Légendes, coutumes
et croyances populaires
Buis
Les
branches de ce joli arbuste que l'on fait bénir à la messe paroissiale
du dimanche des Rameaux, appelé aussi dimanche des Palmes, Dominica ad
palmas, sont destinées, croit-on, à empêcher la foudre de tomber sur les
champs ensemencés et sur les habitations où on a eu la prévoyance d’en
planter ou d'en brûler.
Les
petites branches de saules ornées de boutons cotonneux, ont la même
propriété quand elles ont été bénites aussi le même jour.
L'indiculus
superstitionum et paganiarum, index ou registre des superstitions et
pratiques païennes, rédigé à la suite du synode de Leptines, tenu sous
Carloman, en 743, que nous aurons souvent l'occasion de citer, renferme
un chapitre intitulé : de salcis circa villas, c'est-à-dire de la
coutume de planter des branches d'arbres autour des villages et
plantations qui, suivant Manders, avait pour but d'éloigner, comme on le
croyait, des demeures champêtres, les esprits malfaisants et de les
préserver du feu et des invasions de l'ennemi.
Thiers (Traité des superstitions, livre IV, chapitre V), dit que c'est
superstition de mettre du buis bénit sur les fourrages afin de les
garantir des vers et d'en placer aux quatre coins des terres ensemencées
en blé, pour les tartre, prospérer d'avantage et empêcher lest sorciers
de faire quelques maléfices sur elles.
A
Fresse, à Cornimont, au Val-d’Ajol, à Sapois, on est encore persuadé
qu’en jetant une palme bénite, dans un feu, ou l'on aurait versé
quelques gouttes d’eau bénite, on préservera une maison du tonnerre et
de l'orage qui semblent la menacer.
On
croit encore dans les premières de ces communes, qu’une personne égarée
de jour ou de nuit, qui se souviendrait du lieu où elle aurait déposé
des palmes bénites le saint jour des Rameaux, ne pourrait manquer de
sortir d'embarras en retrouvant le bon chemin.
En
Normandie on plaçait sur le linteau de la porte des maisons une branche
de buis bénite, pour en éloigner les sorciers et détruire leurs
maléfices.
Source : Livre "Traditions populaires, croyances superstitieuses, usages et coutumes de l'ancienne Lorraine" par Nicolas Louis Antoine Richard
Les rameaux
On utilise des branches de buis pour le dimanche des Rameaux.
Ce
jour là, le prêtre bénit des rameaux (branches de buis) qui seront
déposés sur les tombes ou dans les maisons pour protéger du mal.
Les rameaux de
l'année précédente sont brûlés et bénis la veille du mercredi des
Cendres, ces cendres sont utilisées dans la cérémonie du Mercredi des
Cendres pour tracer une croix sur le front des fidèles.
Cette fête commémore en effet à la fois deux évènements qui semblent bien contrastés :
- l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem,
- et d'autre part sa passion et sa mort sur la croix.
Source :
http://lalumierededieu.eklablog.com/les-rameaux-p313802
Le
buis, consacré dans l'antiquité à Hadès ou à Cybèle, était et demeure
un symbole funéraire, en même temps que d'immortalité, parce qu'il reste
toujours vert : on plantait des rameaux de buis sur les tombes.
Les Gaulois avaient divinisé le buis, symbole d'éternité.
Les Bretons croyaient que les tisons du feu de la Saint-Jean, placés près de leur lit, entre un buis béni le dimanche des Rameaux et un morceau de gâteau des Rois, les préservaient du tonnerre.
Le buis bénit, placé derrière un crucifix, passait autrefois pour protéger de la peste.
On plaçait un rameau bénit à l'entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de bonne qualité.
Les Gaulois avaient divinisé le buis, symbole d'éternité.
Les Bretons croyaient que les tisons du feu de la Saint-Jean, placés près de leur lit, entre un buis béni le dimanche des Rameaux et un morceau de gâteau des Rois, les préservaient du tonnerre.
Le buis bénit, placé derrière un crucifix, passait autrefois pour protéger de la peste.
On plaçait un rameau bénit à l'entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de bonne qualité.
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