Fête de la maternité de la Vierge Marie
La fête de la Maternité de la Sainte Vierge était fêtée en certains lieux le deuxième dimanche d’octobre, une messe pro aliquibus locis se trouvait dans l’appendice du Missel Romain.
En 1931, pour célébrer le XVème centenaire du Concile d’Ephèse, qui proclama le dogme de la maternité divine, Pie XI établit la fête pour l’Église universelle au 11 octobre.
Source
En 431, un concile général convoqué à Ephèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge.
Jusque-là,
il n'avait jamais été contesté qu'il y avait deux natures en
Notre-Seigneur : la nature divine et la nature humaine, mais qu'il n'y a
qu'une seule personne.
Notre-Dame
étant la Mère de l'unique personne de Jésus-Christ, a le droit d'être
appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu'elles
n'aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant
appelées les mères de l'homme tout entier, corps et âme. Car, si l'homme
n'est homme qu'en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ
n'est réellement Jésus-Christ qu'autant que Sa Divinité est unie à Son
Humanité.
En 1931, à l'occasion du quinzième centenaire du grand concile d'Ephèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd'hui.
La Maternité divine de Marie L'élève au-dessus de toutes les créatures.
L'Église
honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme
fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère !
Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de
Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de
toute éternité !
"Il
y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque
sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme
leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison
d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des
anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."
Cette
élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance
envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de
la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère
admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En
nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l'Église veut
susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre
propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la
croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit
éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a
adoptés sur le Calvaire, lorsqu'avant de mourir, le Sauveur nous a
présenté à la Co-rédemptrice, en la personne de saint Jean, comme les
enfants qu'Il désirait La voir adopter, disant: "Mère, voilà Votre fils ;
fils, voilà votre Mère ! Ces paroles sont comme le legs testamentaire
du Christ.
"Que
peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle
grandeur surpasse celle qu'a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur
même ?" "Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint
Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois
incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une
construction ineffable. C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il
S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..."
Résumé O.D.M.
En savoir plus :
C’est au Concile d’Éphèse, en 431, que fut proclamé le dogme de la Maternité divine de la Sainte Vierge Marie.
Marie est la mère de Jésus ; le Fils de Dieu a vraiment pris d’elle Sa chair, Il est réellement Son Fils.
En 1931, à l’occasion du quinzième centenaire du grand Concile, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd’hui.
L’Église,
qui associe de si près la Sainte Vierge à toute l’œuvre rédemptrice, a
toujours magnifié la Maternité divine de la Vierge Marie.
Elle
redit sans cesse son admiration pour le mystère de l’Incarnation qui
s’est opéré en elle et sa joie pour le message de salut qu’elle a
apporté au monde en nous donnant son Fils.
En
nous faisant vénérer ainsi la Mère du Sauveur, l’Église veut susciter
en nos âmes un amour filial pour celle qui est devenue, dans la vie de
la Grâce, notre propre Mère, en nous donnant l’Auteur de la vie :
« Nous
tous qui sommes unis à Jésus-Christ et qui sommes membres de Son
Corps..., nous sommes sortis du sein de Marie comme un corps uni à son
chef. Elle est notre Mère à tous, mère spirituelle mais véritablement
Mère des membres du Christ » (Saint Pie X, encyclique Ad diem illum, 2
février 1904).
Cette fête sera supprimée en 1969.
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