Légendes, coutumes
et croyances populaires
Décès
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Des taches en forme de croix remarquées sur le linge ou dans un
appartement, sont autant de signes, pour les habitants de Cornimont, de
la perte prochaine d'un parent ou d'un ami : malheur qui ne peut manquer
d'arriver incessamment, aussi dans une maison, si, comme on le croit à
Sapois, le corps d'une personne récemment décédée reste encore longtemps
mou et flexible.
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Dans "plusieurs communes on est encore persuadé qu'un enfant au berceau
ne peut convenablement mourir, si, avant d'expirer, il n'a pas reçu la
bénédiction de son parrain et de sa marraine qu'on a toujours soin
d’appeler pour ce triste moment.
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A Lay-saint-Rémi, arrondissement de Toul, quand une personne est
malade, on prend, dit M. Lepage (La Meurthe statistique, historique et
administrative), un linge à son usage et on lui fait toucher les
reliques de saint Léger puis on se rend à une fontaine sous l'invocation
de ce saint, située à vingt mètres de l'église et on étend ce linge :
s'il surnage, la personne indisposée est sauvée.
- Malgré les sévères défenses du concile de Carthage, tenu en 397, et les ordonnances générales du diocèse de Toul, de l'année 1638, à tous prêtres de baptiser les enfants morts-nés, à peine de suspension, et aux ermites d'être expulsés de leurs ermitages et de censures ecclésiastiques, on voit par un mandement de Dom Mathieu Petitdidier, abbé de Senones, publié en 1708, que c'était encore l'usage à cette époque de porter des enfants dans cet état à l'ermitage de Notre-Dame-de-la-mer et ailleurs, afin d'y recevoir le baptême, sous le prétexte, dit ce pieux prélat, que dans ce lieu ils donneront quelques signes de vie d'autant, ajoute-t-il, qu'il n'y a dans cette coutume que de la tromperie et qu'il n'est point permis de baptiser les morts.
L'administration de ce sacrement avait lieu aussi comme nous l'apprend M. Lepage, à un puits creusé sous les murs de la vieille chapelle de sainte Catherine, près de Moucheux, annexe de Joville, arrondissement de Château-Salins, dont les eaux pures et limpides jouissaient également de la vertu de faire revivre les enfants morts sans avoir reçu le baptême.
Les status synodaux du diocèse d'Amiens, de l'année 1696, attestent l'existence d'une semblable superstition dans la Picardie.
L'article 8 du chapitre IV, défendait de porter les enfants morts à un lieu nommé Répit, peut-être quelque cromlech ou dolmen druidique ancien, dans l'espérance qu'ils y recouvreront la vie pour être ensuite ondoyés par un prêtre.
Les pratiques superstitieuses que blâment le sage abbé de Senones et l'évêque d’Amiens, se rattachent sûrement au souvenir des pratiques du vieux culte des lacs, des fontaines et des ruisseaux, proscrit, comme nous aurons encore occasion de le dire ailleurs, par des canons des conciles et des capitulaires de nos premiers rois chrétiens.
- Malgré les sévères défenses du concile de Carthage, tenu en 397, et les ordonnances générales du diocèse de Toul, de l'année 1638, à tous prêtres de baptiser les enfants morts-nés, à peine de suspension, et aux ermites d'être expulsés de leurs ermitages et de censures ecclésiastiques, on voit par un mandement de Dom Mathieu Petitdidier, abbé de Senones, publié en 1708, que c'était encore l'usage à cette époque de porter des enfants dans cet état à l'ermitage de Notre-Dame-de-la-mer et ailleurs, afin d'y recevoir le baptême, sous le prétexte, dit ce pieux prélat, que dans ce lieu ils donneront quelques signes de vie d'autant, ajoute-t-il, qu'il n'y a dans cette coutume que de la tromperie et qu'il n'est point permis de baptiser les morts.
L'administration de ce sacrement avait lieu aussi comme nous l'apprend M. Lepage, à un puits creusé sous les murs de la vieille chapelle de sainte Catherine, près de Moucheux, annexe de Joville, arrondissement de Château-Salins, dont les eaux pures et limpides jouissaient également de la vertu de faire revivre les enfants morts sans avoir reçu le baptême.
Les status synodaux du diocèse d'Amiens, de l'année 1696, attestent l'existence d'une semblable superstition dans la Picardie.
L'article 8 du chapitre IV, défendait de porter les enfants morts à un lieu nommé Répit, peut-être quelque cromlech ou dolmen druidique ancien, dans l'espérance qu'ils y recouvreront la vie pour être ensuite ondoyés par un prêtre.
Les pratiques superstitieuses que blâment le sage abbé de Senones et l'évêque d’Amiens, se rattachent sûrement au souvenir des pratiques du vieux culte des lacs, des fontaines et des ruisseaux, proscrit, comme nous aurons encore occasion de le dire ailleurs, par des canons des conciles et des capitulaires de nos premiers rois chrétiens.
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Aussitôt qu'une personne est décédée, les parents et les amis qui
l'entourent et qui avaient placé un cierge béni dans ses mains pendant
son agonie, s'empressent toujours, comme au temps des premiers
chrétiens, de lui fermer la bouche et les yeux.
Ce
pieux devoir de l'amitié rempli, à Labresse et dans quelques communes,
on va annoncer aux mouches à miel la perte qu'elles viennent de faire,
en leur disant comme on le fait encore à Fresse : vous n'avez plus de
maître. Si on ne le faisait pas, elles mourraient elles-mêmes dans
l'année ; on place aussi une petite croix en étoffe noire sur le rucher,
afin de leur faire porter le deuil et de les faire participer aux
tristesses du foyer domestique.
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On couvre ensuite d'un voile toutes les glaces, on arrête toutes les
horloges pour indiquer qu'elles n’ont plus d'heures à marquer pour le
défunt, et on jette hors de la maison l'eau que contiennent tous les
vases qui s'y trouvent, dans la persuasion que si on négligeait cette
pratique, l'âme de la personne décédée ne manquerait pas de se servir de
cette eau pour se laver trois fois avant d’aller dans l'autre monde, et
dans la crainte aussi, disent les habitants de Plainfaing (Statistique
de Vosges, vol. II), qu'elle ne vienne à s'y noyer ; superstition qui
existe encore dans la Bretagne, suivant M. de La Villemarqué (Chants
populaires de cette province, in-12, page 283), ou l'on vide les cruches
d'eau et de lait de peur, dit-on, que l'âme du défunt n’éprouve un
pareil malheur.
A
Raon-aux-Bois, on prétend que c'est par un motif de charité que l'on
doit répandre l'eau de tous les vases et que cette opération est faite
pour ne pas voir dans son cristal transparent le combat de l'âme du mort
avec le diable et le succès de ce dernier.
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Dans la commune du Val-d’Ajol, il était autrefois d'usage de sonner
toutes les cloches en volée au décès d'un enfant, quelque fut la classe à
laquelle sa famille appartenait. Cette sonnerie était appelée la
renanaïe, c'est-à-dire nouvelle naissance, de renasco, renatus, renaître,
pratique conforme au dogme du christianisme qui regarde la mort comme
une naissance pour le ciel. La plus grosse cloche était sonnée pour
indiquer le décès d'un homme, la seconde pour celui d'une femme, et deux
petites cloches servaient pour l'obit des impubères des deux sexes
(Jean-Claude des Charrières, Histoire manuscrite de la paroisse du
Val-d'Ajol, chap. 66).
A Labresse, à Raon-aux-Bois, à Saulxures et dans plusieurs autres communes de l'arrondissement de Remiremont,
à Haillainville, canton de Châtel, aussitôt que quelqu’un est décédé on
enlève la paille ou seulement une poignée de la paille de son lit et on
va immédiatement la brûler à l'embranchement de plusieurs chemins. Les
personnes qui sont chargées de cette opération ne manquent point encore
d'examiner à genoux de quel côté la fumée se dirige, dans la persuasion
que la première personne qui mourra ensuite dans le village appartiendra
à la famille habitant la maison vers laquelle cette fumée aura plus
particulièrement pris sa direction.
On
dit à Gerbamont qu’après que la paille est entièrement brûlée, on
aperçoit sur sa cendre l'empreinte du pas de quelqu’un et que c'est d'un
mauvais présage quand la pointe de ce pas est tournée vers une
habitation. Cette croyance ne se rattacherait-elle pas à celle qui est
indiquée dans un sermon de saint Eloy, évêque de Noyon, mort en 653,
cité par M. Clouet (Histoire ecclésiastique de la province de Trèves,
page 855), lorsqu'il prescrit de brûler les figures de pieds d'hommes,
que la superstition plaçait aux endroits où se croisent des routes.
A
Rochesson, l'incinération de cette paille aux mêmes lieux est destinée,
dit-on, à rappeler à chaque passant le souvenir de la personne qui
vient de décéder et à l'engager à ne pas oublier de dire une prière pour
le repos de son âme, ou au moins de prononcer un "requiescat in pace"
en sa faveur, chaque fois qu'il passera cet endroit.
L'usage
de brûler la paille du lit d'un mort sur un grand chemin est général
dans la Bourgogne, suivant M. Monnier (Vestiges d'antiquité observés
dans le Jurassien, notice insérée dans le 4ème volume, 1ère série des
mémoires de la société des antiquaires de France), et est un reste de la
coutume de l'incinération des corps morts.
Dans
la religion des Scandinaves, si la fumée des sacrifices s’élevait droit
vers le ciel, c'était un signe de succès ; au contraire, si elle
restait comme suspendue à l'imitation d'un nuage, on en tirait un
pronostic de malheur (X. Marmier, Lettres sur le Nord). Cette
superstition est signalée également dans le XVIIe canon de l'indiculus
superstitionum et paganiarum, du concile tenu à Leptine, en 743, relatif
à la pratique de présager l'avenir par la manière dont la fumée
s'élevait du foyer : si elle montait verticalement, on en tirait un
heureux présage, et un mauvais si elle en sortait obliquement.
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Au décès d'un adulte, on invite tous les enfants du voisinage à venir
le veiller. C'est ordinairement pour eux une nuit de plaisirs et
d'amusements pendant laquelle on les régale, vers minuit, avec du
laitage sucré et quelques gâteaux.
A
la mort d'une personne plus âgée, on est persuadé à Cornimont que,
pendant la nuit consacrée à la veiller, son âme se réjouit dans l'autre
monde ; est-ce pour la féliciter de son bonheur que, dans la vallée de
la Moselle et dans plusieurs autres communes limitrophes, on se livre
prés du lit mortuaire à une folle joie et à des jeux bruyants excités
par une grande quantité de tranches de pain grillé trempées dans du vin
chaud sucré et de liqueurs fortes offertes aux nombreuses personnes,
toujours empressées de venir remplir ce devoir de l'amitié et de bon
voisinage ?
On
sait que chez les Romains les funérailles étaient suivies de banquets,
de festins, de jeux, de danses et de musique instrumentale, afin de se
réjouir également du passage du défunt à une vie plus heureuse.
Hérodote, liv. II, parag. 78, cité par Goguet (De l'origine des lois,
des arts et des sciences, et de leurs progrès chez les anciens peuples,
Paris, 1820 , volume I, page 370), dit qu'aux festins qui se font chez
les riches (en Egypte) «on porte après le repas, autour de la salle, un
cercueil avec une figure en bois si bien travaillée et si bien peinte
qu'elle représente parfaitement un mort ; elle n’a qu'une coudée au
plus. On la montre à tous les convives tour à tour, en leur disant :
jetez les yeux sur cet homme, vous lui ressemblerez après votre mort,
buvez donc maintenant et vous divertissez.
Au
Val-d'Ajol, on donne encore à ces veillées funèbres le nom de plaît,
vraisemblablement du mot latin placitum, parce que les personnes qui y
assistent forment une assemblée, un plaid, où l’on s'entretient du
mérite, des qualités et souvent des défauts des défunts.
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Il n'y a pas fort longtemps qu’on plaçait encore (sûrement à l'insu de
MM. les curés), dans les mains des enfants décédés une petite boule
(bulla) ou chique, et un liard, monnaie de la valeur d'un centime.
C'était l’obole ou le triens destiné chez les anciens au paiement du
passage redoutable du Stix. Aujourd'hui encore les femmes de la commune
de Sapois ne manquent pas, quand elles ensevelissent un enfant décédé
dans la quinzaine de Pâques, de mettre dans ses mains un œuf teint,
afin, dit-on, qu’il puisse avoir le plaisir de le jouer avec ceux de ses
camarades qui l'ont ont précédé dans l’autre monde. Dans quelques
villages on place encore comme dans le pays de Gex, et peut-être aussi
comme ailleurs, entre les mains des personnes qui savaient lire, un
livre de prières, et dans le cas contraire, leur chapelet.
Le
dépôt de ces différents objets atteste l’empire que les vieilles
croyances du paganisme ont conservé sur les habitants de la campagne.
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On croit encore que pourqu'un mort ne vienne pas de sa tombe nous faire
de nocturnes visites, il faut avoir soin quand on l'ensevelit
d'attacher une épingle à son linceul ou d'y faire un point de couture,
comme le font encore les habitants de Labresse, du Val-d'Ajol, de Sapois
et de Raon-aux-Bois. Dans l'appréhension de semblables visites,
quelques personnes ne manquent pas de baiser les pieds du défunt. Dans
plusieurs communes, c’est au parrain d’un enfant décédé qu'appartient le
triste honneur de le porter au cimetière. La serviette ornée de fleurs
qui couvre son cercueil est donnée par la marraine à sa pauvre mère, et
sur sa tombe on plante des fleurs, emblèmes de son innocence ; si la
personne à laquelle on rend les honneurs funèbres était décédée
subitement, sans avoir pu recevoir les derniers secours de la religion,
un parent ou un ami s’empresse de recevoir pour elle le sacrement de la
communion à la messe qui précède son inhumation.
-
0n a également conservé dans notre lorraine la pieuse coutume des
anciens de jeter une poignée de terre sur le cercueil après qu’il est
descendu dans la fosse et que le défunt a reçu les derniers adieux de sa
famille et les dernières prières de l’église.
De
nos jours encore les higplanders de l’Ecosse disent à une personne en
signe d’amitié : j'ajouterai une pierre à votre cairn (Michelet,
Histoire de France). Ce sont les pierres de souvenir, appelées pierres
de Bauta chez les anciens Scandinaves (Glaive Manique, page 209)
A
Vagney et dans les environs, on plante des fleurs sur la tombe des
jeunes filles pour exprimer par ces emblèmes quelle a été leur fugitive
existence et qu’on puisse dire aussi de la jeune vierge qu'un froid
linceul recouvre, qu'elle
était du monde, où les plus belles choses
Ont le pire destin ;
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.
Un vase rempli d'eau bénite (l'aquiminarium des Romains) est placé sur chaque tumulus jusqu’à la nuit du jour de l'inhumation.
On
voit dans la plupart des communes les habitants se répandre dans le
cimetière à la sortie de la messe de chaque dimanche et prier sur la
tombe des parents et des amis qu'ils ont perdus. Ainsi les Germains,
dont ils descendent, quittaient, comme dit Tacite (Germania, XXVII) le
deuil plutôt que la douleur.Comme
chez plusieurs peuples de l'antiquité, on a conservé dans les campagnes
la coutume de donner un repas funèbre dans la maison mortuaire aux
parents et aux amis qui, ont assisté à l'enterrement. Ces tristes agapes
étaient autrefois d'une grande simplicité, on n'y servait pas, de vin
aux convives et, comme chez les Grecs, on s'abstenait pendant la durée
du deuil de faire usage de cette boisson trop propre à porter à la
gaieté (Robinson, Antiquités grecques). Les personnes qui assistaient à
ces repas dans notre Lorraine n'auraient jamais voulu prendre place à
table sans avoir préalablement fait à genoux une fervente et dernière
prière pour le repos de l'âme du défunt.
Aujourd'hui,
il n'est pas très-rare de voir, dans ces réunions, chacun le verre à la
main, boire tant et si bien qu'on semble avoir totalement oublié celui
dont on vient de déplorer la perte avec de si chaudes larmes, et qu'il
arrive quelquefois qu'on y indique à sa veuve désolée la personne qui
lui conviendrait davantage pour le remplacer dans la couche conjugale.
Ne soyons pas méchants et ne rappelons pas le naïf "j'y pensais déjà".
On
voit par l'article 6 d’une ordonnance rendue le 11 juillet 1614, par le
comte Louis, de Sarège, évêque d’Adrie, chargé par le pape Paul V, de
faire une visite du chapitre de Remiremont, que c'était encore l'usage
dans cette ville, au commencement du dix-septième siècle, de porter et
de laisser sur les tombeaux du pain, du vin, du sel et autres choses,
dit cet article, que nous avons appris être accoutumées, être fait qui
ressentent les superstitions et vanités des gentils.
Cette coutume était Vraisemblablement un reste de celle qui se
pratiquait dans les cérémonies des Feraliæ ou fêtes des Mânes que les
Romains célébraient, le 22 février, et pendant lesquelles on portait
aussi à manger sur les tombeaux.
Cette superstition existait aussi chez les Germains et les autres
peuples du nord, comme le prouve le premier chapitre de l'lndiculus
superstitionum, car cet indiculus n’est autre chose qu'un catalogue des
anciennes superstitions des peuples barbares du nord, qui survivaient
encore malgré le christianisme.
De
toute ancienneté, le dimanche qui suivait le décès d'un adulte, de la
paroisse de Champ-le-Duc, près de Bruyères, ses parents apportaient à
l'offrande quatre petits pains, si l'enfant dont ils déploraient la
perte était du sexe masculin et trois seulement s'il était du sexe
féminin.
Cette coutume existe encore aujourd'hui.
Autrefois,
dit M. Sommier, dans son manuscrit sur les droits d'autel, on donnait
une poule pour l'administration des sacrements à un malade lorsqu’il ne
mourait pas de la maladie dont il était atteint.
M.
Sommier, qui était curé de cette paroisse, fit cesser la perception de
ce droit que l'usage avait consacré (le département des Vosges,
Statistique historique et administrative), suivant les auteurs du même
ouvrage, à Gugney, on vient à l'offrande de la messe du jour des
Trépassés, qui est le lendemain de la fête de la Toussaint, avec du blé
dans une serviette.
A
Hallainville, aux offices qui ont lieu pour un enterrement et pour un
anniversaire, une des plus proches parentes de la personne décédée porte
à la même cérémonie de l'offrande un pain et une bouteille de vin.
Encore aujourd'hui à Plombières, deux des plus proches parentes du
défunt se placent près du prêtre officiant, au moment où il reçoit les
offrandes des assistants, et tiennent dans une serviette un morceau de
pain qui a été bénit précédemment.
Source : Livre "Traditions populaires, croyances superstitieuses, usages et coutumes de l'ancienne Lorraine" par Nicolas Louis Antoine Richard
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