L'adoration eucharistique Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

L'adoration eucharistique
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

 


Sa première communion
« Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme ! Ce fut un baiser d’amour, je me sentais aimée, et je disais aussi : « Je vous aime, je me donne à Vous pour toujours ». Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices. Depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris. Ce jour-là, ce n’était plus un regard, mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, Il était le maître, le Roi (…). Le Ciel n’était-il pas dans mon âme ? » (Manuscrit A, 35e r)

« Quel doux souvenir j’ai gardé de cette seconde visite de Jésus ! Mes larmes coulent encore avec une ineffable douceur. Je me répétais à moi-même ces paroles de Saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi ! » Depuis cette communion, mon désir de recevoir le Bon Dieu devint de plus en plus grand ». (Manuscrit A, 36e r)

L'amour de l'eucharistie
« Pain Vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie O Mystère sacré ! que l’Amour a produit… Viens visiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie Rien que pour aujourd’hui.   Daigne m’unir à toi, vigne sainte et sacrée Et mon faible rameau te donnera son fruit Et je pourrai t’offrir une grappe dorée Seigneur, dès aujourd’hui. » (Mon chant d’aujourd’hui, Poésie 5)  
« Toi qui connais ma faiblesse extrême Tu ne crains pas de t’abaisser vers moi !Viens en mon cœur, ô blanche Hostie que j’aime, Viens en mon cœur, il aspire vers toi ! Ah ! je voudrais que ta bonté me laisse Mourir d’amour après cette faveur, Jésus ! entends le cri de ma tendresse Viens en mon cœur ! » (Poésie supplémentaire 8)
« Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie Où Jésus, mon Epoux, se voile par amour A ce Foyer Divin je vais puiser la vie Et là mon Doux Sauveur m’écoute nuit et jour Oh ! quel heureux instant lorsque dans ta tendresse Tu viens, mon Bien-Aimé, me transformer en toi Cette union d’amour, cette ineffable ivresse Voilà mon Ciel à moi !… » (Mon Ciel à Moi !…, Poésie 32)
« Tu veux me nourrir de ta divine substance, moi, pauvre petit être, qui rentrerais dans le néant si ton divin regard ne me donnait la vie à chaque instant… O Jésus ! laisse-moi dans l’excès de ma reconnaissance, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie… Comment veux-tu devant cette Folie, que mon cœur ne s’élance pas vers toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes… » (Manuscrit B, 5e v)

Souvenirs d'enfance
Thérèse a environ quatre ans, sa sœur Céline en a huit.
Céline (8 ans) disait un jour : “ Comment cela se fait-il que le bon Dieu peut être dans une si petite hostie ? ”
Thérèse (4 ans) répond alors : “ Ce n’est pas étonnant puisque le bon Dieu est tout puissant. ” - “ Qu’est ce que veut dire tout puissant ? ” - “ Mais c’est de faire tout ce qu’il veut !” (Ms A,10r°)

"O ma chérie, pense donc que Jésus est là dans le tabernacle exprès pour toi, pour toi seule, il brûle du désir d'entrer dans ton cœur..." (Lettre de Thérèse à sa sœur, LT 92)
Tous les après-midi, j’allais faire une petite promenade avec Papa, nous faisions ensemble notre visite au Saint Sacrement, visitant chaque jour une nouvelle église. (Ms A, 13v°)

J’aimais surtout les processions du Saint Sacrement, quelle joie de semer des fleurs sous les pas du Bon Dieu ! … mais avant de les y laisser tomber je les lançais le plus haut que je pouvais et je n’étais jamais aussi heureuse qu’en voyant mes roses effeuillées toucher l’Ostensoir sacré… (Ms A, 17r°)

Thérèse a douze ans ou treize ans. Son seul ami : Jésus au Saint Sacrement

Je montais à la tribune de la chapelle et je restais devant le Saint Sacrement jusqu’au moment où Papa venait me chercher, c’était ma seule consolation, Jésus n’était-il pas mon unique ami ? Je ne savais parler qu’à lui, les conversions avec les créatures, même les conversions pieuses me fatiguaient l’âme. Je sentais qu’il valait mieux parler à Dieu que de parler de Dieu, car il se mêle tant d’amour propre dans les conversions spirituelles. (Ms A, 41r°)

Le cantique de Céline (PN 18, strophe 10 (souvenirs d’enfance))
Oh ! que j’aimais Jésus-Hostie
Qui vint au matin de ma vie
Se fiancer à mon âme ravie
Oh ! que j’ouvris avec bonheur
Mon cœur !…

La basilique du Sacré Cœur à Paris



En rentrant à Lisieux (de son pèlerinage de Rome pour voir le Pape au sujet de son entrée au Carmel), elle envoya son bracelet d’or aux chapelains de Montmartre pour qu’il soit fondu pour faire partie du grand ostensoir, désir qui montre clairement le désire de Thérèse de veiller jour et nuit près de Jésus dans l’Eucharistie.
Note : L’ostensoir contient le bracelet en or de Thérèse est au Sacré-Cœur, à Paris, où Jésus au Très Saint Sacrement est perpétuellement adoré.
En savoir plus :


Thérèse de Lisieux s’endormait souvent à l’église, pendant l'adoration.
"Je devais me désoler de dormir pendant mes oraisons et mes actions de grâce ; eh bien, je ne me désole pas… Je pense que les petits enfants plaisent autant à leurs parents lorsqu’ils dorment que lorsqu’ils sont éveillés, je pense que pour faire des opérations les médecins endorment leurs malades. Enfin je pense que le Seigneur voit notre fragilité, qu’Il se souvient que nous ne sommes que poussière." 
Lettre à sœur Marie de l’Eucharistie (LT 234, 2 juin 1897)
A ma petite Sœur chérie, souvenir du beau jour où l’Époux de son âme daigne poser son signe sur le front qu'Il s'apprête à couronner un jour devant tous les Élus...
Autrefois le Ciel entier se réunit le 2 Juin, afin de contempler ce mystère d'amour : Jésus, le doux Jésus de l'Eucharistie se donnant pour la première fois à Marie. Il est là encore aujourd'hui ce beau Ciel compose des Anges et des Saints, il est là, contemplant avec ravissement : Marie se donnant à Jésus devant le monde étonné d'un sacrifice qu'il ne comprend pas. Ah ! s'il avait compris le regard que Jésus abaissa sur Marie au jour de sa première visite, il comprendrait aussi le signe mystérieux qu'elle veut recevoir aujourd'hui de Celui qui l'a blessée d'amour... Ce n'est plus le gracieux voile aux longs plis neigeux qui doit envelopper Marie de l'Eucharistie, c'est un sombre voile qui rappelle à l’Épouse de Jésus qu'elle est exilée, que son Époux n'est point un
Époux qui doit la conduire dans les fêtes, mais sur la montagne du Calvaire. Désormais, Marie ne doit plus rien regarder ici-bas, rien que le Dieu miséricordieux, Le JÉSUS de l'EUCHARISTIE !…
La petite Sr Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face

L'importance de la communion
“ Ce n’est pas pour rester dans le ciboire d’or que Dieu descend chaque jour du Ciel, c’est afin de trouver un autre Ciel qui lui est infiniment plus cher que le premier, le Ciel de notre âme, faite à son image, le temple vivant de l’adorable Trinité !… ” (Ms A, 48r°)

« Aigle Eternel, Tu veux me nourrir de ta divine substance, moi, pauvre petit être, qui rentrerait dans le néant si Ton divin regard ne me donnait la vie à chaque instant… Ô Jésus ! Laisse-moi dans l’excès de ma reconnaissance, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie. » (Ms B, p 231)

Mère Agnès de Jésus :
“ Un jour qu’elle (Thérèse, proche de sa mort) vint à la Messe et communia, je me mis à pleurer et ne pus aller aux Heures. Je la suivis dans sa cellule et je la verrai toujours, assise sur son petit banc et le dos appuyé sur la pauvre cloison de planches. Elle était exténuée et me regardait d’un air triste et si doux ! Mes larmes redoublèrent et devinant combien je la faisais souffrir, je lui en demandai pardon à genoux. Elle me répondit simplement : “ Ce n’est pas trop souffrir pour gagner une Communion !… ” 

Sœur Marie du Sacré-Cœur :
Au Carmel sa grande souffrance fut de ne pas communier tous les jours. Elle disait, quelque temps avant sa mort, à Mère Marie de Gonzague, qui avait peur de la Communion quotidienne :
“ Ma Mère, quand je serai au Ciel, je vous ferai changer d’avis. ”
C’est ce qui arriva. Après sa mort, l’aumônier nous donna la communion tous les jours et Mère Marie de Gonzague au lieu de se révolter comme autrefois, en fut très heureuse.

Lettre à Marie Guérin (LT 92, Jeudi 30 Mai 1889)
Ma petite sœur chérie
Tu as bien fait de m'écrire, j’ai tout compris... tout, tout, tout !…
Tu n’as pas fait l’ombre du mal, je sais si bien ce que sont ces sortes de tentations que je puis te l’assurer sans crainte, d'ailleurs Jésus me le dit au fond du cœur... Il faut mépriser toutes ces tentations, n'y faire aucune attention.
Faut-il te confier une chose qui m'a fait beaucoup de peine ?…
C'est que ma petite Marie a laissé ses communions... le jour de l'Ascension et le dernier jour du mois de Marie !... Oh ! que cela a fait de peine à Jésus !...
Il faut que le démon soit bien fin pour tromper ainsi une âme !... mais ne sais-tu pas, ma chérie, que c'est là tout le but de ses désirs. Il sait bien, le perfide, qu'il ne peut faire pécher une âme qui voudrait être toute à Jésus, aussi n'essaye-t-il que de le lui faire croire. C'est déjà beaucoup pour lui de mettre le trouble dans cette âme, mais pour sa rage il faut autre chose, il veut priver Jésus d'un tabernacle aimé, ne pouvant entrer dans ce sanctuaire, il veut du moins qu'il demeure vide et sans maître !... Hélas que deviendra ce pauvre cœur ?. . Quand le diable a réussi à éloigner une âme de la Sainte Communion il a tout gagné... Et Jésus pleure !...
O ma chérie, pense donc que Jésus est là dans le tabernacle exprès pour toi, pour toi seule,
il brûle du désir d'entrer dans ton cœur... Va, n'écoute pas le démon, moque-toi de lui et va sans crainte recevoir le Jésus de la paix et de l'amour !…
Mais je t'entends dire : “ Thérèse dit cela parce qu'elle ne sait pas... elle ne sait pas comme je le fais bien exprès... cela m'amuse... et puis je ne puis communier, puisque je crois faire un sacrilège, etc., etc., etc. ” Si, ta pauvre petite Thérèse sait bien, je te dis qu'elle devine tout, elle t'assure que tu peux aller sans crainte recevoir ton seul ami véritable... Elle aussi a passé par le martyre du scrupule mais Jésus lui a fait la grâce de communier quand même, alors même qu'elle croyait avoir fait de grands péchés... eh bien ! je t'assure qu'elle a reconnu que c'était le seul moyen de se débarrasser du démon, car quand il voit qu'il perd son temps il vous laisse tranquille !...
Non, il est IMPOSSIBLE qu’un cœur “ qui ne se repose qu'à la vue du tabernacle ” offense Jésus au point de ne pouvoir le recevoir. Ce qui offense Jésus, ce qui le blesse au cœur c’est le manque de confiance !...
Petite Sœur, avant de recevoir ta lettre je pressentais tes angoisses, mon cœur était uni à ton cœur, cette nuit dans mon rêve je tâchais de te consoler, mais hélas je ne pouvais y réussir !...
Je ne vais pas être plus heureuse aujourd'hui à moins que Jésus et la Sainte Vierge me viennent en aide ; j'espère que mon désir va être réalisé et que le dernier jour de son mois, la Sainte Vierge va guérir ma petite sœur chérie. Mais pour cela il faut prier, beaucoup prier, si tu pouvais mettre un cierge à Notre-Dame-des-Victoires... j'ai tant de confiance en elle ?...
Ton cœur est fait pour aimer Jésus, pour l'aimer passionnément, prie bien afin que les plus belles années de ta vie ne se passent pas en craintes chimériques.
Nous n'avons que les courts instants de notre vie pour aimer Jésus, le diable le sait bien, aussi tâche-t-il de la consumer en travaux inutiles...
Petite Sœur chérie, communie souvent, bien souvent... Voilà le seul remède si tu veux guérir, Jésus n'a pas mis pour rien cet attrait dans ton âme. (Je crois qu'il serait content si tu pouvais reprendre tes Communions manquées, car alors la victoire du démon serait moins grande puisqu'il n'aurait pu réussir à éloigner Jésus de ton cœur.) Ne crains pas d'aimer trop la Sainte Vierge, jamais tu ne l'aimeras assez, et Jésus sera bien content puisque la Ste Vierge est sa Mère.
Adieu petite Sœur, pardonne mon brouillon que je ne puis même relire, le temps me manquant, embrasse pour moi tous les miens.
Sr Thérèse de l'Enfant Jésus

Jeanne d’Arc (Récréations pieuses RP 3, Scène 6)
Thérèse compose une pièce sur Jeanne d’Arc.
Peu de temps avant le bûcher, Jean Massieu demande à Jeanne si elle a un dernier désir…
Oh ! oui, j'ai un désir et si vous pouviez m'obtenir la grâce que je souhaite, je vous en aurais une éternelle reconnaissance. Je voudrais avant de mourir recevoir une dernière fois la Sainte Communion... C'est Jésus caché sous les voiles de la blanche hostie qui pourra seul me donner la force de marcher à la mort... Quand je sentirai son Divin Cœur battre près du mien, il me semble
que le feu de son amour me fera supporter avec courage l'ardeur du bûcher...

Sacré Cœur et Eucharistie
Lettre à Marie Guérin (LT 109, fin juillet 1890)
Marie du Saint Sacrement !... ton nom te dit ta mission... Consoler Jésus, le faire aimer des âmes... Jésus est malade et il faut remarquer que la maladie de l'amour ne se guérit que par l'amour !... Marie, donne bien tout ton coeur à Jésus, il en a soif, il en est affamé, ton coeur, voilà ce qu'il ambitionne au point que pour l'avoir pour Lui, il consent à loger sous un réduit sale et obscur !... Ah ! comment ne pas aimer un ami qui se réduit à une si extrême indigence, comment oser alléguer encore sa pauvreté quand Jésus se rend semblable à sa Fiancée... Il était riche et il s'est fait pauvre pour unir sa pauvreté à la pauvreté de Marie du St Sacrement... Quel mystère d'amour !...

Rester caché pour trouver Jésus caché dans l'Eucharistie
Lettre à Mère Agnès de Jésus (LT 140, 20 février 1893)
Qu'il m'est doux de pouvoir vous donner ce nom !... Depuis longtemps déjà vous étiez ma Mère, mais c'était dans le secret du coeur que je donnais ce doux nom à celle qui était à la fois mon Ange gardien et ma Sœur ; aujourd'hui le bon Dieu vous a consacrée... vous êtes véritablement ma Mère et vous le serez pendant toute l'éternité... Oh ! que ce jour est beau pour votre enfant !... Le voile que Jésus a jeté sur cette journée la rend plus lumineuse encore à mes yeux, c'est le cachet de la face adorable, le parfum du bouquet mystérieux, qui est répandu sur vous. Sans doute il en sera toujours ainsi, “ celui dont le visage était caché ”, Celui qui est encore caché dans sa petite hostie blanche et qui ne se communique aux âmes que voilé, saura répandre
sur la vie entière de l'apôtre bien-aimée de sa divine Face un voile mystérieux que Lui seul pourra pénétrer !

Prières
“ Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. ” (Ms C, 24v°)
Prière à Jésus au tabernacle (Pri 7, 16 juillet 1895)
Jésus
Ô Dieu caché dans la prison du tabernacle ! c'est avec bonheur que je reviens près de vous chaque soir, afin de vous remercier des grâces que vous m'avez accordées et d'implorer mon pardon pour les fautes que j'ai commises pendant la journée qui vient de s'écouler comme un songe....
Ô Jésus ! que je serais heureuse si j'avais été bien fidèle, mais hélas ! souvent le soir je suis triste car je sens que j'aurais pu mieux répondre à vos grâces.... Si j'étais plus unie à Vous,
plus charitable avec mes sœurs, plus humble et plus mortifiée, j'aurais moins de peine à m'entretenir avec vous dans l'oraison. Cependant, ô mon Dieu ! bien loin de me décourager par la vue de mes misères, je viens à vous avec confiance, me souvenant que : “ Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. ” Je vous supplie donc de me guérir, de me pardonner, et moi je me souviendrai, Seigneur, “ que l'âme à laquelle vous avez remis davantage, doit aussi vous aimer plus que les autres !... ” Je vous offre tous les battements de mon cœur comme autant d'actes d'amour et de réparation et je les unis à vos mérites infinis. Je vous supplie, ô mon Divin Époux, d'être vous-même le Réparateur de mon âme, d'agir en moi sans tenir compte de mes résistances, enfin je ne veux plus avoir d'autre volonté que la vôtre ; et demain, avec le secours de votre grâce, je recommencerai une nouvelle vie dont chaque instant sera un acte d'amour et de renoncement.
Après être ainsi venue chaque soir au pied de votre Autel, j'arriverai enfin au dernier soir de ma vie, alors commencera pour moi le jour sans couchant de l’éternité où je me reposerai sur votre Divin Cœur des luttes de l’exil !…
Ainsi soit-il.

Prière pour obtenir l’humilité (Pri 20, paragraphe 2 et 3 , 16 juillet 1897)
Je veux m'abaisser humblement et soumettre ma volonté à celle de mes sœurs, ne les contredisant en rien et sans rechercher si elles ont, oui ou non, le droit de me commander.
Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait ce droit envers vous et cependant vous avez obéi non seulement à la Sainte Vierge et à St Joseph, mais encore à vos bourreaux. Maintenant c'est dans l'Hostie que je vous vois mettre le comble à vos anéantissements. Quelle n'est pas votre humilité ô divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos prêtres sans faire aucune distinction entre ceux qui vous aiment et ce qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans votre service… A leur appel vous descendez du ciel, ils peuvent avancer, retarder l’heure du St Sacrifice, toujours vous êtes prêt…
Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche Hostie que vous m'apparaissez doux et humble de cœur ! Pour m'enseigner l'humilité vous ne pouvez vous abaisser davantage, aussi je veux, afin de répondre à votre amour, désirer que mes soeurs me mettent toujours à la dernière place et bien me persuader que cette place est la mienne.
“ Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! ”
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