Notre-Dame des Sept Douleurs
(Italie, Foggia)
Foggia
est une ville importante des Etats du roi de Naples, qui renferme
au-delà de 20,000 âmes : c'est le chef-lieu de la Capitanate, une des 22
provinces ou intendances qui composent le royaume des Deux-Siciles.
La
population de cette ville fait profession d'une dévotion spéciale
envers la Mère de Dieu, et celle-ci lui a donné, en diverses
circonstances, des témoignages particuliers de sa miséricordieuse bonté.
Nous
allons en raconter ici un qui eut lieu en 1837, pendant que le midi de
l'Europe tremblait à l'approche du choléra, ou ressentait déjà les
effets du fléau envoyé par la justice de Dieu.
Foggia
était en proie à ses ravages, quand, s'étant adressés à Marie, ses
habitants ressentirent visiblement les effets de sa protection.
Nous aurons encore occasion de citer d'autres preuves de sa bonté
envers ce peuple qui lui est cher et qui ne met pas en vain sa confiance
dans sa puissante médiation.
En
cette circonstance, la patience avec laquelle le Seigneur souffre les
péchés des hommes et attend qu'ils viennent à résipiscence, paraissait
enfin fatiguée et sur le point de se changer en fureur : il entrait donc
dans les desseins de la divine Providence de faire comprendre aux
citoyens de Foggia combien grandes étaient leurs iniquités, à quels
point ils avaient besoin de recourir à la prière et aux œuvres
satisfactoires ; de leur faire même sentir que tout ce qu'ils faisaient
pour désarmer sa colère serait insuffisant, si le crédit d'une
médiatrice qui a tout droit sur son cœur ne venait à leur secours.
Ce sont là les sentiments que le Ciel leur inspira, en employant comme instrument de ses vues miséricordieuses une statue en bois de Notre-Dame des Sept-Douleurs, vénérée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-Baptiste.
Ce sont là les sentiments que le Ciel leur inspira, en employant comme instrument de ses vues miséricordieuses une statue en bois de Notre-Dame des Sept-Douleurs, vénérée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-Baptiste.
Un
peintre de celte ville, nommé Raphaël Virgile, s'était rendu dans cette
église le 14 juillet, vers six heures et demie du matin, pour y prier
selon sa louable coutume : il aperçoit deux cierges qui avaient été
offerts à la Vierge sainte, l'un par une personne déjà atteinte du
choléra, qui eut le bonheur de guérir ; l'autre, par une personne qui
craignait d'en être frappée et qui en fut préservée.
Comme
son assiduité dans le lieu saint lui donnait certaine liberté, il
allume lui-même ces deux cierges et les place devant la statue de
Notre-Dame des Sept-Douleurs alors dans sa niche.
Le
soir du même jour, il revient à l'église et il observe avec surprise
que l'un des deux cierges, allumé le matin en même temps que l'autre,
est presque tout entier. Il veut d'abord en faire publiquement la
remarque ; mais la crainte de passer pour visionnaire le retient, et lui
fait garder le silence. Peu après rentre dans l'église un vicaire de la
paroisse, Antoine Kuggier, qui toute la journée avait été occupé du
soin d'assister à la mort les cholériques ; lui aussi fait la même
remarque que le peintre, et rencontrant celui-ci à la sacristie, il est
le premier à lui en parler.
Ils vont tous deux trouver le curé alors au confessionnal, et l'informent du fait.
Celui-ci
se dirige avec eux vers l'Image de la Vierge, et, sans prononcer sur
l'espèce de merveille dont on lui parle, et sur laquelle il n'a aucune
donnée personnelle, n'ayant pas fait attention, le matin, à la longueur
des cierges, il se contente d'exhorter les assistants à réciter les
litanies de la Vierge.
A
l'invocation de Marie, le peintre s'aperçoit d'un mouvement dans les
prunelles des yeux de la statue ; elles lui semblent s'élever au point
de se cacher presque sous les paupières supérieures et descendre ensuite
doucement sur l'orbite des yeux.
Il croit d'abord s'être trompé ; mais le prodigieux mouvement se répétant, il ne saurait plus le révoquer en doute.
Toutefois
encore ici retenu d'un côté par le respect humain et de l'autre
aiguillonné par le désir de reconnaître s'il est seul à observer la
merveille, il se détermine à demander au vicaire, à genoux auprès de
lui, s'il ne remarque rien dans la statue.
Le
vicaire lève les yeux, et devenu témoin du même fait, il lui répond :
Elle élève les prunelles vers le ciel et ensuite elle les abaisse vers
nous.
Il s'informe des personnes qu'il voit autour de lui, au nombre de six,
si elles n'observent rien ; et ces personnes, frappées d'admiration,
attestent le prodige.
Le
curé, prévoyant bien que si la chose devenait publique, son église
serait bientôt envahie, et craignant que l'empressement de la foule ne
causât quelque désordre dont on pourrait bien le rendre responsable,
pria les personnes qui l'entouraient de garder le silence sur cet
évènement, et après avoir récité avec elles quelques oraisons, il les
fit sortir et ferma l'église.
Mais
les pensées de Dieu sont bien différentes de celles de l'homme. Dieu,
voulait faire éclater ses miséricordes, et montrer avec quelle bonté
maternelle la Vierge sainte protégeait le peuple de Foggia ; la prudence
humaine pouvait-elle l'empêcher d'accomplir ses desseins ?
Dans
la soirée du 15 juillet, le curé fit enlever la statue de sa niche, et
il la fit placer auprès du maitre-autel, du côté de l'épitre.
Cependant le fléau destructeur faisait dans la ville de terribles ravages.
Le
P. Antoine de Nole, religieux capucin, que la multitude des malades
avait obligé d'appeler au secours du clergé de la paroisse, était sorti
de l'église vers les huit heures du soir, pour administrer le saint
Viatique ; à son retour, à neuf heures et demie, il donne la bénédiction
au peuple nombreux qui avait accompagné le très-saint Sacrement, et se
retire ensuite à la sacristie.
Le
cure, pour satisfaire la dévotion du peuple, commence à réciter les
litanies de la Vierge : à peine a-t-il prononcé le saint nom de Marie,
que le peuple observe tout-à-coup divers changements dans le regard et
le visage de la Statue, avec une sueur merveilleuse et diverses
circonstances qui indiquent une opération tout-à-fait surnaturelle.
A l'instant les larmes coulent de tous les yeux, on demande miséricorde, on crie au miracle.
L'humble
capucin, qui n'a pas encore quitté la sacristie, entend ces clameurs
et, en ayant appris la cause, il sort animé d'un saint zèle, pour
imposer silence au peuple, l'avertir de ne pas crier au miracle à la
légère, et ne pas compromettre la tranquillité publique, surtout dans
les circonstances critiques où l'on se trouve.
Mais
voilà que jetant un regard sur l'Image de Marie, il reconnaît avec
autant de surprise que de confusion, que le peuple n'est pas, comme il
l'a cru d'abord, jouet de son imagination, et de censeur inconsidéré, il
devint pendant un bon quart-d'heure témoin et prudent admirateur du
prodige.
Cependant,
le bruit d'un évènement si extraordinaire avait franchi l'enceinte
sacrée ; le concours du peuple augmentait : le bon religieux, poussant
la prudence ou la timidité trop loin, voulait trouver moyen d'arrêter
cette influence, faire évacuer l'église à petit bruit et la fermer
ensuite ; il conseille donc au curé, qui craint comme lui, qu'à
l'occasion du prodige, il ne s'élève quelque désordre, de jeter un voile
sur la Statue, afin d'obliger le peuple à se retirer.
Le
curé suit son conseil et le peuple s'en montre tellement mécontent,
qu'il est prêt à se porter à quelque voie de fait : le curé ôte donc le
voile aussi promptement qu'il l'a mis.
Le
prodige continue et on voit dans le visage de la Vierge une opération
si sensible de la puissance divine, que parmi les spectateurs il en est
plusieurs tellement émus, qu'ils ne peuvent rester plus longtemps dans
l'église ; de ce nombre est le bon capucin qui avait d'abord été si
incrédule.
De
nouveaux venus en plus grand nombre prenaient leur place, et, comme la
Statue, placée, ainsi que nous l'avons dit, à côté du maitre-autel,
n'était pas à portée d'être bien vue par la foule des spectateurs, on
prend le parti de la transporter sur la table sainte.
Parmi
la multitude qui remplissait l'église de ses flots, il se trouvait,
comme, hélas ! aujourd'hui il en est partout, des hommes qui avaient
intérêt à être incrédules.
Rendus par un effet de la miséricordieuse bonté de Dieu, témoins du prodige, ils ne peuvent retenir leurs larmes, et ils sont convaincus que s'il y a de l'imprudence à croire trop facilement aux miracles, il est aussi injuste et aussi dangereux de refuser sa foi à des faits que le ciel entoure d'incontestables garanties.
Comme la foule croissait toujours, on voulait faire fermer l'église par l'intervention de la force publique ; mais la chose ne fut pas possible.
Pas le moindre désordre, cependant.
Vers le milieu de la nuit, le comte Marulli, commandant les troupes de sa majesté le roi des Deux-Siciles dans la Capitanate, arrive, bien prévenu, comme il l'avoue lui-même, contre les prodiges qu'on raconte de la Vierge des Sept-Douleurs vénérée dans l'église de Saint-Jean, non point par esprit d'incrédulité, il se déclare chrétien dans la relation qu'il a publiée du fait qui nous occupe avec toute la franchise d'un brave et loyal militaire, mais par caractère et par une secrète disposition d'esprit qui ne veut rien croire en ce genre que sur de bonnes preuves.
La foule s'ouvre pour lui donner passage, et il pénètre jusqu'à la table sainte sur laquelle est placée la statue de la Vierge : il y trouve le curé, le capitaine, deux sous-officiers de gendarmerie et quelques gendarmes, accourus pour maintenir l'ordre, en cas de besoin.
Il reste là une heure et demie, priant,observant attentivement tout ce que la puissance divine fait éclater de merveilles dans l'Image de la Vierge sainte, adressant quelquefois la parole à ceux qui se trouvent autour de lui, pour leur communiquer ses observations et recueillir les leurs.
Rendus par un effet de la miséricordieuse bonté de Dieu, témoins du prodige, ils ne peuvent retenir leurs larmes, et ils sont convaincus que s'il y a de l'imprudence à croire trop facilement aux miracles, il est aussi injuste et aussi dangereux de refuser sa foi à des faits que le ciel entoure d'incontestables garanties.
Comme la foule croissait toujours, on voulait faire fermer l'église par l'intervention de la force publique ; mais la chose ne fut pas possible.
Pas le moindre désordre, cependant.
Vers le milieu de la nuit, le comte Marulli, commandant les troupes de sa majesté le roi des Deux-Siciles dans la Capitanate, arrive, bien prévenu, comme il l'avoue lui-même, contre les prodiges qu'on raconte de la Vierge des Sept-Douleurs vénérée dans l'église de Saint-Jean, non point par esprit d'incrédulité, il se déclare chrétien dans la relation qu'il a publiée du fait qui nous occupe avec toute la franchise d'un brave et loyal militaire, mais par caractère et par une secrète disposition d'esprit qui ne veut rien croire en ce genre que sur de bonnes preuves.
La foule s'ouvre pour lui donner passage, et il pénètre jusqu'à la table sainte sur laquelle est placée la statue de la Vierge : il y trouve le curé, le capitaine, deux sous-officiers de gendarmerie et quelques gendarmes, accourus pour maintenir l'ordre, en cas de besoin.
Il reste là une heure et demie, priant,observant attentivement tout ce que la puissance divine fait éclater de merveilles dans l'Image de la Vierge sainte, adressant quelquefois la parole à ceux qui se trouvent autour de lui, pour leur communiquer ses observations et recueillir les leurs.
Mais
quels étaient ces prodiges observés dans la statue de Notre-Dame des
Sept-Douleurs par une population comme agglomérée à ses pieds ? Il est
temps de les énumérer et de les faire connaître en détail.
Le premier de tous était la sueur extraordinaire qu'on remarquait sur la sainte Image. On voyait clairement le front, les joues, la gorge et la main droite devenir humides ; phénomène d'autant plus frappant, que le visage présentait en même temps les accidents et les variations qui accompagnent une abondante transpiration.
Quelquefois elle tarissait entièrement, pour reparaître ensuite, avec une admirable variété de circonstances, toujours claire et limpide ; quelquefois aussi elle tombait en gouttes des joues sur la poitrine. Cette sueur ne pouvait manifestement avoir pour cause la chaleur des torches nombreuses qui, environnant la statue, auraient pu être soupçonnées d'amollir le vernis dont elle était couverte ; car si le vernis, en se liquéfiant, avait produit cet effet, comme la chaleur croissait toujours à mesure que, les cierges se consumant, la flamme s'approchait davantage du visage de la Madone, et que les fidèles, d'ailleurs, apportaient à tout instant des torches et des cierges qu'on allumait et qu'on groupait tout autour, au point que l'autel et son contour n'en pouvaient plus contenir ; le vernis aurait dû se fondre plus vite, tomber en gouttes troubles et plus épaisses, le visage perdre ses traits et se couvrir de taches.
Or, rien de cela n'avait lieu ; le visage de la Madone était alors, et il est demeuré tel qu'on l'avait vu auparavant,si même il n'a pas reçu, de la série des prodiges dont le ciel le couronna dans cette circonstance, plus d'éclat et de beauté.
Et puis, si le vernis se fût fondu par l'effet de la chaleur, cette chaleur conservant son intensité, ou plutôt allant toujours croissant, comment expliquer cette disparition de la sueur qu'on remarquait par intervalle, ces intermittences et ces variations ? Il y avait certainement là quelque chose de merveilleux ?
Le premier de tous était la sueur extraordinaire qu'on remarquait sur la sainte Image. On voyait clairement le front, les joues, la gorge et la main droite devenir humides ; phénomène d'autant plus frappant, que le visage présentait en même temps les accidents et les variations qui accompagnent une abondante transpiration.
Quelquefois elle tarissait entièrement, pour reparaître ensuite, avec une admirable variété de circonstances, toujours claire et limpide ; quelquefois aussi elle tombait en gouttes des joues sur la poitrine. Cette sueur ne pouvait manifestement avoir pour cause la chaleur des torches nombreuses qui, environnant la statue, auraient pu être soupçonnées d'amollir le vernis dont elle était couverte ; car si le vernis, en se liquéfiant, avait produit cet effet, comme la chaleur croissait toujours à mesure que, les cierges se consumant, la flamme s'approchait davantage du visage de la Madone, et que les fidèles, d'ailleurs, apportaient à tout instant des torches et des cierges qu'on allumait et qu'on groupait tout autour, au point que l'autel et son contour n'en pouvaient plus contenir ; le vernis aurait dû se fondre plus vite, tomber en gouttes troubles et plus épaisses, le visage perdre ses traits et se couvrir de taches.
Or, rien de cela n'avait lieu ; le visage de la Madone était alors, et il est demeuré tel qu'on l'avait vu auparavant,si même il n'a pas reçu, de la série des prodiges dont le ciel le couronna dans cette circonstance, plus d'éclat et de beauté.
Et puis, si le vernis se fût fondu par l'effet de la chaleur, cette chaleur conservant son intensité, ou plutôt allant toujours croissant, comment expliquer cette disparition de la sueur qu'on remarquait par intervalle, ces intermittences et ces variations ? Il y avait certainement là quelque chose de merveilleux ?
Cette conclusion, on la tire plus manifestement encore des observations qu'on faisait sur les yeux de la statue.
Elle portait souvent les yeux vers le ciel, et l'on voyait les prunelles se tourner doucement jusqu'à la racine de l'œil, de sorte que la prunelle vive et brillante s'élevait presque, par un mouvement lent, à la hauteur du sourcil et paraissait blanche.
Du reste, l'œil ne se dirige-t-il pas précisément vers le point du ciel perpendiculaire à l'église, mais vers un point plus rapproché de la foule, et placé comme à l'extrémité d'une diagonale, dans l'intérieur même de l'enceinte sacrée, ce qui fit conjecturer au comte Marulli que le Sauveur se trouvait au-dessus du peuple fidèle, à peu de distance de l'Image.
Ces prunelles avaient l'expression de la prière, de la ferveur, d'un douleur très-intense ; on les voyait s'obscurcir et retomber tristement dans leur orbite.
Elle portait souvent les yeux vers le ciel, et l'on voyait les prunelles se tourner doucement jusqu'à la racine de l'œil, de sorte que la prunelle vive et brillante s'élevait presque, par un mouvement lent, à la hauteur du sourcil et paraissait blanche.
Du reste, l'œil ne se dirige-t-il pas précisément vers le point du ciel perpendiculaire à l'église, mais vers un point plus rapproché de la foule, et placé comme à l'extrémité d'une diagonale, dans l'intérieur même de l'enceinte sacrée, ce qui fit conjecturer au comte Marulli que le Sauveur se trouvait au-dessus du peuple fidèle, à peu de distance de l'Image.
Ces prunelles avaient l'expression de la prière, de la ferveur, d'un douleur très-intense ; on les voyait s'obscurcir et retomber tristement dans leur orbite.
Un
troisième prodige ou une troisième circonstance de l'œuvre surnaturelle
qui s'opérait dans l'Image de la Mère de Douleur confirme cette
conjecture.
Dans l'intervalle qui séparait les ferventes prières que la Vierge adressait au Seigneur, on vit trois fois des pleurs se produire dans son œil gauche : la première fois, la larme paraissait couleur de sang ; une seconde larme, qui fut observée pendant 20 secondes au moins, fut semblable par son éclat très-pur et très-vif à une pierre précieuse ; la troisième était une larme ordinaire.
L'humeur lacrymale se formait sous la paupière, courait le long de l'œil ; arrivée à l'angle intérieur, elle s'agglomérait en goutte, et débordant, elle descendait le long du nez et se perdait dans la partie inférieure du visage en se mêlant à la sueur.
Un autre prodige et peut-être le plus frappant de tous, c'est l'expression de douleur qui se peignait sur le visage de la Mère de Dieu.
Ce visage fut vu se décolorer, au point de ressembler par sa paleur au papier le plus blanc ; et alors la Madone paraissait baignée de sueur, en proie à une douleur mortelle et éprouvant ce que ressent notre nature dans une grande peine : de plus, la sueur devenait alors plus froide et le visage était celui d'une personne pâmée. Ces accès d'angoisse se renouvelèrent au moins six fois et ils furent observés par la multitude des fidèles.
Dans l'intervalle qui séparait les ferventes prières que la Vierge adressait au Seigneur, on vit trois fois des pleurs se produire dans son œil gauche : la première fois, la larme paraissait couleur de sang ; une seconde larme, qui fut observée pendant 20 secondes au moins, fut semblable par son éclat très-pur et très-vif à une pierre précieuse ; la troisième était une larme ordinaire.
L'humeur lacrymale se formait sous la paupière, courait le long de l'œil ; arrivée à l'angle intérieur, elle s'agglomérait en goutte, et débordant, elle descendait le long du nez et se perdait dans la partie inférieure du visage en se mêlant à la sueur.
Un autre prodige et peut-être le plus frappant de tous, c'est l'expression de douleur qui se peignait sur le visage de la Mère de Dieu.
Ce visage fut vu se décolorer, au point de ressembler par sa paleur au papier le plus blanc ; et alors la Madone paraissait baignée de sueur, en proie à une douleur mortelle et éprouvant ce que ressent notre nature dans une grande peine : de plus, la sueur devenait alors plus froide et le visage était celui d'une personne pâmée. Ces accès d'angoisse se renouvelèrent au moins six fois et ils furent observés par la multitude des fidèles.
A
cela se joignait encore une autre merveille bien étonnante. La bouche
de la statue est naturellement ouverte comme laissant échapper des
paroles de douleur, de sorte qu'on distingue sous la lèvre supérieure,
les dents parfaitement sculptées surtout quand on la regarde de bas en
haut, comme dans la circonstance présente. Eh bien ! à mesure que la
Vierge sainte priait, que le sentiment de la ferveur et de l'angoisse
devenait plus vif par l'effet du délai que semblait mettre le Seigneur ;
à l'exaucer, on voyait la bouche se fermer lentement, les deux lèvres
se joindre peu à peu, s'avancer et couvrir entièrement les dents.
Après
la crise causée par la douleur, la bouche se rouvrait lentement, les
lèvres se déjoignaient, les dents reparaissaient et tout reprenait sa
situation naturelle ; mais cela se faisait avec tant de naturel, avec
tant de rapport aux mouvements humains, que plus d'une fois on aurait
cru qu'elle allait soupirer et parler.
Dans
un de ces moments de crise, dit le comte Marulli, l'effet de la douleur
fut tel, que par une agitation violente, je dirais presque convulsive
de toute la tête, le visage de la Madone se tourna un peu du côté où
j'étais placé, comme si dans un premier saisissement elle eût voulu
éviter de voir ou d'entendre quelque chose d'extrêmement pénible.
Après la prière, elle abaissait ses yeux pleins de compassion et les
promenait avec une grande affection sur nous, et ce sentiment de
compassion l'animait à prier de nouveau.
Sa physionomie, son attitude, durant tout le temps que je fus dans
l'Eglise, fut celle d'une femme en proie à la plus vive affliction, avec
une telle vérité d'expression que si, auprès d'elle on eût placé une
femme vivante dans une pareille situation, je n'aurais su décider
laquelle des deux souffrait davantage. Ce spectacle était pour nous si
déchirant, qu'il pénétrait le fond de nos cœurs.
Et les cheveux encore offrirent une nouvelle cause d'étonnement et furent un nouveau sujet de merveilles.
D'abord,
on ne remarquait point du tout de cheveux autour du visage de la Madone
; ils étaient entièrement cachés par la mante, et à peine
s'apercevait-on qu'il y avait sur sa tête quelques touffes, partagées à
la grecque au haut du front et couvertes du voile.
Mais
en même temps que la figure prenait l'expression de plus en plus vive
de la prière et de la douleur, les cheveux commencèrent, du côté gauche,
à se développer d'eux-mêmes sous la mante, comme si le lien qui les
retenait s'était rompu, et à s'avancer lentement couverts d'humidité sur
le front et sur le sourcil. Ils se partagèrent en trois touffes
pendantes : la première, peu épaisse, tombait vers le milieu de l'œil
dont, vu son peu d'épaisseur, elle n'empêchait pas de suivre les
mouvements ; bien plus, elle traçait comme une ligne perpendiculaire qui
les rendait plus sensibles ; la seconde, qui formait une bande d'un
pouce et plus de largeur, descendit vers l'extrémité extérieure de l'œil
; la troisième, étendue et développée en masse, couvrit le reste du
visage vers la tempe et l'oreille, en se prolongeant le long de
l'épaule.
La
chose ayant duré au moins vingt minutes, les spectateurs se la
faisaient observer les uns aux autres avec une anxiété commune à tous.
Que
signifiaient ces prodiges multipliés, opérés aux yeux de tout un
peuple, pendant une heure et demie, dans des circonstances qui
permettaient si bien d'en suivre tout le cours, d'en préciser tous les
détails ? Nous l'avons insinué au commencement de notre récit ; Marie
voulait lui faire connaître à quel point il avait irrité le Seigneur ;
elle voulait le convaincre aussi de l'amour que son cœur de Mère ressent
pour les hommes, de celui qu'elle portait d'une manière spéciale aux
habitants de Foggia.
C'est là tout le secret de cette expression de douleur et d'angoisse qui parait sur son Image, de ces prières ardentes, de ces mystérieuses sollicitations qu'elle semble adresser à son Fils.
Le fléau dévastateur était sur le point de faire de la cité une vaste solitude, si la Mère de miséricorde n'eût comme arraché à sa justice le décret de mort.
A cela revient la remarque judicieuse d'un vicaire-général (Michel Castrucci) qui ajoute en note à un endroit de la relation où le comte Marulli semble raconter que le Sauveur a- d'abord refusé d'accueillir les prières de sa mère.
« S'il est dit ici, ce sont les paroles du vénérable ecclésiastique, que la Vierge sainte intercédant pour nous a pu essuyer un refus, cette expression ne doit pas être prise à la lettre ; elle nous fait connaître simplement l'énormité de nos péchés qui mériteraient que Dieu n'eût égard à aucune intercession, ou bien que ce n'est que par des instances réitérées que Marie a pu nous obtenir le pardon : peut-être encore la divine Mère a-t-elle voulu nous faire entendre par la voix de ces prodiges que nous étions sur le point d'être abandonnés de Dieu, si nous ne nous corrigions à temps de nos péchés. »
C'est là tout le secret de cette expression de douleur et d'angoisse qui parait sur son Image, de ces prières ardentes, de ces mystérieuses sollicitations qu'elle semble adresser à son Fils.
Le fléau dévastateur était sur le point de faire de la cité une vaste solitude, si la Mère de miséricorde n'eût comme arraché à sa justice le décret de mort.
A cela revient la remarque judicieuse d'un vicaire-général (Michel Castrucci) qui ajoute en note à un endroit de la relation où le comte Marulli semble raconter que le Sauveur a- d'abord refusé d'accueillir les prières de sa mère.
« S'il est dit ici, ce sont les paroles du vénérable ecclésiastique, que la Vierge sainte intercédant pour nous a pu essuyer un refus, cette expression ne doit pas être prise à la lettre ; elle nous fait connaître simplement l'énormité de nos péchés qui mériteraient que Dieu n'eût égard à aucune intercession, ou bien que ce n'est que par des instances réitérées que Marie a pu nous obtenir le pardon : peut-être encore la divine Mère a-t-elle voulu nous faire entendre par la voix de ces prodiges que nous étions sur le point d'être abandonnés de Dieu, si nous ne nous corrigions à temps de nos péchés. »
A
ces faits attestés par tout un peuple, le comte de Marulli ajoute deux
particularités qui le concernent personnellement et qui montrent de plus
en plus l'œuvre de Dieu :
« Vous savez, dit-il, en s'adressant à son premier pasteur, vous savez, Monseigneur, et tous ceux qui me connaissent le savent aussi, que depuis plus de quatre ans une cataracte m'a tout-à-fait ôté l'usage de l'œil droit au point que de cet œil je ne distingue rien, et ne vois autre chose qu'une lumière confuse et voilée. Eh bien ! cette longue suite de prodiges opérés par la sainte Image, je l'ai vue de mes deux yeux de telle sorte que je me crus guéri surnaturellement et ne reconnus que j'étais retombé dans mon infirmité que longtemps après, lorsque, de retour chez moi, je me mis à écrire à mes enfants qui se trouvaient à Naples, le précis de ce qui venait de se passer. Ma lettre à moitié faite, je commençai à m'apercevoir que mon œil me faisait défaut. C'est ce que je pourrais attester par un serment spécial en toute conscience.
L'autre garantie à moi particulière de la vérité des prodiges observés, c'est que tout le jour suivant, dimanche 16 juillet, j'éprouvai en moi-même un contentement intérieur, un sentiment si délicieux de joie, que peut-être je n'en ai jamais senti de tel dans ma vie.
Ceci est pour moi une preuve de l'action surnaturelle, d'après ce que j'ai lu dans plus d'un auteur ascétique que ce sentiment délicieux est pour ceux qui sont témoins et objets d'un miracle, un signe caractéristique de l'opération divine. »
« Vous savez, dit-il, en s'adressant à son premier pasteur, vous savez, Monseigneur, et tous ceux qui me connaissent le savent aussi, que depuis plus de quatre ans une cataracte m'a tout-à-fait ôté l'usage de l'œil droit au point que de cet œil je ne distingue rien, et ne vois autre chose qu'une lumière confuse et voilée. Eh bien ! cette longue suite de prodiges opérés par la sainte Image, je l'ai vue de mes deux yeux de telle sorte que je me crus guéri surnaturellement et ne reconnus que j'étais retombé dans mon infirmité que longtemps après, lorsque, de retour chez moi, je me mis à écrire à mes enfants qui se trouvaient à Naples, le précis de ce qui venait de se passer. Ma lettre à moitié faite, je commençai à m'apercevoir que mon œil me faisait défaut. C'est ce que je pourrais attester par un serment spécial en toute conscience.
L'autre garantie à moi particulière de la vérité des prodiges observés, c'est que tout le jour suivant, dimanche 16 juillet, j'éprouvai en moi-même un contentement intérieur, un sentiment si délicieux de joie, que peut-être je n'en ai jamais senti de tel dans ma vie.
Ceci est pour moi une preuve de l'action surnaturelle, d'après ce que j'ai lu dans plus d'un auteur ascétique que ce sentiment délicieux est pour ceux qui sont témoins et objets d'un miracle, un signe caractéristique de l'opération divine. »
Le peuple passa toute la nuit dans l'église. Au point du jour, on chanta une messe, et ensuite l'église commença à désemplir.
Après la messe, la statue miraculeuse fut placée auprès du maître-autel, du côté de l'Evangile.
Dans le cours de la journée seize personnes prétendirent avoir observé, dans cette Image vénérée, des merveilles du genre de celles que nous avons racontées ; mais comme on ne les a pas interrogées juridiquement, la relation n'en prend pas la responsabilité.
Le soir du même jour, vers les huit heures, il se passa encore, en présence d'un peuple nombreux réuni dans l'église, quelque chose de bien extraordinaire. Au moment où un prêtre de la paroisse tirait du tabernacle la sainte hostie pour donner la bénédiction du Très-St-Sacrement, le visage de la madone des Sept-Douleurs devint blanc comme la cire, et, pendant un temps assez considérable, on la vit de nouveau lever les yeux au ciel, les baisser ensuite et les tourner vers le peuple.
On cite parmi les personnes qui furent témoins de cette merveille, don Nicolas Russo, don Raphaël Pulatella, et Joseph Mocelli, parmi lesquels le second a testifié que, quoiqu'il se fût aperçu du prodige en même temps que les autres, cependant, pour ne rien précipiter, il feignait de ne rien voir : mais le mouvement des yeux de la Madone se prolongeant, il ne lui fut plus possible de douter, surtout lorsque les yeux de la Vierge, s'étant rencontrés avec les siens, lui semblaient briller comme deux belles étoiles : qu'on juge du saisissement et de la componction que cette merveille excita dans son âme.
Après la messe, la statue miraculeuse fut placée auprès du maître-autel, du côté de l'Evangile.
Dans le cours de la journée seize personnes prétendirent avoir observé, dans cette Image vénérée, des merveilles du genre de celles que nous avons racontées ; mais comme on ne les a pas interrogées juridiquement, la relation n'en prend pas la responsabilité.
Le soir du même jour, vers les huit heures, il se passa encore, en présence d'un peuple nombreux réuni dans l'église, quelque chose de bien extraordinaire. Au moment où un prêtre de la paroisse tirait du tabernacle la sainte hostie pour donner la bénédiction du Très-St-Sacrement, le visage de la madone des Sept-Douleurs devint blanc comme la cire, et, pendant un temps assez considérable, on la vit de nouveau lever les yeux au ciel, les baisser ensuite et les tourner vers le peuple.
On cite parmi les personnes qui furent témoins de cette merveille, don Nicolas Russo, don Raphaël Pulatella, et Joseph Mocelli, parmi lesquels le second a testifié que, quoiqu'il se fût aperçu du prodige en même temps que les autres, cependant, pour ne rien précipiter, il feignait de ne rien voir : mais le mouvement des yeux de la Madone se prolongeant, il ne lui fut plus possible de douter, surtout lorsque les yeux de la Vierge, s'étant rencontrés avec les siens, lui semblaient briller comme deux belles étoiles : qu'on juge du saisissement et de la componction que cette merveille excita dans son âme.
Le
lendemain, on remarqua encore de semblables merveilles, entre autres
celle dont le premier pasteur du diocèse, Mgr Montfort, se donne
lui-même pour garant.
S'étant
rendu de Troie à Foggia, dans l'église de Saint Jean-Baptiste pour y
dire la sainte messe, et remercier la divine majesté et la Vierge sainte
des grâces merveilleuses accordées au peuple confié à sa sollicitude,
l'illustre prélat vit les yeux de la statue se mouvoir comme tant
d'autres l'avaient vu.
Nous
nous garderons bien d'omettre, en terminant, une circonstance bien
remarquable du prodige ; c'est le changement qui s'est opéré dans le
visage de la statue dès le moment où la Providence la choisit pour en
faire l'instrument de ses merveilles.
La
remarque en a été faite par tous ceux qui la connaissaient ; il est
même des personnes qui avaient conseillé au curé de lui substituer une
autre statue, vu que celle-ci n'avait presque rien dans l'attitude et
l'expression qui marquât la tristesse et la douleur. Aujourd'hui, sous
ce rapport, l'Image a beaucoup gagné.
L'évènement
prouva aussi que de tels phénomènes n'étaient point de vaines
illusions, que Marie prenait vraiment en main les intérêts de son
peuple, et que, dans la lutte que son cœur maternel avait soutenue
contre la justice divine, l'Eternel s'était laissé fléchir et désarmer
par ses prières.
Le
15 juillet, sur le soir, la paroisse de Saint-Jean-Baptiste comptait
nombre de personnes en proie aux douleurs du choléra et réduites à un
état critique ; aussi le saint Viatique, comme nous l'avons raconté,
fut-il porté dans nombre de maisons : et cependant, du moment où l'on
commença, ce même jour, à observer dans l'Image de la Vierge ces signes
merveilleux, jusqu'au lendemain soir, nul malade de la paroisse qui fit
appeler les ministres du Seigneur pour être assisté au dernier passage ;
et à dater du 17, le choléra diminua d'intensité, de telle sorte que le
26 du même mois il cessa presque entièrement.
Voici le décret publié par l'autorité ecclésiastique ; c'est un beau résumé de tout ce que nous venons de dire :
DÉCRET
DE LA COUR EPISCOPALE DE TROIE,
Permettant de publier le miracle qui a eu lieu à Foggia en 1837.
Antoine-Marie
Montfort, par la grâce du Siège Apostolique, évêque de la sainte Église
de Troie, conseiller de Sa Majesté le roi des Deux-Siciles, etc..
Nous
Cajétan Maldacena, docteur en théologie, vieaire-général du dioeése de
Troie, d'après la relation de Charles Rotundi, économe-curé de l'Eglise
paroissiale de Saint-Jean de Foggia, et sur l'instance de Don Fisci,
promoteur de Don Joseph de Angelis, chanoine de la basilique de
Sainte-Marie, en la même ville, spécialement désignés en notre présence
par sa Grandeur Monseigneur Antoine-Marie Montfort, évêque de Troie,
ayant l'une et l'autre pour objet la publication du miracle arrivé les
14, 15 et 16 juillet de la présente année 1837, dans la statue en bois
couverte de vêtements de la bienheureuse Vierge, honorée sous le titre
de Notre-Dame des Sept-Douleurs, dans l'église paroissiale de saint
Jean-Baptiste, à Foggia, laquelle statue a été vue lever tantôt les yeux
vers le ciel, tantôt les tourner vers le peuple, remuer les lèvres
comme une personne qui pousse de profonds soupirs, pleurer, se couvrir
de sueur, subir différentes variations dans son visage et jusque dans sa
chevelure.
Après
avoir entendu, examiné les témoins et procédé aux interrogatoires,
selon l'usage ; après avoir vu la statue, comme il a été dit dans le
procès à ce dressé, et avoir, selon le décret du Concile de Trente,
sess. 25, touchant la vénération des saints, consulté des théologiens et
des hommes de piété, savoir le chapitre de la Basilique susdite et les
curés de Foggia ; considérant que ce miracle ne peut en aucune façon
être révoqué en doute, puisqu'il est attesté sous la foi du serment par
vingt-trois hommes, sans parler d'une multitude d'autres personnes de
l'un et l'autre sexe que nous avons cru inutile de citer et de
questionner dans les formes, puisque, comme il a été relaté dans les
actes, presque tout le peuple réuni dans l'église de Saint Jean-Baptiste
en voyait les particularités merveilleuses et que le fait a été examiné
avec la plus scrupuleuse attention, selon les règles de la critique ;
qu'il a été observé par nombre de personnes en même temps, non-seulement
lorsque la statue était dans sa niche, mais encore lorsqu'elle fut
exposée, soit au côté de l'Epitre du grand autel et ensuite sur la table
sainte, soit du côté de l'Evangile du même autel, non un instant, mais
un temps considérable, non un seul jour, mais trois jours, par des yeux
sains et sans milieu trompeur, non à une grande distance, mais à un
intervalle qui permettait de voir aisément, non à l'aide d'une lueur
faible et incertaine, mais au sein de la lumière la plus abondante, sans
qu'il y ait eu vacillation ou réfraction capable de produire dans les
organes de la vue de fausses images, ni préoccupation, ni divergence
dans les témoignages : considérant encore que plusieurs témoins, hommes
qui ne sont ni simples ni crédules, étaient d'abord persuadés que ce
phénomène devait être attribué au trouble de l'imagination et n'ont
ajouté foi au miracle qu'après en avoir examiné avec la plus sévère
exactitude tous les caractères, et avoir été obligés, par ce qu'ils
voyaient, à verser des larmes devant tout le peuple ; nous prononçons et
nous déclarons qu'un tel miracle peut être publié, et nous commandons
qu'il le soit. Une copie du présent Décret sera donc affichée aux portes de notre église cathédrale et d'autres le seront aux portes des paroisses de Foggia. »
Donné à Foggia, le 5 septembre 1837.
Cajétan Maldacena, vicaire-général. Dominique M. Chanoine Mancini, chancelier de l'évèché. ...
Certifié conforme à l'original, etc.
Chanoine Mancini, chancelier de l'évêché. »
Source : Livre "Histoire des principaux sanctuaires de la mère de Dieu, Volume 2" par Firmin Pouget
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