Paray le Monial
La chapelle de la Visitation
(Chapelle des apparitions)
La chapelle de la Visitation ou chapelle des apparitions est située rue de la Visitation.
Elle a été construite vers 1633 et a été restaurée pour accueillir les grands pèlerinages.
Carte postale de l'apparition de Jésus sur le Maître-autel
C'est dans cette chapelle que Jésus est apparu à Sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1673 et 1675.
Carte postale de la Châsse
La châsse contient un moulage de cire de Sainte Marguerite-Marie Alacoque qui recouvre ses ossements.
Carte postale de la châsse
Carte postale de la chapelle
Carte postale de la chapelle
Carte postale de la chapelle
Carte postale, Visite de Jean-Paul II
Autrefois, on pouvait visiter le jardin du monastère de la Visitation.
Le 10 juillet 1873, l'évêque d'Autun ferme le jardin.
Carte postale de la chapelle
Visite du Monastère de la Visitation (avant juillet 1873)
Carte postale de la chapelle
Je me suis étendu assez volontiers sur la basilique de Paray, parce
que la première elle frappe les regards du pèlerin pieux du Sacré-Cœur,
et parce que dans les visites qu’il aimera à y faire, il sera bien aise
d’avoir un guide qui le conduise et le renseigne.
Mais
à l’ombre de cette église, il y a un monument caché, tout imprégné
encore de la rosée du ciel, tout rempli des suavités du Cœur de Jésus. C’est le monastère de la Visitation de Sainte Marie, de la fondation de sainte Chantal et de la filiation du monastère de Bellecour, à Lyon.
Tout y a été conservé providentiellement. C’est absolument le même qu’au jour où la Bienheureuse s’y présenta pour la première fois.
Vous pourrez entrer avec respect dans le même parloir où elle entendit cette voix du Cœur de Jésus : C’est ici que je te veux !
Carte postale de l'apparition de Jésus sous le noisetier
Par une rare faveur, le monastère s’ouvrira exceptionnellement devant vos pas bénis. Vous irez vous agenouiller au berceau de noisetier, toujours le même, quant à la souche, que celui où Notre-Seigneur vint initier Marguerite-Marie à la science de la croix, la veille de sa profession religieuse.
Vous passerez ensuite, non sans une vive émotion, devant cette petite cour où Marguerite travaillait à genoux et en prière, quand elle vit et entendit les anges qui venaient l’inviter à s’unir à eux dans l’adoration du Cœur de Jésus.
Tout près, vous jetterez les yeux et enverrez un sentiment de votre cœur, vers une petite galerie en pierre, au-dessus du bûcher. C’est la qu’était le noviciat. C’est là qu’on retrouve encore quelques traces des peintures murales faites par les novices de Marguerite-Marie, pour orner le petit oratoire et la première image du Sacré-Cœur.
Carte postale de la 1ère chapelle élevée au Sacré-Cœur
Au fond du jardin, vous aimerez à prier dans la première chapelle élevée au Sacré-Cœur, en 1686, sous les regards de la Bienheureuse. C’est là le monument du triomphe du Cœur de Jésus à Paray, prélude de son triomphe, trop longtemps attendu, dans tout l’univers.
Dans une extase de plusieurs heures que Marguerite-Marie eut en ce lieu, elle jouissait, sans doute par anticipation, de ce grand triomphe réservé à nos jours éprouvés et si souvent annoncé par elle : "Il régnera ce divin Cœur !". Et nous lisons dans les archives de la Visitation, qu’avant la Révolution, on voyait les pèlerins pieux, tels, par exemple, que le bienheureux Benoît-Joseph Labre, qui ne pouvaient entrer dans le monastère, s’agenouiller sur le chemin, contre le mur extérieur de ce sanctuaire.
Dans le cloître, vous retrouverez le puits symbolique, près duquel Marguerite-Marie éprouva ce douloureux accident dont parle sa Vie et qui ne servit qu’à faire éclater sa patience et son courage.
Du cloître aussi vous saluerez l’angle méridional où reposa le corps de la Bienheureuse depuis 1830 jusqu’à sa béatification en 1865, et la petite fenêtre de l’endroit de l'infirmerie où elle mourut. Ce lieu a toujours été en vénération. Aujourd‘hui, c’est une riche chapelle, bénie, il y a quelques années, par Mgr de Marguerye, ancien évêque d’Autun. On conserve dans l’autel beaucoup de reliques et de souvenirs pieux de Marguerite-Marie.
Du cloître, si vous avez le bonheur d’y être introduit, vous pourrez pénétrer dans le chœur des Religieuses. Vous y vénérerez l’endroit précis où la Bienheureuse faisait à genoux l’heure sainte ; où elle passait des nuits entières en prière, immobile, abîmée dans la contemplation et l’amour de Dieu. C’est là qu’elle reçut le plus souvent les visites de l’époux de son âme, et la connaissance des tendresses et des volontés du Sacré-Cœur.
De cet endroit au grand autel de la chapelle publique s‘établissaient ces pourparlers du ciel avec la terre ; ces divines conférences où s’agitaient les intérêts de la gloire de Dieu et le salut du monde.
Il reste à vous conduire auprès du glorieux tom beau de la Bienheureuse Marguerite-Marie. Ses ossements, enveloppés séparément dans une sorte d’étui en drap d’or, ont été placés dans les membres correspondants d’une effigie en étoffe et en cire. Et cette effigie repose dans une triple châsse, savoir : la châsse en argent avec or et émaux, où est déposée l’effigie, l’autel qui renferme la châsse, et la chapelle elle-même. Ces objets sacrés sont à contempler : toute description est impuissante à les rendre.
Autour de l’autel, dix-huit lampes, suspendues à des lustres splendides, sont jour et nuit allumées dans ce grand sanctuaire.
Carte postale de la grille du couvent
Aujourd’hui, comme il est juste et raisonnable, l’autel principal est dédié au Sacré-Cœur ; et celui de la chapelle, au saint Cœur de Marie.
Au-dessous de la grille en fer qui sert d‘appui pour la communion, il y a d’un côté la chapelle de Saint Joseph et de l’autre celle de Saint-François de Sales.
La chapelle publique de la Visitation, malgré qu’elle paraisse neuve, est la même que du temps de la Bienheureuse.
Seulement, pour la rendre digne de son histoire et de sa destination sacrée, l‘habile architecte de Saint-Pierre de Mâcon, que l’art chrétien pleure depuis quelques semaines, M. Berthier, en a revêtu les murs du dehors et du dedans de cette belle enveloppe de pierre de taille à l’aide de laquelle il lui a imprimé un vrai cachet artistique qu’on est heureux d'y admirer. Il est impossible, et il est, je crois, inutile d’entrer dans plus de détails. Cela m’intéresserait guère les absents, et cela servirait de peu à ceux qui ont des yeux et qui sont présents.
Source : Livre "Album-guide des saints pèlerinages de Paray-le-Monial et de Verosvres" par François Cucherat
Carte postale de l'intérieur de la chapelle
Carte postale de la châsse et la grille
Carte postale de la chapelle de la Visitation
Les personnages de la fresque numérotés
7. Saint Paul
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