Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles

Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles


Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles



Matilde (Mathilde)Tellez Robles naît en 1841 à Robledillo de la Vera (province de Caceres, Espagne).

Après quelques années, la famille déménage à Béjar (province de Salamanque).

Matilde est élevée très pieusement par sa mère et très tôt, elle ressent la vocation religieuse, mais elle n’obtient pas d’emblée l’autorisation de son père car il voudrait la marier et lui donner un beau parti.

Présidente des “Filles de Marie” à 23 ans, Matilde exerce une intense activité caritative et apostolique.

Elle prie de longues heures devant le Saint-Sacrement et, au cours d’une adoration, elle ressent l’inspiration de fonder un nouvel institut ; elle écrit à ce sujet au bienheureux Pie IX.

Nouvelle opposition de son père car, à son avis, le climat de l’époque est trop anti-clérical et donc peu favorable, mais il finit par accepter.

Elle débute avec une seule compagne.

Bientôt arrive un groupe d’orphelines dont elles s’occupent.

En 1875, Matilde fait sa fondation, et, l’année suivante, l’évêque de Plasencia autorise provisoirement l’œuvre sous le nom de “Adoratrices de Jésus et Filles de Marie Immaculée”.

Le 19 mars 1884, il érige canoniquement l’œuvre comme Institut religieux de droit diocésain et, le 29 juin de la même année, la fondatrice, sous le nom de Matilde du Sacré-Cœur, et ses consœurs, émettent leurs vœux.

La congrégation s’appelle désormais : “Filles de Marie, Mère de l’Église”.

Mère Mathilde est « une femme infatigable et pieuse.

Elle se consacre, à partir d’une intense vie de prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l’accueil des petites filles orphelines, l’assistance à domicile des malades, la promotion de la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales. » (Jean-Paul II)

Sa devise est : « Prière, action, sacrifice ».        
– Prier et agir : En effet, l’adoration de Dieu et le service des frères sont “les deux piliers fondamentaux de l’engagement chrétien” (Jean-Paul II).       
– Sacrifice : « La contemplation de Jésus dans le Sacrement de l’Autel la conduit à vouloir être comme le pain qui est partagé et distribué entre tous. » (Id.) Ajoutons à cela que les épreuves ne lui manquent pas.
Mais elle va toujours de l’avant, avec simplicité et joie, ce qui attire les autres et les met en confiance.
Effectivement, les fondations se multiplient à partir de 1889.
La fondatrice meurt en 1902 à Don Benito (province de Badajoz, Estrémadure).
Le titre donné à sa fondation : “Filles de Marie, Mère de l’Église” était prophétique.
Il faudra attendre le Pape Paul VI : En plein Concile œcuménique – alors que la médiation de Marie est chaudement discutée par les Pères – il prendra l’initiative de déclarer que Marie est “Mère du Christ, Mère de l’Église” (Discours du 21 novembre 1964. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique n. 963 ).
Source : 
 
 

Mathilde Téllez Robles (Robledillo de la Vera, 30 mai 1841 - Don Benito, 17 décembre 1902) est une religieuse espagnole fondatrice de la congrégation des Filles de Marie, mère de l'Église et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.

Biographie

Matilde Téllez Robles naît le 30 mai 1841 à Robledillo de la Vera (province de Cáceres) car son père, Don Felix Téllez Gómez, travaille comme fonctionnaire dans cette ville à la naissance de sa deuxième fille.

La famille déménage en 1851 à Béjar (province de Salamanque), ville réputée pour son industrie textile.

Adolescente, elle ressent la vocation religieuse mais se heurte à la vive opposition de son père qui veut la marier et lui trouver un bon parti.

En attendant, elle participe chaque jour à la messe et prie devant les tabernacles des églises.

À 23 ans, elle est élue présidente de l'association des filles de Marie puis nommée infirmière aux conférences de Saint-Vincent de Paul, elle enseigne le catéchisme et fréquente l'école du dimanche.

Lors d’une adoration eucharistique, elle ressent l’inspiration de fonder un nouvel institut dédié à l'adoration eucharistique, elle écrit le 4 mai 1874 au pape Pie IX pour lui exposer son idée, obtenir sa bénédiction et son assentiment.

Au départ, son père s'oppose encore à son projet en évoquant le climat trop anticlérical de l'époque, mais Mathilde finit par obtenir son soutien tout comme celui de son directeur spirituel, Manuel de la Oliva.

Elle achète une maison à Béjar et s'installe le 19 mars 1875, avec Marie Briz (1852-1885) et ouvrent une école.

Le 23 avril 1876, Mgr Pedro Casas y Souto, évêque de Plasencia, autorise provisoirement l’œuvre sous le titre d' amantes de Jésus et filles de Marie Immaculée et le 20 janvier 1878, Mathilde et Marie reçoivent l’habit religieux à Plasencia.

Fin mars 1879, la communauté déménage de Béjar à Don Benito (province de Badajoz) où elle installe le noviciat, accueille des orphelines, établissent des cours quotidiens et des cours du dimanche, prennent en charge les malades chez eux et aident les pauvres.

Une des spécificités de l’institut naissant étant l'adoration perpétuelle, elles se relaient devant le tabernacle et ont aussi une dévotion spéciale à la sainte Vierge.

Le 19 mars 1884, le même évêque érige l'œuvre en institut religieux de droit diocésain et, le 29 juin, la fondatrice et d'autres sœurs, font leur profession religieuse.

L'année suivante, une épidémie de choléra se répand dans la ville. Mathilde et toutes les sœurs se rendent auprès des malades suscitant une grande admiration parmi le peuple ; Sœur Marie Briz, la première compagne de Mathilde, en décède à 32 ans et la mère ouvre un hôpital pour les pauvres en sa mémoire.

En 1889, une nouvelle maison est ouverte à Cáceres, l'expansion se poursuivit dans les années suivantes avec d'autres fondations à Trujillo, Béjar, Villanueva de Córdoba, Almendralejo et Los Santos de Maimona.

Le 15 décembre 1902, elle quitte la maison de bonne heure pour partir en voyage accompagnée d'une sœur, mais après avoir parcouru quelques mètres, elle est victime d'un accident vasculaire cérébral et décède le 17 décembre 1902.

Elle est reconnue vénérable le 23 avril 2002 par le pape Jean-Paul II et béatifiée par le même pape le 21 mars 2004.

Le 17 septembre 2004, le conseil municipal de Don Benito la déclare, à titre posthume, fille adoptive de la ville, en reconnaissance de son dévouement envers les plus nécessiteux.

Le 29 décembre 2012, la chapelle de Mère Mathilde, située à l'intérieur de l'église du Sacré-Cœur du collège de Don Benito, est bénite par Mgr Rodríguez Magro, évêque du diocèse de Plasencia, aux côtés de nombreux prêtres.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathilde_T%C3%A9llez_Robles
 
 
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