Notre-Dame de la Roche
(Mayres)
Il est, dans le même canton, une chapelle bien plus célèbre, c'est Notre-Dame de la Roche, sur la paroisse de Mayres.
Elle est, de temps immémorial, l'objet d'une vénération particulière ; et de nombreux miracles y ont été opérés.
Le jour de la Nativité, on s'y rendait autrefois de vingt-cinq lieues à la ronde, dit la tradition.
La ruine de la chapelle, en 93, n'a pu comprimer l'élan de la piété des fidèles.
Depuis la Révolution, comme auparavant, Mayres et les environs y viennent en pèlerinage.
Lorsqu'on 1832 le choléra menaçait toute la France, les populations se pressèrent autour des ruines de Notre-Dame de la Roche.
Lorsque,
quelques années plus tard, une épidémie envahit la ville d'Arlane, on
alla en procession à Notre-Dame de la Roche, qui fit aussitôt cesser le
fléau ; et plusieurs fois, des enfants morts nés y ont obtenu le retour à
la vie.
Reconnaissante de tant de prodiges, la population a relevé la chapelle, et l'a rendue plus digne de son illustre patronne.
La
statue sauvée par le courage de quelques femmes pieuses, à l'époque de
la Révolution, a un peu plus d'un pied et demi de hauteur ; elle est de
bois, noire, debout, et tient de la main gauche l'Enfant Jésus, qui
tient lui-même un globe de la main droite.
Il en existe une gravure, au bas de laquelle se lit la prière suivante, qui est celle du pèlerinage :
« Sainte Marie, Mère de Dieu et des hommes, » prosterné devant votre sainte image, je vous supplie, avec toute l'humilité dont je suis capable, de recevoir, quoi que infiniment au-dessous de vos mérites, les actions de grâce que je vous rends ; et si vous daignez exaucer mes vœux, suppléez aux fautes que je puis faire en vous les adressant. Ne m'abandonnez pas, puisque vous êtes l'unique espérance des pécheurs. Soyez ma bonne mère, et faites que toute ma vie soit si pure et si sainte, que je mérite d'avoir part à la récompense promise à ceux qui aiment et servent fidèlement Dieu. Accordez-moi cette grâce, Mère de miséricorde, afin que je vous bénisse, que je vous loue, et que je vous remercie pendant l'éternité. Ainsi soit-il. »
Il en existe une gravure, au bas de laquelle se lit la prière suivante, qui est celle du pèlerinage :
« Sainte Marie, Mère de Dieu et des hommes, » prosterné devant votre sainte image, je vous supplie, avec toute l'humilité dont je suis capable, de recevoir, quoi que infiniment au-dessous de vos mérites, les actions de grâce que je vous rends ; et si vous daignez exaucer mes vœux, suppléez aux fautes que je puis faire en vous les adressant. Ne m'abandonnez pas, puisque vous êtes l'unique espérance des pécheurs. Soyez ma bonne mère, et faites que toute ma vie soit si pure et si sainte, que je mérite d'avoir part à la récompense promise à ceux qui aiment et servent fidèlement Dieu. Accordez-moi cette grâce, Mère de miséricorde, afin que je vous bénisse, que je vous loue, et que je vous remercie pendant l'éternité. Ainsi soit-il. »
Source : Livre "Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en ..., Volume 2" par André Jean Marie Hamon
Source photo :
En savoir plus :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire