Saint Maxime de Riez (5ème s)

Saint Maxime de Riez (5ème s)

Évêque de Riez

 

Saint Maxime de Riez (5ème s.)

 

 

Saint Maxime, né à Décomer, aujourd’hui Château-Redon (Châteauredon), près de Digne, dans les Alpes de haute-Provence, vers l’an 388, saint Sirice étant pape et Théodose empereur.

Il fut baptisé aussitôt après sa naissance.

Poussé par l’exemple et les conseils de ses pieux parents, il se sentit dès l’enfance un grand désir de la sainteté ; il sut, malgré tous les dangers, conserver la pureté de ses mœurs et son innocence baptismale.

Son âme possédait un ensemble de vertus qui le rendaient à la fois aimable à Dieu et aux hommes.

Bien qu’il eût voué sa chasteté à Jésus-Christ dès l’âge de dix-huit ans, il voulut s’éprouver longtemps dans la pratique austère des vertus évangéliques, avant d’entrer dans le monastère de Lérins, qui était alors sous la direction de saint Honorat.

Il s’éleva, dans la vie religieuse, à un si haut point de perfection, que tous les religieux le regardaient presque déjà comme leur maître, bien qu’il s’estimât lui-même comme le dernier de tous.

Devenu Abbé de Lérins, après l’élévation de saint Honorat sur le siège d’Arles, il sut maintenir par sa vigilance toute la régularité de la discipline.

Comme il faisait souvent, le soir, la visite du monastère et de l’île, afin de s’assurer que tout était bien dans l’ordre, plusieurs fois le démon se montra à lui sous des formes terribles ou fantastiques ; mais il le chassait par le signe de la croix.

La réputation du saint Abbé s’accroissait de jour en jour, et, à chaque vacance des sièges épiscopaux des alentours, les regards du peuple se tournaient vers lui.

Pour déjouer la détermination des habitants de Fréjus, il s’embarqua sur un bateau et alla se cacher sur le continent, dans la solitude profonde des bois ; il y essuya pendant trois jours et trois nuits les intempéries de la saison pluvieuse, et ne sortit que lorsqu’il fut sûr qu’on avait procédé à une autre élection.

Peu d’années après, il échappa encore par la fuite à son élection au siège de Riez ; mais l’obstination des habitants de cette ville alla le chercher jusqu’en Italie, et il fallut se saisir de sa personne par la force et le ramener sous bonne garde.

L’humble moine, après s’être résigné à porter le fardeau sur ses épaules, montra combien il était digne de la confiance des peuples, et tout en restant moine par ses goûts et sa manière de vivre, il devint un grand évêque.

Il vivait sans cesse en la présence de Dieu et s’entretenait avec Lui longtemps chaque jour dans l’oraison.

On raconte qu’il ne prenait jamais de nourriture sans dire ce verset du Psalmiste : « Quand donc paraîtrai-je devant la face de mon Dieu ! »

Malgré tant de vertus, saint Maxime tremblait à la pensée des jugements de Dieu.

En célébrant la sainte Messe, il eut révélation du jour de sa mort.

Après avoir recommandé qu’on l’ensevelît avec le cilice qu’il n’avait jamais quitté, il s’endormit en Dieu au chant des psaumes, le 27 novembre 460, saint Léon Ier le Grand étant pape, Majorien l’un des tout derniers empereurs romains d’Occident, Léon Ier empereur d’Orient et Childéric Ier roi des Francs.

Source : http://www.cassicia.com/FR/La-vie-de-saint-Maxime-de-Riez-moine-de-Lerins-Fete-le-27-novembre-Succede-a-saint-Honorat-devenu-eveque-d-Arles-comme-Abbe-puis-devient-eveque-de-Riez-pres-de-Moriez-No_548.htm

 

undefined

Chœur de la chapelle Saint-Maxime, qui doit son nom à l'évêque Maxime de Riez

Par Séraphin-Médéric Mieusement — Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (image), CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=89530279


Maxime de Riez (né avant 427 et mort vers 460) est un homme d'Église considéré comme le premier évêque de Riez.

Il est nommé à cette fonction en 433 ou 434 et y demeure jusqu'à sa mort survenue vers 460.

Sa vie nous est connue grâce à deux sources principales : le sermon panégyrique intitulé Sermo de sancto Maximo episcopo (BHL 5852), composé par Fauste de Riez, son successeur, et la Vita sancti Maximi episcopi Reiensis (BHL 5853) rédigée entre 592 et 595 par Dynamius le Patrice.

Malgré leur nature hagiographique, ces deux documents permettent de reconstituer sa carrière avec quelque probabilité.

Biographie

Abbaye de Lérins

Maxime est d'abord moine à l'abbaye de Lérins, abbaye fondée entre 400 et 410 par Honorat de Lérins.

Lorsque ce dernier est nommé évêque d'Arles en 427, Maxime devient le nouvel abbé de Lérins.

Il est appelé par les fidèles de Fréjus pour devenir l'évêque du diocèse, mais Maxime refuse et reste à l'abbaye.

Évêque de Riez

Des fidèles riézois, cette fois-ci, seraient venus à sa rencontre afin de l'élire comme évêque de leur diocèse.

Il est consacré par Hilaire, évêque d'Arles depuis la mort de Honorat en 430. La première mention de Maxime en tant qu'évêque de Riez remonte à 433, ou en 434.

Il fait édifier une église nommée Saint-Alban dans la plaine de Riez, lors de son épiscopat. Elle se situait vraisemblablement à proximité du baptistère de Riez. L'église Saint-Alban sera délaissée au VIIIe siècle au profit d'une nouvelle cathédrale construite au sommet de la colline Saint-Maxime, nommée en l'honneur de Maxime. Ses reliques sont transférés dans ce nouvel édifice, lequel reste l'église principale de Riez jusqu'à sa destruction au XVIe siècle.

Il participe également à des conciles provinciaux comme ceux d'Orange, en 441, de Vaison-la-Romaine, en 442, et d'Arles, en 451 et 453. Un concile s'est également tenu à Riez, en 439, présidé par Hilaire d'Arles. À l'issue de ce concile, l'évêque Armentaire d'Embrun est déposé et réduit à une position intermédiaire entre prêtre et évêque.

La mort de Maxime de Riez survint peu avant 462 (date de la première attestation de l'épiscopat de son successeur Fauste), vraisemblablement en 460 ou 461.

Le culte de Maxime se déploie immédiatement après sa mort.

Postérité

Culte à Riez

Maxime est fêté localement le 27 novembre. La colline au nord de Riez ainsi que la chapelle qui s'y trouve sont nommées à partir de saint Maxime.

Patron de Thérouanne

Maxime de Riez devient le patron du diocèse de Thérouanne, d'où les principaux manuscrits de la Vita Maximi sont issus.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_de_Riez








 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire