Alençon
Notre-Dame de la Chandeleur
Guillaume, comme seigneur dominant, confirma seulement cette fondation, et y ajouta le don des églises d’Alençon : c’est ce qui est prouvé par la suite des aveux rendus par l’abbé et les religieux de Lonlai aux seigneurs d’Alençon, où ils s’expriment ainsi : « Davantage ledit seigneur de Larré a droit d’avoir et prendre chacun an en la fête de Notre-Dame de Chandeleur, en l’église de Notre-Dame d’Alençon, une havée de chandelles sur le grand autel de Notre-Dame ; un faisceau de feurre (paille) qui, par le prieur, lui doit être apporté audit jour de Chandeleur au chancel de ladite église, et dix-huit deniers de rente par chacun au à ladite fête de Chandeleur, à l’offrande de la grand-messe de Notre-Dame : lesquels droits furent retenus par ses prédécesseurs, au temps qu’ils donnèrent et aumônèrent à l’abbaye de Notre-Dame de Lonlai et au prieur dudit Alençon le patronage dudit lieu et le fief de Mancicas. »
Source : Livre "Mémoires historiques sur la ville d'Alençon, et sur ses Seigneurs ..., Volume 1" par Pierre Joseph ODOLANT-DESNOS, Pierre François Léon DUCHESNE DE LA SICOTIÈRE
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