Vénérable Dinarosa Belleri
Teresa Santa Belleri, en religion sœur Dinarosa Belleri, née le 11 novembre 1936 à Cailina di Villa Carcina en Italie, morte le 14 mai 1995 à Kikwit au Zaïre, est une religieuse des Sœurs des pauvres de Bergame, missionnaire et infirmière en Afrique.
« Martyre de la charité » en contractant la maladie Ebola auprès de ceux qu'elle soignait, elle est reconnue vénérable par le pape François en 2021.
Elle est fêtée le 14 mai.
Biographie
Teresa Santa Belleri naît le 11 novembre 1936 à Cailina sur la commune de Villa Carcina, dans la province de Brescia en Italie.
Elle est la deuxième d'une famille de trois enfants. Son père, Battista Belleri, est ouvrier dans un atelier ; sa mère, née Maria Riboldi, est ouvrière dans une filature de coton.
Après ses études primaires, Teresina Belleri apprend le métier de couturière mais ne s'y plaît pas et devient ouvrière.
Elle ressent la vocation religieuse et économise pour préparer son trousseau de religieuse.
Elle entre le 18 mars 1957 chez les Sœurs des pauvres de Bergame et y commence sa formation à la maison mère.
Lors de sa prise d'habit, elle prend le nom de « sœur Dinarosa ».
Elle prononce ses premiers vœux le 3 octobre 1959 et part le lendemain pour Rome, pour y suivre la formation d'infirmière professionnelle.
Son diplôme obtenu, elle est affectée à l'hôpital de Cagliari qui traite les formes tuberculeuses. Elle est remarquée pour son sens pratique, sa joie et son envie d'être missionnaire.
Elle est envoyée en octobre 1966 en mission au centre hospitalier du Mosango, alors au Congo belge. Elle s'y occupe des lépreux, des autres patients gravement malades, et des enfants, puis retourne en Europe suivre à Anvers une formation spécialisée en médecine tropicale.
De retour au Congo, elle est nommée à Kikwit, où elle continue de se consacrer aux lépreux et aux malades du sida.
Pour désamorcer les conflits qui surgissent parfois, elle s'improvise comédienne lors des moments de récréation, avec perruque et déguisements. Pour se redonner courage, elle aime chanter, même si elle chante faux.
En avril 1995, plusieurs intervenants meurent de la maladie à virus Ebola à la suite de l'opération d'un malade gravement atteint.
Sœur Dinarosa Belleri contracte la maladie à son tour en continuant à soigner les malades, et meurt le 14 mai 1995.
Procédure en béatification
La procédure pour la béatification éventuelle de sœur Dinarosa Belleri est ouverte le 28 avril 2013 au niveau du diocèse de Kikwit et reçoit la même année l'avis du Saint-Siège indiquant que rien ne s'oppose à cette enquête. Une autre enquête diocésaine, complémentaire, est ouverte dans le diocèse de Bergame. Les enquêtes diocésaines sont closes à Bergame en janvier 2014 et à Kikwit le 23 février suivant. Le dossier est transmis à Rome auprès de la Congrégation pour les causes des saints.
La Positio sur les vertus de sœur Dinarosa Belleri est terminée en juin 2018 et examinée en juin 2020 par la commission théologique.
Le pape François approuve le 20 février 2021 la reconnaissance de l'héroïcité de ses vertus et la reconnaît ainsi vénérable, en même temps que sœurs Floralba Rondi et Clarangela Ghilardi.
Sa fête est le 14 mai.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dinarosa_Belleri
Dinarosa Belleri (née Teresa Santa) est née à Cailina di Villa Carcina (Brescia, Italie) le 11 novembre 1936, dans une famille profondément chrétienne.
Depuis son enfance, elle participe à la vie de la paroisse, rejoignant l'Action catholique et l'oratoire confié aux Sœurs Poverelle.
Elle a d'abord travaillé comme couturière puis comme ouvrière dans un atelier métallurgique.
Le 18 mars 1957, elle entre dans la Congrégation des Sœurs Poverelle et, le 28 septembre de la même année, commence son noviciat.
Elle a fait sa profession temporaire le 3 octobre 1959.
Quelques jours plus tard, elle a été envoyée à Rome pour obtenir son diplôme d'infirmière professionnelle.
De 1961 à 1966, elle a été envoyée à Cagliari, à l'hôpital maritime pour le traitement des patients tuberculeux.
Elle a fait sa profession perpétuelle le 30 octobre 1965.
L'année suivante, elle a été envoyée au Congo, à destination de l'hôpital du Mosango.
En 1971, elle est diplômée en médecine tropicale à Anvers et, après un an, elle est retournée au Congo.
Elle est restée à Mosango jusqu'en 1983, date à laquelle elle a été transférée à la communauté Kikwit.
Malgré la mort de la Servante de Dieu Floralba Rondi et la propagation de l'épidémie d'Ebola, la Servante de Dieu est restée à sa place, à l'hôpital, à côté des malades de plus en plus solitaires et abandonnés.
Le 7 mai 1995, les premiers symptômes de contagion sont apparus pour elle aussi et elle a été placée à l'isolement.
Elle est décédée le 14 mai 1995 à Kikwit (Congo).
Source :
Elle a été déclarée vénérable par le Pape François le 20 février 2021.
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