Cécile ou Cecilia Eusepi (1910 - 1928), était une laïque et militante catholique italienne, membre du tiers-ordre des Servites de Marie.
Elle est vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique.
Biographie
Cecilia Eusepi est née le 17 février 1910 à Monte Romano, de parents chrétiens.
Moins d'un mois et demi après sa naissance, son père meurt et la famille s'en va habiter chez l'oncle maternel à Nepi.
Issue d'une famille religieuse, on confie son éducation aux cisterciennes.
Elle reçoit sa première communion et sa confirmation à sept ans. Elle lit à dix ans la vie sainte Thérèse de Lisieux, et s'efforce de devenir sainte.
À douze ans, en 1922, elle intègre le Tiers-ordre des Servites de Marie, mais doit quitter le monastère pour cause de maladie, et adhère à l'Action catholique.
Elle
peut cependant intégrer à Pistoia le noviciat des religieuses du
Tiers-ordre des Servites de Marie à treize ans et demi en 1923.
Mais sa maladie s'aggrave et elle doit revenir chez elle trois ans après, en 1926.
À l'été 1926, on lui diagnostique une maladie pulmonaire. Elle supporte cette épreuve en intensifiant sa vie spirituelle.
Dès lors, elle décide de passer le restant de sa vie à sauver des âmes par la prière et des sacrifices, et par l'offrande d'elle-même.
Elle s'appuie sur la contemplation, et sur l'eucharistie quotidienne.
En 1927, son confesseur lui demande d'écrire son autobiographie, qui sera intitulée Storia di un Pagliaccio, qui constitue son héritage spirituel.
Cecilia Eusepi meurt le 1er octobre 1928, à l'âge de 18 ans et demi, à Nepi dans la province de Viterbe.
Béatification et canonisation
Sa
cause en béatification et canonisation est ouverte en 1944. Après
l'étude de ce qu'a écrit Cecilia Eusepi, le « décret sur les écrits »
est signé le 22 novembre 1946.
L'introduction de la cause est décrétée le 23 janvier 1954.
Neuf ans après, le décret du 12 juillet 1963 atteste la validité des procès.
Dans
le cadre de l'étude sur ses vertus, pour savoir si elle a pratiqué les
vertus catholiques à un degré héroïque, une objection est soulevée à
propos de son âge.
Le
promoteur de la foi se base sur le fait qu'étant requis dix ans
d'exercice héroïque des vertus, Cécile Eusepi aurait dû exercer
héroïquement ces vertus à partir de neuf ans, à un âge où il estime
qu'un jeune n'a pas la maturité suffisante.
Le promoteur de la cause répond que « ce
n'est pas seulement une question d'âge, surtout parce que, dans le cas
de Cécile, on a toujours souligné son équilibre et sa clairvoyance qui
la rendaient sans aucun doute plus mûre que son âge ».
Le 1er juin 1987, le pape Jean-Paul II reconnaît l'héroïcité de ses vertus et lui attribue le titre de vénérable.
Sa
béatification est célébrée le 17 juin 2012 à Nepi par le cardinal
Angelo Amato, représentant le pape Benoît XVI. Cecilia Eusepi est ainsi
proclamée bienheureuse.
La fête liturgique de la bienheureuse Cecilia Eusepi est fixée au 1er octobre.
Écrits
Ven. Cecilia Eusepi, Autobiografia e Diario, Postulazione OSM, Roma 1991.
Carte postale de Willies, l'oratoire Notre-Dame de Champiau
L'oratoire Notre-Dame de Champiau se situe à l'entrée du chemin Sainte Hiltrude.
Cet oratoire se trouvait autrefois au milieu des prairies, non loin de son emplacement actuel.
Il a été déplacé et restauré.
Il
est dédié à Notre-Dame de Walcourt mais lors de sa restauration il fut
apposé une plaque de marbre sur laquelle on inscrivit une dédicace liée
au lieu : N.D de Champiau.
L'église Saint-Charles-Borromée (allemand : Karlskirche) est une église située sur la Karlsplatz de Vienne.
C'est l'un des plus beaux exemples d'architecture baroque du XVIIIe siècle en Europe Centrale.
Historique
On
la doit à l'architecte autrichien Johann Bernhard Fischer von Erlach
qui en dessine les plans et en supervise la construction de 1716 à sa
mort en 1723. Son fils Joseph Emanuel Fischer von Erlach prend la suite
et l'achève en 1737.
Le bâtiment est une église votive, commandée en 1713 par l'empereur Charles VI à la suite d'une épidémie de peste.
Elle
est alors dédiée à saint Charles Borromée, évêque canonisé en 1610, qui
porta secours aux malades lors de la peste de 1576 à Milan.
Description
La façade est marquée en son centre par un portique à six colonnes, à fronton triangulaire sur lequel on peut lire :
VOTA MEA REDDAM IN CONSPECTV TIMENTIVM DEVM
Elle est entourée de deux colonnes ; aux extrémités, deux tours coiffées de clochers bulbeux.
Derrière, s'élève la coupole à haut tambour, percée de fenêtres et de plans elliptiques, surmontée d'un lanternon.
Le style de cette église associe des éléments fortement inspirés des monuments de Rome et de l'architecture italienne du XVIIe siècle :
les deux colonnes historiées encadrant le portique d'entrée rappellent
la colonne Trajane, et le dôme fait référence à celui de Saint-Pierre ou
encore à l'église Sainte-Agnès à Rome.
Les
colonnes sont érigées pour manifester la grandeur impériale de Vienne,
capitale des Habsbourg, dont le mécénat est visible par la présence
d'aigles (leur emblème) au sommet des dites colonnes. Ainsi le
Saint-Empire romain germanique se place clairement dans la lignée de
l'Empire romain.
L'ensemble,
caractéristique de l'architecture baroque de par son jeu entre la
concavité et la convexité et son abondant décor sculpté, s'impose par sa
monumentalité.
Intercession de saint Charles Borromée soutenu par la Vierge Marie, fresque de Johann Michael Rottmayr
Sainte Walburge est une église de la ville belge de Furnes.
L'église est issue d'une chapelle funéraire de Burg et a été convertie
pour la première fois en une église romane dédiée à Notre-Dame.
Peut-être
qu'au 10ème siècle l'église aurait reçu les reliques de Sainte
Walburge, de sorte que son nom a été changé en église de Sainte Walburge
vers 1100.
Vraisemblablement
par Diederik d’Alsace, une relique a été obtenue de la Sainte-Croix,
qui a marqué le début d’une fraternité et d’une procession jusqu’au 20e
siècle.
L'église avait un chapitre avec trente canons.
Entre les XIIIe et XIVe siècles, l’église a été détruite par un incendie et reconstruite dans le style gothique primitif.
La construction de la tour ouest a commencé, mais celle-ci n’a jamais été achevée.
Il
a été utilisé pendant un certain temps comme lieu de stockage de la
poudre à canon, puis converti en réservoir d’eau de pluie (Citerne).
L'église a été achevée au début du 20ème siècle avec des bas-côtés et
une petite nef, selon les plans de l'architecte Auguste Van Assche de
Gand. En été, des concerts d'orgue sont donnés à l'orgue.
Intérieur
Dans l'église, entre autres choses, Christ lave de son sang les âmes du purgatoire exemptes de Vigor Boucquet.
L'église
Sant'Anastasia est une église gothique dominicaine située dans la
vieille ville de Vérone en Italie, près du pont de pierre.
Situation
Elle se situe dans le centre historique de Vérone à proximité de la cathédrale et de l’Adige près du pont de pierre.
La place, qui porte le nom de Santa Anatasia, est commune à l’Arca di
Castelbarco tombeau de Guglielmo da Castelbarco, et à l’église San
Giorgetto o San Pietro Martire.
À
gauche, de la façade, on trouve la cour intérieure du conservatoire de
musique qui s'ouvre sur la place par une arche où se trouve la belle
arche de sépulcrale Guillaume de Castelbarco.
Ceci
est le premier exemple d'arche monumentale appelée "canopée" qui,
quelques années plus tard, devait inspirer la dynastie des Della Scala,
seigneurs du XIVe siècle à Vérone.
Piazza Sant'Anastasia
Tombeau de Guglielmo da Castelbarco
Bas-relief avec Pierre de Vérone prêchant
Bas-relief avec le martyr de Pierre de Vérone
Historique
L'église
actuelle, construite entre 1280 et 1400, a été dessinée par les frères
dominicains Fra' Benvenuto da Imola et Fra' Nicola da Imola. Son plan
est similaire à celui de la basilique San Zanipolo de Venise.
Elle
tient son nom d'un temple préexistant bâti par Théodoric le Grand sur
les fondations desquelles elle s'est établie. Depuis 1307, elle est
également dédiée à Pierre de Vérone, martyr et saint patron de la ville.
Consacrée seulement en 1471, elle fut la possession des dominicains jusqu'en 1808. Le campanile, haut de 72 m comportait quatre cloches en 1460.
Extérieur
La façade
La
structure de la façade est divisée en trois sections correspondant aux
divisions internes de la nef. La façade en brique de terre cuite devait
recevoir un parement de marbre mais est resté inachevée. L'église a été
construite par les Dominicains et a une structure similaire à la
basilique San Zanipolo à Venise, appartenant au même ordre et construit
presque simultanément.
Intérieur
L'intérieur
est divisé en trois nefs réunies par des voûtes croisées. Les allées
sont séparées par deux ensembles de six colonnes de marbre rouge de
Vérone avec des chapiteaux gothiques.
Le
sol est toujours l'original de 1444 et est en trois couleurs : blanc et
noir, qui rappellent les moines dominicains, et le rouge qui rappelle
que l'église est dédiée à saint Pierre de Vérone, martyr. Au centre de
l'église devant le chœur, une rosace en marbre aux trois couleurs montre
les armes des dominicains.
Une
caractéristique de l'église est les deux bénitiers à côté des premières
colonnes. Les vasques sont soutenues par des bossus moustachus. Celui
de gauche avec ses mains posées sur ses genoux, celui de droite, une
main posée sur la tête. La statue du bossu de gauche est attribuée à
Gabriele Caliari père de Paolo Veronese, la statue de droite (également
appelée "Pasquino" parce qu'il est entré dans la basilique le dimanche
de Pâques 1591) est de Paolo Orefice. Le plafond de la nef porte la date
de 1437, il présente des images les frères dominicains dont Pierre de
Vérone.
La Nef
Le Bossu de Paolo Orefice
Le Bossu par Gabriele Caliari
Le plafond
Les armes des dominicains
Côté droit de la nef
En partant de l'entrée
Autel Fregoso
L'autel,
est dédié au Rédempteur, à la mémoire du capitaine de l'armée de
Venise, le génois Giano Fregoso mort en 1529. Il est sculpté par Danese
Cattaneo (1512-1572) originaire de Carrare et élève de Sansovino. La
conception et les formes de l'autel et du retable ont probablement été
fournies par Andrea Palladio, un ami de Cattaneo. Ce travail a également
été célébré par Giorgio Vasari dans son ouvrage " vite de' più
eccellenti pittori, scultori e architettori". Au centre du retable la
statue du Christ ressuscité, à sa droite Giano Fregoso est représenté en
armure avec le manteau des soldats romains, et met sa main sur son
épée. À gauche du Christ l'allégorie de la Vertu militaire, personnifiée
en Minerve appuyé sur un bouclier. Sur son armure elle porte une
devise : potius mori quam foedari ( «Mieux vaut mourir que d'être
déshonoré»).
L'autel de saint Vincent Ferrier
Le
tableau du retable représentant le saint dominicain Vincent Ferrier est
de Pietro Antonio Rotari, tandis que les sculptures en marbre sont de
Pietro da Porlezza cousin de l'architecte Michele Sanmicheli. Les
fresques, antérieures à la partie haute, sont de Liberale da Verona.
Autel Bevilacqua-Lazise
L'autel
est dédié à l'assomption de la Vierge. Le groupe de marbre est l'œuvre
d'Orazio Marinali et la bande autour de l'autel de marbre est l'œuvre de
Pietro da Porlezza. Tout autour les fresques de Liberale da Verona.
Autel Pindemonte
L'autel
qui date de 1541 est dédié à saint Martin. Le tableau du retable
représentant saint Martin est de Giovan Francesco Caroto.
Le retable de Liberale da Verona
À
gauche de la porte d'entrée latérale de la basilique le tableau du
retable probablement peint en 1463 est une huile sur toile de Liberale
da Verona, représentant sainte Madeleine, sainte Catherine et sainte
Toscane.
L'autel Mazzoleni
Autel
datant de 1592, le tableau du retable est du peintre, Giovanni Ceffis,
il représente Rose de Lima, le pape Pie V et d'autres saints
dominicains.
La chapelle du crucifix
C'est
la partie la plus ancienne du bâtiment. Elle est érigée sur le
fondation de la première église consacrée à sainte Anastasie. Elle
contient les fonts baptismaux. Le crucifix en bois date du milieu du XVe siècle. À sa gauche le monument funéraire de Gianessello da Folgari (1427) en pierre peinte.
L'autel Centrego
Le
tableau du retable montre une œuvre importante du peintre véronais
Girolamo dai Libri : Vierge en majesté entre Thomas d'Aquin et saint
Augustin.
Le retable de l'autel Fregoso
Autel de saint Vincent Ferrier
L'autel de Bevilacqua-Lazise
Autel Pindemonte
Retable de Liberale da Verona
Autel Mazzoleni
La chapelle du crucifix
Vierge en majesté entre Thomas d'Aquin et saint Augustin
Côté gauche de la nef
L'autel Boldieri.
Cet autel est remarquable par son retable en pierre sculptée et peinte du XVe siècle.
Il est dédié à saint Pierre Martyr. Au dessus une Vierge à l'enfant et
sur le registre inférieur une statue de saint Sébastien, de saint Pierre
de Vérone et saint Roch. Notez que la statue de saint Pierre de Vérone
tient dans la main un modèle de la ville de Vérone. Tout autour des
fragments de fresque, par Antonio Badile II (1424-1507).
Autel Faella
Dédié
à saint Érasme qui fut le premier évêque de Formia. "Le rédempteur
entre saint Érasme et Georges est l’œuvre de Niccolò Giolfino.
Autel de Raymond de Peñafort
L'autel
est dédié au grand saint dominicain Raymond de Peñafort; le tableau du
retable, qui le représente, a été commencé par Felice Riccio et fini par
Alessandro Turchi.
Le monument funéraire du mathématicien Pietro Cossali
L'autel Miniscalchi 1436
Le tableau du retable représentant la descente du Saint-Esprit de Niccolò Giolfino. La lunette est de Francesco Morone.
L'orgue
Il
a été construit en 1625. Le buffet, par Andrea Scudellino, représente
des papes et des saints dominicains. Le mécanisme est du facteur d'orgue
Domenico Farinatide Vérone.
L'autel Boldieri
Le retable de l'autel Boldieri
Autel de Raymond de Peñafort : tableau du retable
Monument à Pietro Cossali
Autel Miniscalchi
L'orgue
La chapelle du Rosaire
La chapelle du Rosaire (1585 - 1596). Construite pour célébrer la victoire de Lépante (1571) par Domenico Curtoni (fin du XVIe - début du XVIIe siècle)
Neveu de l'architecte Michele Sanmicheli. Au-dessus de l'autel : la
Vierge d'humilité avec les saints Pierre martyr et Dominique et les
donateurs : Cangrande II della Scala et son épouse Élisabeth de Bavière,
tableau de Lorenzo Veneziano (seconde moitié du XIVe siècle.
La chapelle est couverte par un dôme largement éclairé et enluminé d'un
plafond baroque. À chaque angle de la balustrade entourant l'autel: une
statue en marbre du sculpteur Gabriele Brunelli de Bologne, à gauche
"la foi" à droite "la prière".
Sur
le mur de droite un tableau de Claudio Ridolfi : La Flagellation ; sur le
mur de gauche l'agonie au mont des oliviers par Pietro Bernardi.
La chapelle du Rosaire
L'autel et le retable de la chapelle du rosaire
Le plafond baroque
Statue en marbre : "la foi" par Gabriele Brunelli
Statue en marbre : "la prière" par Gabriele Brunelli
La Flagellation par Claudio Ridolfi
l'agonie au mont des oliviers par Pietro Bernardi
Bras gauche du transept
Sur le côté gauche une œuvre majeure de Francesco Morone Saint Paul, saint Denis, Marie-Madeleine et les dévots.
Le
porche de la chapelle Guisti, encadré des fresques dues au Second
Maître de San Zeno dont la plus connue à la partie basse qui montre
Saint Georges présentant Jacopo Beccucci à la Vierge à l'enfant.
Au
dessus du porche trois tableaux : L'assomption entre saint Nicolas et
sainte Cécile' par Alessandro Turchi, un tableau de grande taille de
Paolo Farinati représentant La Descente de la Croix, un tableau de Paolo
Farinati représentant Le Miracle de saint Hyacinthe.
Saint Paul, saint Denis, Marie-Madeleine et les dévots
Entrée de la chapelle Giusti
L'assomption entre saint Nicolas et sainte Cécile
La Descente de la Croix
Le Miracle de saint Hyacinthe
Intérieur de la chapelle Giusti
La chapelle Giusti
La
chapelle Giusti a été aménagée en 1452. Les vitraux datent de 1460. Les
remarquables stalles en bois sont l'œuvre du maître Lorenzo di Santa
Cecilia réalisées entre 1491 et 1493. Initialement ces stalles étaient
devant le chœur de la basilique, elles ont été déplacées en 1591 dans la
chapelle absidiale centrale puis, en 1942, transférées dans la chapelle
actuelle. L'autel est dédié à saint Vincent et date de 1647. Le tableau
du retable est de Felice Riccio, vers 1598. Il représentant une Vierge à
l'Enfant avec sainte Anne, saints Augustin, Jérôme, Maxime, Grégoire et
Vincent Ferrer. L'orgue de chœur du XVIIIe siècle provient de l'église de Santa Maria in Chiavica ; il a été placé là en 1971.
Le chœur
Le Chevet
Le
maître-autel a été refait en 1952. Sur le mur de droite une fresque le
Jugement Dernier attribué à Turone di Maxio vers 1360. Sur le côté
gauche le monument à Cortesia Serego par Niccolò di Pietro Lamberti.
La chapelle Pellegrini
les
murs sont décorés de 24 pièces de terres cuites représentant des scènes
de la vie du Christ, réalisées par Michele da Firenze en 1435.
L'extérieur de l'arche supérieure est décorée d'une fresque de Pisanello
représentant Saint Georges et la Princesse.