L'adoration eucharistique Bienheureuse Imelda Lambertini

L'adoration eucharistique
Bienheureuse Imelda Lambertini



La bienheureuse vierge Imelda Lambertini est communiée miraculeusement
« La carrière de cette jeune vierge ne fut pas de longue durée ; mais sa vertu a jeté un éclat si vif, que le temps qui s'est écoulé depuis sa mort n'a pu l'obscurcir. Elle naquit à Bologne, ville célèbre de l'Italie, en l'année 1324. Dès l'âge le plus tendre, Imelda montra une maturité d'esprit et un attrait pour la piété qui faisaient l'admiration de tout le monde. A l'âge de dix ans, déjà dégoûtée du monde et fuyant l'opulence de la maison paternelle, Imelda sollicita et obtint la permission d'entrer dans le monastère des dominicaines de SainteMadeleine, pour y vivre dans la pratique des vertus religieuses, en attendant qu'elle pût s'y consacrer à Dieu.
 « Heureuse de s'être mise à l'abri de la contagion du siècle, cette sainte enfant marcha avec courage dans les sentiers de la perfection. Son exactitude aux moindres observances régulières, son ardeur pour la mortification, son attention continuelle à veiller sur les moindres mouvements de son cœur, sa ferveur dans la prière, sa générosité dans l'accomplissement de ses devoirs les plus pénibles, la rendirent bientôt un modèle pour toute la communauté, et les sœurs confessaient qu'elle les surpassait toutes par sa vertu.
« Imelda avait surtout une très-grande dévotion envers l'adorable Sacrement de nos autels : elle en faisait chaque jour l'objet de ses pieuses méditations pendant la Messe, et les larmes qui coulaient alors de ses yeux prouvaient assez combien elle était sensiblement touchée de l'amour que le Sauveur nous témoigne dans cet auguste mystère.
Une chose l'affligeait vivement, c'était de n'avoir pas la permission de communier lorsque les religieuses approchaient de la sainte Table.
Son confesseur, faisant moins attention à sa vertu, à sa piété, à sa modestie et à sa sagesse, qu'à la faiblesse de son âge, avait jugé à propos de l'en tenir éloignée ; mais Notre-Seigneur ne tarda pas à répondre aux désirs ardents de sa jeune servante.
Il voulut montrer par un miracle éclatant qu'il regarde moins aux années qu'aux dispositions du cœur.
Un jour qu'Imelda, pendant la communion des religieuses, se livrait à la douleur, aux larmes, aux gémissements, parce qu'elle était privée du bonheur d'y participer, on vit descendre du ciel une hostie qui resta suspendue au-dessus de sa tête ; on comprend aisément combien son ardeur et ses désirs redoublèrent à la vue de ce prodige.
Les religieuses, qui s'aperçurent bientôt de la merveille, frappées d'étonnement, n'osaient en croire leurs yeux.
Cependant on avertit le chapelain, qui, s'étant approché, fut lui-même témoin du fait, et, ayant reçu la sainte hostie sur une patène, en communia la jeune vierge, puisque Jésus-Christ manifestait ainsi sa volonté de descendre dans ce cœur innocent.
Imelda, au comble de ses vœux, mais trop faible de corps pour soutenir la mesure de bonheur qu'elle éprouvait, ferma les yeux comme si elle s'était livrée à un doux sommeil, et rendit aussitôt son esprit à son Créateur, à l'âge de onze ans.
« Le bruit de son heureuse mort s'étant bientôt répandu, son nom devint célèbre par la vénération des fidèles et les nombreux miracles opérés par son intercession. Le 16 décembre 1826, le pape Léon XII permit à l'Ordre de Saint-Dominique de faire l'office de la bienheureuse Imelda, et d'en célébrer la fête le 16 septembre. >, (L'abbé Godescard. — Vie des Saints, t. xil.)




Imelda Lambertini

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