Notre-Dame de Marsat
(Marsat)
Dans
son amour pour la sainte Vierge, la ville de Riom, à une époque bien
ancienne, fit vœu d'aller, chaque année, en procession à Notre-Dame de
Marsat, lieu de pèlerinage qui était voisin.
Les
marguilliers de Saint-Amable, première paroisse de Riom, qui a toujours
eu le pas sur le Marthuret, étaient chargés d'acquitter ce vœu, et de
faire présent à l'église d'une roue de cire blanche.
Le clergé de Marsat venait à leur rencontre, et les habitants les régalaient.
On
voit encore dans l'église de Marsat, qui est toujours sous le vocable
de la sainte Vierge, la roue à laquelle on suspendait la cire offerte
par les marguilliers de Saint-Amable.
La
statue de Notre-Dame de Marsat est d'une grandeur plus qu'ordinaire, et
représente l'Enfant Jésus assis sur les genoux de sa Mère.
La dévotion au sanctuaire où elle repose remonte jusqu'aux temps les plus reculés.
Saint
Grégoire de Tours la célèbre dans son livre des Miracles, et nous
apprend non-seulement qu'on y conservait des reliques de la sainte
Vierge, mais encore qu'il s'y opérait des prodiges, surtout aux vigiles
de ses fêtes, qu'on y célébrait avec solennité.
Marsat,
ainsi célèbre dans les temps les plus reculés par la dévotion qu'on y
professait pour la sainte Vierge, le fut encore, dans la suite, par un
monastère de religieuses de l'ordre de Saint-Benoît, qui était aussi
sous le patronage de Marie.
Source : Livre "Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en ..., Volume 2" par André Jean Marie Hamon
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