Bienheureuse Eustochium de Padoue († 1468)
religieuse bénédictine
Elle était fille d'une religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa vie monastique.
Devant
la femme adultère que les juifs voulaient lapider, Jésus ne dit rien,
mais écrivit par terre, sur le sable de l’endroit où Il se trouvait
alors, quelques mots et, un à un “en commençant par les plus âges”, tous
ceux qui voulaient lapider la femme, s’en sont allés.
Faisons-en autant envers cette religieuse qui, malgré son péché, fut
l’instrument qui donna à l’Église une nouvelle bienheureuse.
Le
fruit de son péché reçut le nom de Lucrèce Bellini. Était-ce le nom du
père ? Nul ne le sait, mais ce qui est vrai, c’est que cette fillette,
dont nul ne voulait prendre soin, finit, avec le temps, par devenir à
son tour religieuse : elle n’avait alors que 17 ans.
Consciente
de son état de “fille du péché”, Eustochium de Padoue — c’est sous ce
nom qu’elle est passée à la postérité — se sentait possédée du démon et
souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés :
emprisonnée, nourrie de pain et d'eau seulement, humiliations et
brutalités, que malheureusement l’Église d’alors cautionnait.
Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Peut-être,
grâce à cette “patience et humilité”, la “malheureuse” enfant put faire
sa profession religieuse et être par la même occasion considérée comme
une sœur parmi d’autres sœurs, ce qui ne semble pas avoir été le cas,
car elle continua enfermée dans le “secret”, comme une possédée qu’elle
était, mais, comme toujours le Seigneur veille et, ô surprise inouïe :
lorsqu'elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le
nom de Jésus qui s'y était gravé.
Elle fut béatifiée longtemps après sa mort, par le Pape Clément XIII, le 22 mars 1760.
Elle est toujours vénérée à Padoue.
Elle était fille d'une religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa vie monastique.
Eustochium reçut le nom de Lucrèce Bellini et devint à son tour religieuse à 17 ans.
Fille
du péché, elle se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais
traitements infligés à cette époque aux possédés : emprisonnée, nourrie
de pain et d'eau seulement, humiliations et brutalités.
Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Elle
put faire malgré tout sa profession religieuse et lorsqu'elle mourut à
vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le nom de Jésus qui s'y
était gravé.
Elle est toujours vénérée à Padoue.
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