Rome (Italie)
Anna Maria Taïgi
Née à Sienne en 1769, Anna-Maria Gianetti suivit son père à Rome où des revers de fortune l'avait contraint d'aller se fixer.
Elle passa à peine 2 ans à l'école où elle n'apprit qu'à lire.
Anna-Maria entra très tôt en service afin d'aider ses parents.
Elle grandissait, pieuse, travailleuse et coquette, prenant plaisir à se parer.
Domenico,
qui travaillait au jour le jour au palais Chigi, homme honnête, rude et
prompt à la colère, offrit de l'épouser. Anna-Maria accepta sa
proposition de mariage.
Dans les premiers temps de son ménage, elle conserva ses habitudes mondaines, aimant à fréquenter le théâtre des marionnettes et à porter des colliers de verroterie.
Dans les premiers temps de son ménage, elle conserva ses habitudes mondaines, aimant à fréquenter le théâtre des marionnettes et à porter des colliers de verroterie.
Après
3 ans de cette vie ainsi partagée entre l'amour de Dieu et l'amour du
monde, Anna-Maria se confessa au Père Angelo de l'Ordre des Servites, se
convertit totalement et, avec l'assentiment de son mari, elle se fit
recevoir dans le Tiers-Ordre des Trinitaires. Domenico ne demandait
qu'une chose : que la maison soit bien tenue et paisible !
Or, les parents d'Anna-Maria vinrent partager la vie du jeune foyer. Depuis leur arrivée, les scènes de criailleries qu'elle apaise de son mieux se répètent tous les jours, car sa mère acariâtre cherche sans cesse querelle à son gendre qui s'emporte facilement. Atténuant les heurts le mieux possible, elle s'empresse auprès de son époux trop vif qui jette le dîner par terre avec la table quand un plat lui déplaît.
Or, les parents d'Anna-Maria vinrent partager la vie du jeune foyer. Depuis leur arrivée, les scènes de criailleries qu'elle apaise de son mieux se répètent tous les jours, car sa mère acariâtre cherche sans cesse querelle à son gendre qui s'emporte facilement. Atténuant les heurts le mieux possible, elle s'empresse auprès de son époux trop vif qui jette le dîner par terre avec la table quand un plat lui déplaît.
Après
la mort de sa mère, son père vit aux dépens de sa fille et multiplie
disputes sur disputes. Lorsque la lèpre l'atteint, la bienheureuse
Anna-Maria le soigne tendrement et l'aide à mourir chrétiennement.
Pour leurs sept enfants, la maison risquait de devenir un enfer, mais la bienheureuse demeurait si surnaturellement douce, que Domenico affirmera que c'était un vrai paradis chez lui, et que l'ordre et la propreté régnaient partout dans son pauvre gîte.
Pour leurs sept enfants, la maison risquait de devenir un enfer, mais la bienheureuse demeurait si surnaturellement douce, que Domenico affirmera que c'était un vrai paradis chez lui, et que l'ordre et la propreté régnaient partout dans son pauvre gîte.
Anna-Maria
se levait de grand matin pour se rendre à l'église, et communiait tous
les jours. Lorsqu'un membre de la famille était malade, pour ne donner à
personne l'occasion de se plaindre et de murmurer, elle se privait de
la messe et de la communion. Pour suppléer à cette privation
involontaire, elle se recueillait pendant les moments libres de la
journée.
La
bienheureuse Anna-Maria Taïgi tenait ses enfants toujours occupés.
Après le souper, la famille récitait le rosaire et lisait une courte vie
du Saint du jour, puis les enfants se mettaient au lit après avoir reçu
la bénédiction. Le dimanche, ils visitaient les malades à l'hôpital. Sa
tendresse maternelle ne l'empêchait pas d'appliquer fermement les
sanctions méritées, telles la verge ou le jeûne. Ses enfants profitèrent
avantageusement de cette éducation si équilibrée et devinrent vite
l'honneur de leur vertueuse mère et le modèle de leurs camarades.
Sa délicatesse envers les humbles était exquise. Elle nourrissait sa servante mieux qu'elle-même ; à une qui cassait la vaisselle par maladresse, elle disait gentiment :
«ll faut bien faire gagner la vie aux fabricants de faïence».
Lors de sa réception comme membre du Tiers-Ordre de la Sainte Trinité, la bienheureuse s'était offerte comme victime expiatrice pour les péchés du monde. En retour de cette généreuse offrande, Dieu lui accorda la vision permanente d'un globe ou soleil lumineux dans lequel elle lisait les besoins des âmes, l'état des pécheurs et les périls de l'Église.
Ce phénomène extraordinaire dura quarante-sept-ans. Surprise au milieu de ses occupations domestiques par les ravissements et les extases, Anna-Maria s'efforçait vainement de s'y soustraire.
Sa délicatesse envers les humbles était exquise. Elle nourrissait sa servante mieux qu'elle-même ; à une qui cassait la vaisselle par maladresse, elle disait gentiment :
«ll faut bien faire gagner la vie aux fabricants de faïence».
Lors de sa réception comme membre du Tiers-Ordre de la Sainte Trinité, la bienheureuse s'était offerte comme victime expiatrice pour les péchés du monde. En retour de cette généreuse offrande, Dieu lui accorda la vision permanente d'un globe ou soleil lumineux dans lequel elle lisait les besoins des âmes, l'état des pécheurs et les périls de l'Église.
Ce phénomène extraordinaire dura quarante-sept-ans. Surprise au milieu de ses occupations domestiques par les ravissements et les extases, Anna-Maria s'efforçait vainement de s'y soustraire.
Grâce à elle, les malades avertis de leur fin prochaine mouraient saintement.
Comme
le sort des défunts lui était révélé, sa compassion pour eux lui
inspirait de multiplier ses pénitences afin de libérer au plus tôt ces
pauvres âmes qui venaient la remercier de leur délivrance.
Bien que la bienheureuse Anna-Maria Taïgi souhaitait ardemment rester ignorée de tous, une foule de visiteurs composée de pauvres, de princes, de prêtres, d'évêques, du pape même, accourait pour demander conseil à sa sagesse inspirée. Simple et humble, elle répondait tout bonnement en se dérobant aux louanges, refusant toujours le plus petit cadeau.
Or, celle qui répandait ainsi la sérénité et la lumière autour d'elle, fut privée de consolation spirituelle pendant 20 ans, et éprouvait le sentiment très net d'être reléguée en enfer. Pendant 7 mois, les angoisses et les ténèbres de son âme s'étant accrues, Anna-Maria Taïgi expérimenta une véritable agonie, n'en continuant pas moins à diriger sa maison comme si de rien n'était.
Malgré ses doigts devenus si douloureux, elle cousait beaucoup afin d'assurer le pain quotidien de la maisonnée. La femme du gouverneur de Savoie qui avait obtenu tant de grâces par les prières de la servante de Dieu, voulut lui donner une forte somme d'argent, mais la bienheureuse la refusa catégoriquement.
Bien que la bienheureuse Anna-Maria Taïgi souhaitait ardemment rester ignorée de tous, une foule de visiteurs composée de pauvres, de princes, de prêtres, d'évêques, du pape même, accourait pour demander conseil à sa sagesse inspirée. Simple et humble, elle répondait tout bonnement en se dérobant aux louanges, refusant toujours le plus petit cadeau.
Or, celle qui répandait ainsi la sérénité et la lumière autour d'elle, fut privée de consolation spirituelle pendant 20 ans, et éprouvait le sentiment très net d'être reléguée en enfer. Pendant 7 mois, les angoisses et les ténèbres de son âme s'étant accrues, Anna-Maria Taïgi expérimenta une véritable agonie, n'en continuant pas moins à diriger sa maison comme si de rien n'était.
Malgré ses doigts devenus si douloureux, elle cousait beaucoup afin d'assurer le pain quotidien de la maisonnée. La femme du gouverneur de Savoie qui avait obtenu tant de grâces par les prières de la servante de Dieu, voulut lui donner une forte somme d'argent, mais la bienheureuse la refusa catégoriquement.
Le
Lundi-Saint, dans une extase, Anna-Maria apprit qu'elle mourrait le
Vendredi-Saint. Après avoir béni tous les siens, et les avoir remercié,
elle rendit l'âme dans un cri de bonheur et de délivrance. Il semble que
Dieu ait voulu montrer dans la personne de cette admirable
bienheureuse, la possibilité d'allier des vertus éminentes et des dons
surnaturels exceptionnels à la fidélité aux devoirs les plus humbles et
les plus matériels de la vie commune.
Le pape Benoît XV béatifia Anna-Maria Taïgi, le 30 mai 1920.
Ce
fut le début d’une longue et ineffable idylle. Elle jouira du don de
célestes colloques ; Jésus, son divin Époux, la Vierge Marie, les saints
et les anges les plus chéris, lui parleront : saint Paul, l’apôtre,
saint François d’Assise, saint Philippe Néri, saint François de Paule,
sainte Françoise Romaine, sainte Jacinthe Mariscotti, l’Archange
Raphaël, les Anges Gardiens, et même les âmes du purgatoire. Ils lui
confièrent de profonds secrets, lui firent d’intimes confidences,
l’éclairèrent sur les conditions de l’église et de la société, lui
révélèrent l’avenir d’illustres personnages et le sort de tant d’âmes.
Ils la consolèrent et la guidèrent sur les sentiers du bien.
Mais
retournons en arrière. Nous sommes au printemps de 1791. Un nombre
incalculable de charismes lumineux s’accumulent subitement dans l’âme
d’Anne-Marie. Les premières communications célestes d’amour, la
réconfortent et l’intimident en même temps.
«Je te destine, lui dit un jour l’Esprit divin, au moment de la communion qu’elle reçoit désormais chaque matin, à convertir des âmes et à consoler toutes les catégories de personnes : prêtres, frères, moines, prélats, cardinaux, et même mon Vicaire»
«Je te destine, lui dit un jour l’Esprit divin, au moment de la communion qu’elle reçoit désormais chaque matin, à convertir des âmes et à consoler toutes les catégories de personnes : prêtres, frères, moines, prélats, cardinaux, et même mon Vicaire»
Plus
elle se sentait comblée d’affection divine et guidée vers une mission
presque vertigineuse, plus elle estimait cela impossible, plus elle
avait de mépris pour elle-même ; elle n’aurait jamais cessé de
s’humilier. Elle en vint aux flagellations. A la fin, elle se frappait
violemment le visage sur les tuiles du parquet, pour réparer les élans
de sa beauté et de sa vanité du passé.
À genoux, un soir, prostrée devant le crucifix, les épaules nues, elle s’était donné la discipline avant que son confesseur ne lui défende ce genre de mortifications. Elle vit de loin, devant ses yeux, une lumière resplendissante comme le soleil, même si elle était voilée d’un léger nuage. Elle en éprouva une grande frayeur puis se frotta les yeux, pensant qu’il s’agissait d’une hallucination ou d’un piège diabolique. Mais le soleil ne s’éteignait pas. Elle finit par se tranquilliser et l’observa de plus prés. Il avait l’apparence d’un globe de feu duquel se détachaient des rayons.
Depuis ce soir-là et pour toujours, le soleil accompagnera Anne-Marie Taïgi ; elle l’aura constamment à la vue, devant elle, pendant 47 ans, jour et nuit, à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison.
Éclairés par le soleil du firmament, nous voyons les vivants, les choses de cette terre. Ainsi, illuminée par son soleil mystérieux, Anne-Marie verra de façon étonnante, les réalités physiques, les problèmes moraux de ce monde,
«comme on voit passer les images dans une lanterne magique»,
comme elle l’explique elle-même, dans son piquant langage populaire. Ce soleil toujours devant ses yeux, éloigné de sa figure.
«d’environ dix palmes romaines et au dessus de sa tête, d’environ trois palmes»,
lui montrera les secrets de la nature et de la grâce, les secrets du temps et de l’éternité, source continuelle et intarissable de connaissances merveilleuses sur la vie présente, sur la vie future.
Si au départ, la lumière était un peu diffuse, elle se faisait plus éclatante, plus limpide, plus lumineuse que sept soleils réunis ensemble, selon les progrès dans la vertu, quand, sur suggestion de son confesseur, elle demandera à Dieu, la signification de cette vision ininterrompue, la voix lui dira :
«C’est un miroir pour que tu distingues entre le bien et le mal».
Un jour, à Dom Raphaël Natali, un prêtre qui fut très cher et dont nous reparlerons, Anne-Marie tenta de lui décrire ce soleil mystérieux : en haut, là où se terminent les rayons lumineux, je vois une couronne d’épines et deux d’entre elles, d’un côté et de l’autre descendent très longues jusqu’à se superposer pour former une croix avec leur pointe arquée sous le disque solaire. Au centre du disque qui est lumineux, je vois un personnage revêtu d’un manteau majestueux, assis, la tête tournée vers le haut ; de son front, sortent deux rayons de lumière.
Dom Raphaël s’efforça de comprendre comme il put, la signification de ce soleil. À la fin, il crut reconnaître dans ces symboles,
«le Christ Rédempteur».
Dans le disque brillant, il vit en effet, la divinité. Dans la couronne d’épines et la croix sous-jacente, formée par les deux épines majeures, il vit les éléments de la passion. Dans la figure solennelle, il vit le Christ Rédempteur. Sur la toile de fond éblouissante, passaient de temps en temps, les visions particulières dont Anne-Marie saisissait la signification.
..................................................
Un jour qu’elle demandait à son époux céleste la signification de cette terrible permission par laquelle Napoléon Bonaparte avait pu s’emparer, par des tueries et des ruines, d’un continent tout entier, porter atteinte de façon barbare, à tout droit humain et divin, l’Époux répondit :
À genoux, un soir, prostrée devant le crucifix, les épaules nues, elle s’était donné la discipline avant que son confesseur ne lui défende ce genre de mortifications. Elle vit de loin, devant ses yeux, une lumière resplendissante comme le soleil, même si elle était voilée d’un léger nuage. Elle en éprouva une grande frayeur puis se frotta les yeux, pensant qu’il s’agissait d’une hallucination ou d’un piège diabolique. Mais le soleil ne s’éteignait pas. Elle finit par se tranquilliser et l’observa de plus prés. Il avait l’apparence d’un globe de feu duquel se détachaient des rayons.
Depuis ce soir-là et pour toujours, le soleil accompagnera Anne-Marie Taïgi ; elle l’aura constamment à la vue, devant elle, pendant 47 ans, jour et nuit, à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison.
Éclairés par le soleil du firmament, nous voyons les vivants, les choses de cette terre. Ainsi, illuminée par son soleil mystérieux, Anne-Marie verra de façon étonnante, les réalités physiques, les problèmes moraux de ce monde,
«comme on voit passer les images dans une lanterne magique»,
comme elle l’explique elle-même, dans son piquant langage populaire. Ce soleil toujours devant ses yeux, éloigné de sa figure.
«d’environ dix palmes romaines et au dessus de sa tête, d’environ trois palmes»,
lui montrera les secrets de la nature et de la grâce, les secrets du temps et de l’éternité, source continuelle et intarissable de connaissances merveilleuses sur la vie présente, sur la vie future.
Si au départ, la lumière était un peu diffuse, elle se faisait plus éclatante, plus limpide, plus lumineuse que sept soleils réunis ensemble, selon les progrès dans la vertu, quand, sur suggestion de son confesseur, elle demandera à Dieu, la signification de cette vision ininterrompue, la voix lui dira :
«C’est un miroir pour que tu distingues entre le bien et le mal».
Un jour, à Dom Raphaël Natali, un prêtre qui fut très cher et dont nous reparlerons, Anne-Marie tenta de lui décrire ce soleil mystérieux : en haut, là où se terminent les rayons lumineux, je vois une couronne d’épines et deux d’entre elles, d’un côté et de l’autre descendent très longues jusqu’à se superposer pour former une croix avec leur pointe arquée sous le disque solaire. Au centre du disque qui est lumineux, je vois un personnage revêtu d’un manteau majestueux, assis, la tête tournée vers le haut ; de son front, sortent deux rayons de lumière.
Dom Raphaël s’efforça de comprendre comme il put, la signification de ce soleil. À la fin, il crut reconnaître dans ces symboles,
«le Christ Rédempteur».
Dans le disque brillant, il vit en effet, la divinité. Dans la couronne d’épines et la croix sous-jacente, formée par les deux épines majeures, il vit les éléments de la passion. Dans la figure solennelle, il vit le Christ Rédempteur. Sur la toile de fond éblouissante, passaient de temps en temps, les visions particulières dont Anne-Marie saisissait la signification.
..................................................
Un jour qu’elle demandait à son époux céleste la signification de cette terrible permission par laquelle Napoléon Bonaparte avait pu s’emparer, par des tueries et des ruines, d’un continent tout entier, porter atteinte de façon barbare, à tout droit humain et divin, l’Époux répondit :
«A
cette fin, j’ai mandaté Napoléon. Il était le ministre de mes fureurs ;
il devait punir les iniquités des impies, humilier les orgueilleux. Un
impie a détruit d’autres impies».
Bien
rapidement, alors, Anne-Marie saisit le sens profond et terrible de ces
guerres déchaînées à travers toute l’Europe, là ou des trônes étaient
en train de tomber. L’anéantissement des méchants entraînait
inévitablement le sacrifice de plusieurs innocents, la souffrance de
peuples entiers, la persécution de l’église et de son chef. Convaincue
qu’elle était, Anne-Marie savait qu’un amour intense aurait pu apaiser
la justice suprême, plonger l’humanité dans l’océan de la miséricorde
divine ; elle avait offert toute sa vie en holocauste, pour payer, elle,
la pauvre petite dame du peuple, les délits des impies orgueilleux. Par
ses prières et ses larmes, par ses mortifications et ses pénitences,
par son irrésistible charité, elle voulait obtenir le pardon du ciel
pour tous ses frères et sœurs de la terre.
La
voix de son céleste époux lui fit savoir que tout son amour, toutes ses
souffrances, n’avaient pas été inutiles ; il lui précisa le jour exact
où Pie VII serait ramené à Rome et célébrerait sa messe pontificale à
Saint-Pierre.
Elle annonça d’avance cet événement, dans le détail, et, cette fois encore, les faits en donnèrent la confirmation.
La renommée, les hommages, la célébrité, en somme, l’ont suffoquée, inquiétée, pendant toute sa vie.
Il n’y a pas de doute que cela fut pour Anne-Marie la croix la plus pénible parmi tant d’autres qui l’accablèrent ; l’unique croix qu’elle ne réussit jamais à embrasser avec joie et amour, et dont elle a tenté de se dégager, à maintes reprises.
..................................................
J’ai déjà signalé comment elle avait écarté l’hospitalité offerte par l’ex-souveraine d’Etrurie qui voulait l’attirer, l’avoir, la retenir près d’elle, avec son mari et ses enfants, à la cour de Lucques. On sait aussi, comment elle refusa pareille invitation adressée par l’entremise du cardinal Pedicini.
Des offrandes généreuses, elle en repoussa plusieurs ; elle aurait pu accumuler beaucoup d’honneurs et d’argent si, seulement, elle avait dit oui. Souvent, on voulait la récompenser par des biens matériels, pour des avantages spirituels qu’on avait reçus. Elle demeura, jusqu’au dernier jour, ferme dans le propos explicite de préserver son honorable pauvreté de tout attentat relié à la richesse. Elle maintint cette détermination, y fut fidèle, même dans les années les plus sombres, quand sa pauvreté atteignait souvent le seuil de l’affreuse misère.
C’est dans cette lumière de vertus héroïques, qu’étaient attirés les très chers malheureux ; une lumière qui venait d’en haut. Toutes les biographies qui racontent la vie d’Anne-Marie Taïgi, soulignent son charisme prophétique. Il est certain que parmi les multiples dons qu’elle a reçus, le don de prédiction de l’avenir a joué un grand rôle. Ainsi, le Père éternel récompensait sa créature qui lui appartenait totalement. Du reste, les témoignages qui se rapportent à la vie de nombreux saints, en constituent une confirmation richement documentée. Il est certain qu’Anne-Marie fut une de ces saintes créatures que Dieu gratifia largement de ce don.
Elle annonça d’avance cet événement, dans le détail, et, cette fois encore, les faits en donnèrent la confirmation.
La renommée, les hommages, la célébrité, en somme, l’ont suffoquée, inquiétée, pendant toute sa vie.
Il n’y a pas de doute que cela fut pour Anne-Marie la croix la plus pénible parmi tant d’autres qui l’accablèrent ; l’unique croix qu’elle ne réussit jamais à embrasser avec joie et amour, et dont elle a tenté de se dégager, à maintes reprises.
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J’ai déjà signalé comment elle avait écarté l’hospitalité offerte par l’ex-souveraine d’Etrurie qui voulait l’attirer, l’avoir, la retenir près d’elle, avec son mari et ses enfants, à la cour de Lucques. On sait aussi, comment elle refusa pareille invitation adressée par l’entremise du cardinal Pedicini.
Des offrandes généreuses, elle en repoussa plusieurs ; elle aurait pu accumuler beaucoup d’honneurs et d’argent si, seulement, elle avait dit oui. Souvent, on voulait la récompenser par des biens matériels, pour des avantages spirituels qu’on avait reçus. Elle demeura, jusqu’au dernier jour, ferme dans le propos explicite de préserver son honorable pauvreté de tout attentat relié à la richesse. Elle maintint cette détermination, y fut fidèle, même dans les années les plus sombres, quand sa pauvreté atteignait souvent le seuil de l’affreuse misère.
C’est dans cette lumière de vertus héroïques, qu’étaient attirés les très chers malheureux ; une lumière qui venait d’en haut. Toutes les biographies qui racontent la vie d’Anne-Marie Taïgi, soulignent son charisme prophétique. Il est certain que parmi les multiples dons qu’elle a reçus, le don de prédiction de l’avenir a joué un grand rôle. Ainsi, le Père éternel récompensait sa créature qui lui appartenait totalement. Du reste, les témoignages qui se rapportent à la vie de nombreux saints, en constituent une confirmation richement documentée. Il est certain qu’Anne-Marie fut une de ces saintes créatures que Dieu gratifia largement de ce don.
Quand
Pie VIII était encore pape, Anne-Marie fit une prophétie d’un caractère
dramatique formidable, qui garde aujourd’hui encore son intérêt tout à
fait exceptionnel. Il s’agit d’une prophétie qui produisit alors, chez
ceux qui la recueillirent, un trouble profond, un émoi intense qui
continue, jusqu’à maintenant, à éveiller, en qui la redécouvre parmi les
vieux documents, la même commotion et un trouble identique, parce
qu’elle implique le futur de l’humanité, inséparable de l’avenir de
l’Église, le plaçant parmi les tourments de cette lutte de l’homme qui
tend, depuis son origine, à assurer le triomphe du bien sur le mal.
Riche en particularités, d’une clarté des plus évidentes, elle nous est parvenue par une déposition juridique assermentée de Monseigneur Raphaël Natalie
PROPHETIES
Un
jour de 1818, parlant des prochains fléaux de la terre, des futurs
fléaux du ciel, elle précisa qu’ils pourraient, les uns et les autres,
être atténués par les prières des âmes pieuses. Anne-Marie prédit que
des millions d’hommes sont appelés à mourir par une main de fer, qu’un
grand nombre mourront à l’occasion de guerres, de litiges, par
traîtrise, et d’autre millions, par des morts imprévues. Des nations
entières arriveraient ensuite à l’unité de l’Église catholique.
Plusieurs turcs, païens et juifs, se convertiront, en demeurant tout
confus devant les chrétiens, admirant leur ferveur et l’exactitude de
leur vie. Elle me dit plusieurs fois que le Seigneur lui fit voir dans
le mystérieux soleil, le triomphe et la joie universelle de la nouvelle
Église, si grands et si surprenants, qu’elle ne pouvait pas l’expliquer.
Anne
sera, dans la suite, encore plus précise. Elle indique, en une autre
occasion, au chanoine Raymond Pigliacelli, que des temps difficiles
s’annoncent pour l’Église. A la question du prélat qui porte sur
l’identité du pape qui régnera en cette période de mésaventures, Anne
répond :
«Le pontife qui régnera, en sera un qui n’est même pas cardinal. De plus, il ne demeure pas à Rome»
Elle
confirma, quelque temps après, ses propos, à Mgr IMatali, à qui elle
avait indiqué la façon de faire face à la persécution que subirait
l’église de Rome, à l’intérieur de laquelle l’iniquité serait
triomphante. Dieu exigera un pontife saint, choisi selon son coeur, et à
qui il communiquerait des lumières tout à fait spéciales ; que celui-ci
serait élu d’une manière extraordinaire, qu’il serait assisté et
protégé par Dieu, d’une façon particulière, que son nom répandu dans
tout l’univers, serait applaudi par les peuples et craint par les rois.
Le Turc lui-même le vénérera, demandera à le féliciter. Il fera des
réformes. Il instruira le peuple, recevra des secours de toutes parts.
Les impies seront écrasés et humiliés, beaucoup d’hérétiques, sous son
pontificat, retourneront à l’unité de la Sainte église Catholique
Romaine. Elle souligna, de nouveau, à la fin, que le futur pape était
dans le moment, un simple prêtre et se trouvait dans un pays assez
lointain.
«Dieu va envoyer deux peines :
l'un sera sous la forme de guerres, de révolutions et d'autres maux, elle est sur la terre d'origine.
L'autre
sera envoyé du ciel. Il est venu sur la terre entière une intense
obscurité une durée de trois jours et trois nuits. Rien ne peut être vu,
et l'air sera chargé de la peste qui demande principalement, mais pas
seulement, les ennemis de la religion. Il sera impossible d'utiliser
tout le fait de l'homme d'éclairage au cours de cette obscurité, à
l'exception des bougies béni. Il a, qui, par curiosité, ouvre sa fenêtre
pour regarder dehors, ou quitte son domicile, sera morte sur place. Au
cours de ces trois jours, les gens devraient rester dans leur maison, de
prier le Rosaire et supplier Dieu de miséricorde».
«Tous
les ennemis de l'Église, connus ou inconnus, périront sur l'ensemble de
la terre au cours de cette obscurité universelle, à l'exception de
quelques-uns que Dieu convertira bientôt. L'air sera infecté par des
démons qui apparaitront sous toutes sortes de formes hideuses».
«La
religion doit être persécutée et les prêtres massacrés. Les Églises
seront fermées, mais seulement pour un court laps de temps. Le
Saint-Père sera obligé de quitter Rome».
«La
France tombera dans une effroyable anarchie. Le français connaitra le
désespoir de la guerre civile au cours de laquelle les hommes âgés
prendront les armes. Les partis politiques, après avoir épuisé leur sang
et leur rage sans être en mesure d'arriver à tout règlement
satisfaisant décideront à la dernière extrémité d'avoir recours au
Saint-Siège. Ensuite, le pape adressera à la France un légat .... En
conséquence, des informations reçues, Sa Sainteté devra elle-même
désigner un roi chrétien pour le gouvernement de la France».
«Après
les trois jours de ténèbres, Saint-Pierre et Saint Paul, après être
descendu du ciel, prêcheront dans le monde entier et désigneront un
nouveau pape. Une grande lumière se mettra à clignoter à partir de leur
corps et choisira le cardinal qui deviendra le Pape, puis le
christianisme se propagera à travers le monde. Il est le saint Pontife,
choisi par Dieu pour résister à la tempête. A la fin, il aura le don des
miracles, et son nom sera loué sur toute la toute la terre».
Anna
Maria a vu dans l'éclat de la lumière que Rome serait menacée par des
guerres et des révolutions, et qu'une grande tribulation viendrait sur
le monde entier.
Que
les hommes de toutes les religions essayeront de revenir à l'Église, ce
qui devrait également ouvrir la voie à confusion à ces fidèles de
l'Église de Rome.
Et une vue plus terrible Anna Maria vit, en regardant dans la boule de lumière :
«Voici venir sont sur l'ensemble de la terre une intense obscurité une durée de trois jours et trois nuits.
Rien ne sera visible, et l'air sera chargé de la peste qui demande principalement, mais pas seulement, les ennemis de la religion .- En ce terrible moment, un grand nombre de ces hommes méchants, les ennemis de l'Église, et de Dieu, seront tués par ce fléau divin dont les cadavres autour de Rome seront aussi nombreux que les poissons, qui lors d'une récente inondation du Tibre recouvrirent la ville.
Tous les ennemis de l'Église, secrets et connus, périront sur terre au cours de cette obscurité universelle, à l'exception de quelques-uns, que Dieu convertira bientôt.
L'air sera infecté par des démons, qui apparaîtront sous toutes sortes de formes visibles».
Rien ne sera visible, et l'air sera chargé de la peste qui demande principalement, mais pas seulement, les ennemis de la religion .- En ce terrible moment, un grand nombre de ces hommes méchants, les ennemis de l'Église, et de Dieu, seront tués par ce fléau divin dont les cadavres autour de Rome seront aussi nombreux que les poissons, qui lors d'une récente inondation du Tibre recouvrirent la ville.
Tous les ennemis de l'Église, secrets et connus, périront sur terre au cours de cette obscurité universelle, à l'exception de quelques-uns, que Dieu convertira bientôt.
L'air sera infecté par des démons, qui apparaîtront sous toutes sortes de formes visibles».
Puis sa vision continue :
«Il
sera impossible d'utiliser l'éclairage au cours de cette obscurité, à
l'exception des bougies bénies. Celui, qui par curiosité , Ouvrira sa
fenêtre pour regarder dehors, ou quitter son domicile, mourra sur place.
Au cours de ces trois jours, les gens devront rester dans leur maison,
prier le Rosaire et supplier Dieu de miséricorde»
Le livre "Anna Maria Taïgi la sainte aux sept enfants" : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Mariataigi/anna_maria_taigi.htm
Apparition du Christ et de la Vierge avec messages.
Elle
reçoit des prédictions sur le retour à Rome du Pape Pie VII, la mort de
Napoléon 1er, les soulèvements de 1830 en Belgique et en Pologne.
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