Martigues
Notre-Dame de Miséricorde
Notre-Dame de Miséricorde ou la Bonne-Mère, nom qui a tellement prévalu, qu'on dit communément : je vais à la Bonne-Mère.
Toute la ville de Martigues vénère la Vierge de ce sanctuaire comme sa gardienne et sa patronne.
Quand
on veut obtenir des grâces, c'est a elle qu'on les demande ; quand on a
reçu quelques faveurs, c'est elle qu'on en remercie, et on suspend,
près de sa statue, des ex-voto pour en perpétuer le souvenir, ou on lui
fait de riches présents pour la décorer.
Le
lendemain de la première communion, les enfants vont à la Bonne-Mère se
placer sous sa garde ; les autres jours, c'est tantôt une confrérie ou
association pieuse, tantôt une famille ou un individu ; et ceux-là mêmes
qui ne savent plus prier Dieu savent encore prier la Bonne-Mère.
Les marins se distinguent entre tous par leur dévotion à la Bonne-Mère.
Avant de lever l'ancre et d'aller courir les mers, ils viennent s'agenouiller à ses pieds et réclamer son assistance.
En
mer, ils l'invoquent au fort de la tempête ; et au retour, ils viennent
la remercier et suspendre à ses murs ou la miniature de leur navire, ou
le tableau de leur naufrage.
Comme
le marin, le pêcheur attribue à Marie le succès de sa pêche, et
quelquefois dépose en ex-voto un poisson en or ou en vermeil aux pieds
de sa statue.
Source : Livre "Notre-Dame de France, ou, Histoire du culte de la Sainte Vierge en France" par André Jean Marie Hamon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire