cette sainte fille.

Elle mena dans la maison de son père à Mantoue en Lombardie une vie consacrée à Dieu sous l’habit de l’Ordre des Servites de Marie, dans la plus grande dévotion à la Vierge Marie, s’approchant fréquemment de la sainte communion et s’appliquant assidûment à la liturgie des Heures et à la méditation des saintes Écritures.

"Elisabeth naît à Crémone vers 1428. Demeurant près de l’église des Servites, elle a souvent l’occasion de rencontrer les frères de notre Ordre, dont elle revêt l’Habit.





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