L'adoration eucharistique
Sainte Lidwine de Schiedam
Sainte Lidwine.
Voulez-vous
surmonter toutes les tentations que le démon, cet ennemi de votre
salut, vous suscite ? communiez souvent, et vous trouverez dans la
sainte communion toutes les grâces dont vous avez besoin. C'est ce
qu'éprouva sainte Lidwine.
Elle vint au monde en Hollande dans le XIVe siècle. Dès son enfance, elle eut beaucoup de piété ; à l'âge de douze ans elle se consacra à Dieu. Elle fut attaquée d'une complication de maux qui mit sa patience à l'épreuve. Dans cet état elle fut très-longtemps sans pouvoir prendre de repos ni de nourriture. Elle passa les trente dernières années de sa vie sans quitter le lit, et il y en eut sept durant lesquelles elle ne put remuer d'autres membres que la tête et le bras gauche. Pendant les quatre dernières années de sa maladie, elle eut peine à tenir contre la sensibilité de la nature.
Jean Pot, son confesseur, touché de ses souffrances, lui conseilla de méditer sur la Passion de Jésus-Christ.
Lidwine obéit, et bientôt il se fit en elle un grand changement. Elle ne trouva plus dans ses peines que douceur et consolation, tellement que loin de demander à Dieu sa guérison, elle lui demandait d'augmenter ses souffrances, pourvu qu'il lui accordât la patience. Quand elle parlait de Dieu et de ses miséricordes, elle le faisait avec tant d'onction qu'elle attendrissait les cœurs les plus insensibles.
Lidwine fit aussi un saint usage des épreuves et des tentations intérieures que Dieu lui envoya dans le temps du combat ; elle se fortifiait par la prière et par sa participation au corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Elle trouvait dans la divine Eucharistie un aliment continuel au feu sacré qui la consumait et à cette source de larmes qui coulait de ses yeux presque sans interruption.
Son humilité n'était pas moins admirable que ses autres vertus ; elle ne désirait rien tant que d'être inconnue au monde et méprisée de toutes les créatures.
Enfin, après un martyre de trente ans de maladie, elle alla recevoir la couronne éternelle promise à ceux qui ont souffert en vrais disciples de la croix, le 14 avril 1433.
Elle vint au monde en Hollande dans le XIVe siècle. Dès son enfance, elle eut beaucoup de piété ; à l'âge de douze ans elle se consacra à Dieu. Elle fut attaquée d'une complication de maux qui mit sa patience à l'épreuve. Dans cet état elle fut très-longtemps sans pouvoir prendre de repos ni de nourriture. Elle passa les trente dernières années de sa vie sans quitter le lit, et il y en eut sept durant lesquelles elle ne put remuer d'autres membres que la tête et le bras gauche. Pendant les quatre dernières années de sa maladie, elle eut peine à tenir contre la sensibilité de la nature.
Jean Pot, son confesseur, touché de ses souffrances, lui conseilla de méditer sur la Passion de Jésus-Christ.
Lidwine obéit, et bientôt il se fit en elle un grand changement. Elle ne trouva plus dans ses peines que douceur et consolation, tellement que loin de demander à Dieu sa guérison, elle lui demandait d'augmenter ses souffrances, pourvu qu'il lui accordât la patience. Quand elle parlait de Dieu et de ses miséricordes, elle le faisait avec tant d'onction qu'elle attendrissait les cœurs les plus insensibles.
Lidwine fit aussi un saint usage des épreuves et des tentations intérieures que Dieu lui envoya dans le temps du combat ; elle se fortifiait par la prière et par sa participation au corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Elle trouvait dans la divine Eucharistie un aliment continuel au feu sacré qui la consumait et à cette source de larmes qui coulait de ses yeux presque sans interruption.
Son humilité n'était pas moins admirable que ses autres vertus ; elle ne désirait rien tant que d'être inconnue au monde et méprisée de toutes les créatures.
Enfin, après un martyre de trente ans de maladie, elle alla recevoir la couronne éternelle promise à ceux qui ont souffert en vrais disciples de la croix, le 14 avril 1433.
Quelle
épreuve qu'une maladie de trente ans ! Mais sainte Lidwine communie
souvent, et pas une plainte ne sort de sa bouche ; elle trouve encore
dans la communion des remèdes contre ses tentations. Communiez donc
aussi le plus souvent que vous pourrez, et comme sainte Lidwine, vous
arriverez un jour à la bienheureuse éternité.
Source : Livre "Dévotion à la sainte Eucharistie en exemples, ou excellence des prières et ..." par Jean-Joseph Huguet
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