Le symbolisme des animaux
Le dragon
Le dragon est représenté sous diverses formes, le plus souvent avec deux pattes griffues, une longue queue de reptile et parfois des ailes, voire plusieurs têtes.
Saint Michel archange
Dans l'apocalypse, saint Michel et ses anges combattent le dragon :
« Et
il y eut un combat dans les Cieux ; Michel et ses anges affrontèrent le
dragon... et le grand dragon fut terrassé, le Serpent des Anciens,
celui que l'on nomme Diable ou Satan »
Le
dragon est terrassé par de nombreux saints dans des combats qui
symbolisent le triomphe du Bien sur le Mal, voire la victoire du
christianisme sur le paganisme. Ainsi, dans certaines versions de saint
Georges et le dragon, le saint n'accepte de tuer le monstre que si les
villageois se font baptiser.
Dans
la légende de sainte Marguerite d'Antioche, le dragon qui avale la
sainte et dont elle sort intacte grâce à une croix est le Diable.
Sainte Marthe
Sainte
Marthe se sert d'eau bénite pour maîtriser un dragon, la tarasque,
dragon à six pattes qui selon la légende dorée donne son nom à la ville
de Tarascon.
Source :
Saint Georges terrassant le dragon
Le christianisme et les sauroctones
Le
christianisme a intégré la peur du dragon, et en a fait le symbole des
croyances païennes, opposées au christianisme, l'image de la barbarie,
de la Bête maléfique, incarnation de Satan et du paganisme. Le dragon
deviendra, avec le thème de l'Apocalypse, une source inépuisable
d'inspiration pour les artistes. L'art qui s'en inspire fait du dragon
l'image du péché et du paganisme, dont triomphent avec éclat les saints
et le(s) martyrs. L'Apocalypse de Jean décrit le combat du Dragon, et de
la Bête de la Terre contre l'Agneau divin. Le dragon est enchaîné pour
mille ans, puis revient le temps de l'ultime combat, et le dragon vaincu
cède sa place au règne définitif de Dieu.
Bien que les tueurs de dragons apparaissent bien avant le Moyen Âge en Europe, avec l'avènement du christianisme, les tueurs de dragons antiques se virent canonisés et prirent le nom de sauroctones (du grec : sauros, « lézard » et cton : « qui tue »). Dans un même temps ils perdirent leur nom originel au profit de noms plus chrétiens (Saint Michel, Saint Georges…) et se virent par la suite canonisés, ou octroyés des exploits historiquement incohérents (le saint Georges historique tuant un dragon plusieurs siècles après sa propre mort).
Le seul témoignage de ces chevaliers est une iconographie médiévale abondante et largement diffusée et inspirée des légendes païennes. Il faut d'ailleurs noter certaines de ces représentations montrent des variantes de ces créatures tels que des vouivres.
Source :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire