La chapelle sur Vire, la chapelle Notre-Dame sur Vire

La chapelle sur Vire
La chapelle Notre-Dame sur Vire


La chapelle



La chapelle actuelle est le troisième édifice sur ce site et elle a été construite en 1888 dans un style néogothique de pierres rouges.
Elle renferme deux objets classés au titre des monuments historiques :
  • Un haut-relief représentant sainte Anne portant la Vierge et l'Enfant datant du XIIe siècle,
  • Les bas-reliefs en albâtre présents sur le maître-autel.

On trouve également la statue de Vierge qui fait l'objet de dévotion.


La nef


Statue de la Vierge

Sainte Anne portant la Vierge et l'Enfant

Maitre-autel

Source :

Fichier:Chapellevire-vuegenerale.jpg

Vue d'ensemble

Fichier:Chapellesurvire-eglise4.JPG

Vue de côté


La chapelle Notre-Dame-sur-Vire est implantée sur la commune de Troisgots, à La Chapelle-sur-Vire.
Depuis le XIIe siècle, la chapelle est un lieu de pèlerinage qui se blottit au cœur de la vallée de la Vire.

Histoire

Un premier oratoire
En 1197, Robert, seigneur de Tresgoz (ancien nom de Troisgots) appelle trois moines bénédictins de l'abbaye de Hambye pour fonder un prieuré en l'honneur de Notre-Dame au bord de la Vire. 
Un premier oratoire abrite une petite statue de sainte Anne découverte dans la Vire au 14e siècle.
On découvre au 16 e siècle une deuxième statue, de la Vierge à l'Enfant. 

Des guérisons inexpliquées renforcent l'intérêt des pèlerinages à la Chapelle-sur-Vire qui devient un haut lieu spirituel et populaire.
Au 17e siècle, Gaston de Renty, un baron local aide les projets et missions de Jean Eudes qui organise de nombreuses missions qui se terminent à La Chapelle-sur-Vire.
Lors de la Révolution, la chapelle est vendue comme bien national, elle sert de grenier à foin puis d'écurie. Après le Concordat, le chapelle est à nouveau ouverte au culte en 1802.
Une deuxième chapelle
En 1846, le terrain de Notre-Dame-sur-Vire est offert aux religieuses de la Miséricorde de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Dès sa première visite, la supérieure Placide Viel constate l'insuffisance de l'oratoire face au nombre de plus en plus important de pèlerins et demande à l'architecte François Halley de réaliser une chapelle spacieuse, claire et élégante. Terminée en 1852, elle mesure 17 mètres de long sur 7 de large.Ce deuxième édifice se révèle lui aussi trop petit, notamment en 1886, lors des fêtes du Couronnement de la Madone.

La chapelle actuelle
En 1887, le père Yvetot supérieur des missionnaires lance l'idée d'une troisième chapelle. Son projet, encouragé par l'évêque Abel-Anastase Germain est réalisé en 1888 : un élégant édifice néogothique de pierre rouge des carrières de Troisgots, soulignée de pierre blanche . On retrouve cette pierre rouge dans la construction des châteaux de Canisy et de Torigni-sur-Vire. Le chœur est remodelé dans les années 1960, comme les bas-côtés pour aérer le bâtiment.
La chapelle appartient toujours à la congrégation des sœurs des écoles chrétiennes de la miséricorde de Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Mobilier

Fichier:Chapelle-sur-vire sainte-anne.jpg 
Sainte Anne

Fichier:Chapelle-sur-vire Vierge-enfant.jpg 
Vierge à l'Enfant

La chapelle renferme deux statues des XIVe et XVIe siècles, découvertes miraculeusement :
  • une petite statue de Sainte Anne portant dans ses bras sa fille Marie qui tient elle-même son fils Jésus, un haut relief en pierre polychrome, classé monument historique au titre d'objet en 2005
  • une Vierge à l'Enfant. La Vierge tient dans sa main droite une figue, et l'enfant une colombe dans sa main gauche.
Le maître-autel est en pierre blanche avec de superbes bas-reliefs en albâtre du XVe classés monument historique au titre d'objet en 2001.
De nombreux ex-voto recouvrent totalement les murs du chœur, en reconnaissance à Notre-Dame-sur-Vire.
Des expositions permanentes permettent de visualiser l'importance du pèlerinage au cours des siècles.

Environs

Le site est propice à de belles promenades le long du chemin de halage et du chemin de croix. De là, prendre le chemin boisé qui mène à la grotte du Diable, creusée au 19e siècle à la demande d'Amédée Duval du Perron, juge de paix à Tessy-sur-Vire.
Source :



La chapelle sur Vire, la chapelle Notre-Dame sur Vire
Carte postale de La chapelle sur Vire








































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