Notre-Dame de Foi
(Bailleul)
A Bailleul, on conserve dans l'église de Saint-Vaast une image de Notre-Dame de Foi.
Le peuple de Bailleul n'a pas oublié quelle était la dévotion de ses
pères pour cette Vierge miraculeuse, et il aime à venir encore prier
devant elle.
Cette
petite statue (elle a au plus trente centimètres) a été bénite par Mgr
l'évêque d'Ypres. On choisit le 8 décembre de la même année pour la
placer dans l'église des Jésuites. La cérémonie de l'inauguration fut
précédée d'une procession solennelle, à laquelle on vit assister une
multitude immense.
«
Dès ce jour-là, dit le Père Bouille, qui nous a conservé ces détails
dans son histoire de Notre-Dame de Foi, le peuple y ayant apporté grande
quantité de cierges, on commença de la visiter et hanter de plus en
plus, et il y en a prieurs qui ont reçu des insignes grâces et aides
tant en l'âme comme au corps. »
Le Père Bouille se contente de rapporter ensuite une lettre du Père de
Witte, recteur du collège de Bailleul, dans laquelle ce Père raconte
comme il se trouva en une perplexité à cause d'un vertige et troublement
notable et comme il fut secouru en recourant à Notre-Dame de Foi.
Source : Livre "Les sanctuaires de la Mère de Dieu dans les arrondissements de Douai, Lille, Hazebrouck et Dunkerque ..." par Alexis Possoz
Le second pèlerinage de Marie, dans l'arrondissement d'Hazebrouck, est celui de Notre-Dame de Foi, à Bailleul, dans l'église de Saint-Vaast.
Cette Vierge n'est qu'une petite statue de trente centimètres de hauteur, bénite, en 1623, par l'évêque d'Ypres.
Elle fut inaugurée solennellement, à la suite d'une procession générale ; et, depuis cette époque, dit l'historien, le peuple n'a cessé ni de faire brûler devant l'image grand nombre de cierges, ni de la visiter et d'en obtenir des grâces insignes.
Non content d'honorer Marie dans un temple, ce bon peuple avait encore, au-dessus du perron de l'hôtel de ville, l'image de sa patronne ; la révolution l'en avait fait disparaître ; mais, en 1856, à l'époque de la proclamation du dogme de l'immaculée conception, il l'y replaça avec bonheur, en se consacrant de nouveau tout entier à Marie, et se recommandant à sa protection.
Source : Livre "Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en ..., Volume 2" par André Jean Marie Hamon
BAILLEUL
La statue Notre-Dame de Foy, objet du mois au musée De-Puydt
Cette statuette est en argent repoussé
Comme
chaque mois, le musée Benoît De-Puydt met en valeur un objet de sa
collection. Ce mois-ci, il a choisi la statue de Notre-Dame de Foy.
Au mois de juillet 1609, Gilles de Wanlin abat un arbre à Foy, à quelques kilomètres de Dinant-sur-Meuse pour un batelier de la ville. Il fend le chêne : au cœur de celui-ci, il trouve une statuette, quelques mèches de cheveux, des pierres précieuses et une grille de protection. Très vite, on crie au miracle et l'événement provoque une grande dévotion. Un sanctuaire est élevé à l'emplacement du chêne : d'abord une chapelle, puis une église qui donne lieu à des pèlerinages.
Ce sont les Jésuites qui vont propager le culte de Notre-Dame de Foy dans le cadre de la Contre Réforme au milieu du 16e siècle. Le collège de Bailleul, fondé par les Jésuites en 1595 et installé en 1614 rue du collège, occupait l'emplacement actuel du monument aux morts. C'est là que la statue de Notre Dame de Foy, en argent repoussé, est vénérée. Elle entre au musée Benoît-De-Puydt en 1992.
Au 17e siècle également, le "Magistrat "(équivalent de notre Conseil municipal) place une reproduction de la statue dans une petite chapelle sur la Grand place, comme protectrice des foyers ; elle sera ensuite placée, ou reconstituée à chaque reconstruction, sur l'hôtel de ville. Elle est visible sur le haut de la bretèche.
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