Rome (Italie)
Notre-Dame du Perpétuel Secours
En
444, une icône réputée miraculeuse venant de Jérusalem et représentant
la Mère de DIEU est offerte à l'empereur romain Théodose II.
Dès 451, à Constantinople, capitale de l'Empire d'Orient, sa sœur Sainte Pulchérie fait construire une église pour la proposer à la vénération des fidèles. L'icône est l'objet d'une procession hebdomadaire qui obtient guérisons et nombreuses grâces.
Au rythme des miracles dont elle s'entoure, cette icône est abondamment copiée, notamment par le moine Lazare Au IXeme siècle, qui aurait ajouté les deux Archanges Michel et Gabriel présentant au CHRIST les instruments de la Passion. Celui-ci devait offrir son œuvre au Pape Nicolas 1er, mais il mourut en Crète avant d'atteindre Rome.
Après avoir été longtemps vénérée en Crète, des habitants de cette île qui fuyaient une invasion turque à la fin du XIVe siècle, apportèrent l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours à Rome.
A l'invocation de Marie, sous le titre de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, le navire qui transportait Sa sainte image fut sauvé d'une terrible tempête.
Le 27 mars 1499, après avoir parcouru triomphalement les rues de la ville éternelle, précédé du clergé de Rome et suivi du peuple, le portrait de la Vierge du Perpétuel-Secours fut placé au-dessus du maître-autel de l'église St-Matthieu, près de Ste-Marie-Majeure.
En 1453, la chute de l'Empire romain byzantin voit la destruction par le feu de l'église où l'icône vénérée semble définitivement perdue. Certains parlent de janissaires furieux qui l'auraient fendue en quatre à coups de cimeterre.
En 1496, un marchand génois en route pour Rome dérobe en Crète une copie de l'icône miraculeuse. C'est à l'icône que les marins attribuent d'avoir réchappé au naufrage, mais le voleur rend l'âme après avoir confié à un ami de la déposer dans une église de Rome.
Par trois fois, la Vierge apparut à cet ami pour exiger que l'icône soit placée dans un sanctuaire entre Sainte Marie Majeure et Saint Jean de Latran.
Après la mort de cet homme, elle se montre à sa fille pour obtenir de la veuve qu'elle confie l'icône aux Frères Augustins responsable de l'église Saint Matthieu, bâtie à l'emplacement de l'ancien oratoire du Pape Saint Clet.
Le 27 mars 1499, lors de la procession d'intronisation, une femme paralysée d'un bras fut miraculeusement guérie au contact de l'icône.
A
Rome, en l'église Saint Matthieu, Notre-Dame du Perpétuel Secours est
vénérée jusqu'à la destruction de l'église en 1798 par l'armée de
Bonaparte, futur Napoléon 1er.
Un des religieux Augustins qui desservaient ce sanctuaire eut le temps de soustraire secrètement la Madone miraculeuse et plaça l'icône dans la chapelle du Monastère Sainte Marie in Posturela.
Il la cacha avec tant de soin, que pendant 60 ans, on se demanda ce qu'était devenue la célèbre peinture.
Vers 1840, un vieux frère augustin, le Père Orsetti, confia à son jeune servant de messe, Michèle Marchi, que cette icône avait été grandement vénérée sous le vocable de Notre Dame du Perpétuel Secours. Dieu permit qu'un concours de circonstances providentielles fît redécouvrir l'image vénérée.
En 1865, afin de rendre la pieuse représentation aux mêmes lieux où on l'avait priée jadis, Pie IX ordonna de la rapporter sur l'Esquilin, dans l'église St-Alphonse-de-Liguori bâtie dans l'enceinte où se trouvait autrefois l'église St-Matthieu.
Le 26 avril 1866, les Rédemptoristes intronisèrent solennellement Notre-Dame du Perpétuel-Secours en leur chapelle. Depuis ce temps, grâce au zèle des fils de saint Alphonse et aux innombrables miracles obtenus dans leur pieux sanctuaire, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours a pris un essor extraordinaire.
Le 23 juin 1867, afin de reconnaître et de perpétuer le souvenir de ces précieuses faveurs, le vénérable Chapitre du Vatican couronna la sainte image avec grande pompe.
En 1876, le pape Pie IX érigea une Archiconfrérie dans l'église St-Alphonse, sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Aujourd'hui, la Sainte Vierge est invoquée sous ce vocable dans la plupart des églises d'Occident.
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