Légendes, coutumes et croyances populaires Bûche de Noël

Légendes, coutumes
et croyances populaires

Bûche de Noël
 

C'est toujours la plus grosse et la plus belle bûche qui se trouve dans une maison, que l’on met au feu le soir de la veille de Noël, et dont on a soin de conserver précieusement quelques fragments pour les replacer sur l'être après les avoir arrosés d'eau bénite.

Cette pratique a pour but de préserver la famille et la maison des accidents de la foudre.

L'usage de mettre, au foyer, la plus grosse souche d'un bûcher, est, suivant l'auteur de la Normandie romanesque et merveilleuse, page 172), un souvenir de la coutume établie par les Druides pour la célébration de la fête du soleil au solstice d'hiver.

Il se pourrait, peut être, aussi que cette pratique fut un souvenir de la fête de IUL, qui avait lieu dans la Scandinavie à la même époque. Dans cette fête odinique des peuples du nord, on se livrait, suivant M. Leouzon-le-Duc (le Glaive runique, page 243), à mille jeux divers, la bière et l'hydromel couronnaient les coupes ; des coqs étaient immolés en sacrifices et la mère de famille, debout auprès de foyer, buvait la première en l'honneur du feu. 

Dans les environs de Nancy, on ne quitte la table au réveillon (page 249), que quand la bûche de Noël est entièrement consumée.






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