Bienheureux Martyrs des Carmes († 1792)

Bienheureux Martyrs des Carmes († 1792)

martyrs de la révolution


La prison des Carmes est installée pendant la Révolution française dans l'ancien monastère des Carmes à Paris.

Celui-ci formait un vaste enclos couvrant l'espace circonscrit par la rue du Regard, la rue du Cherche-Midi et la rue Cassette, étant bordé au sud par la rue de Vaugirard.

Martyrs de septembre

Contexte

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Le perron du couvent des Carmes. Illustration de Paris révolutionnaire (1895)

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 Le jardin du couvent des Carmes

Illustration de Paris révolutionnaire (1895)

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Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, évêque de Saintes, un des trois prélats assassinés. Vitrail signé Gustave Pierre Dagrant de la basilique Saint-Eutrope de Saintes


Le 12 juillet 1790, la constitution civile du clergé fut adoptée, instaurant l'élection des curés et des évêques et leurs appointements par l'État. Sur 130 évêques, 126 la refusèrent, ainsi qu'environ la moitié des prêtres (en proportion variable selon les provinces).

La rupture entre les réfractaires et la Révolution fut consommée le 13 avril 1791 à la suite du bref du pape déclarant la constitution civile du clergé « hérétique et schismatique ». Le 27 mai 1792, un décret de l'assemblée législative ordonna la déportation des prêtres réfractaires.

Dans ce contexte, la communauté des religieux des carmes déchaussés dut quitter son monastère qui fut auparavant pillé, notamment la bibliothèque. Le bâtiment fut immédiatement transformé en prison pour accueillir les « suspects », qui devinrent, pour une large part, les victimes des massacres de septembre 1792.

191 ecclésiastiques dont trois évêques y furent exécutés dans des conditions particulièrement violentes, sous la conduite du commissaire Stanislas-Marie Maillard, exécuteur des ordres du Comité de surveillance.

Du tribunal installé dans le couvent, il jugeait et condamnait un à un tous ceux qui se présentaient devant lui « à la force ». La porte s'ouvrait et dès que les religieux qui avaient refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé en franchissaient le seuil, ils tombaient sous les piques ou les baïonnettes. Ce massacre dura toute la nuit.

Les victimes

L’archevêque d’Arles, Jean Marie du Lau d'Allemans et son vicaire général Armand de Foucauld de Pontbriand, les évêques de Beauvais, François-Joseph de La Rochefoucauld-Bayers, et de Saintes, Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, son frère, furent enfermés dans l’église. Pendant les journées des 2, 3, 4 et 5 septembre 1792, les trois prélats et les prêtres furent tués dans les jardins du couvent, parmi lesquels dom Ambroise Chevreux, François-Louis Hébert et Joseph-Marie Gros.

Parmi les prêtres, huit étaient membres de la municipalité de paroisse canadienne du Québec Saint-Sulpice. Parmi ces huit, il y avait André Grasset, prêtre de l’archevêché de Sens, né au Canada. Il y avait également 23 anciens jésuites qui, ayant refusé la constitution civile du clergé, furent mis à mort au cours des massacres de septembre. Trois Jésuites sont particulièrement connus : les bienheureux Jacques Bonnaud, vicaire général de Lyon, Alexandre Lenfant, prédicateur de la Cour et Guillaume-Antoine Delfaud, archiprêtre de Daglan (Dordogne).

Ce dernier, député du clergé aux états généraux, qui vota l'abolition des privilèges, refusa la constitution civile du clergé, par fidélité à Rome. Dénoncé, puis arrêté, il fut enfermé dans la prison des Carmes, où il périt parmi ses compagnons.

Le secrétaire général de l'Institut des Frères des écoles chrétiennes, le Frère Nicolas Leclerc (en religion Frère Salomon) compte également au nombre des victimes.

Jean-François Bousquet est le fils d'une famille aisée du village de Ginestas, né le 8 janvier 1751. Il poursuit des études à Toulouse et il devient docteur en théologie. Il est ordonné prêtre à Narbonne en 1777 et rejoint le diocèse de Paris. Auteur de recherches sur les sentences canoniques et de deux volumes de droit canonique, il est dénoncé, arrêté et enfermé dans le couvent des Carmes en août 1792.

René Nativelle, vicaire du curé d'Argenteuil et Jean-Baptiste Nativelle, vicaire du curé de Longjumeau, son frère furent également exécutés.

Postérité

Ceux qui sont morts ce jour-là ont été appelés les « martyrs de Septembre » ou encore les « martyrs des Carmes ». Une plaque de marbre sur laquelle figurent les mots « Hic ceciderunt » (« Ici, ils périrent) » indique le lieu de leur martyre. Le 17 octobre 1926, le pape Pie XI béatifie les 191 « martyrs des Carmes ». Ils sont commémorés par l'Église catholique le 2 septembre dans le calendrier liturgique.

Joséphine de Beauharnais et Thérésa Tallien y furent emprisonnées pendant la Révolution. Joséphine de Beauharnais écrivit de sa main un message qui fut contresigné par Thérèse Tallien sur un mur : « Liberté, quand cesseras-tu d’être un vain mot ? Voilà dix-sept jours que nous sommes enfermées. On nous dit que nous sortirons demain, mais n'est-ce pas là un vain espoir ? ». Ce message est conservé dans une vitrine.

Les ossements des prêtres ont été déposés dans une châsse en verre au couvent des Carmes, qui est devenu l'Institut catholique de Paris.

En 1992, à Ginestas (Aude), une croix en granite de 12 mètres de haut est érigée en mémoire de l'enfant du pays, Jean-François Bousquet, mort dans la prison des Carmes le 2 septembre 1792, et déclaré bienheureux, avec les autres « martyrs », en 1926.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_des_Carmes

 

Ils sont 191 : 3 évêques, 127 prêtres séculiers, 56 religieux et 5 laïcs qui furent arrêtés par les révolutionnaires comme ennemis de la Patrie et rebelles à la Constitution civile du clergé.

On les entasse dans diverses maisons religieuses transformées en prisons improvisées: les Carmes, l'Abbaye, la Force. 

Le 2 septembre 1792, elles sont investies par des 'sans culottes' exaltés.

Les assassinats qui inaugurent le carnage sont suivis d'un simulacre de jugement : "J'appartiens à l'Église catholique, apostolique et romaine."

A ce titre, exécution immédiate.

Plus d'un millier d'entre ces prisonniers sont tombés en ces jours sous une fureur populaire incontrôlée.

Pour 191 d'entre eux on a pu établir qu'ils sont morts certainement à cause de leur foi, mais tous les autres partagèrent leurs souffrances et leur témoignage pour le Christ. 

Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris.

De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtes séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n’est pas le cas de tous.

Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié étrangers à la capitale.

Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d’hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l’exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l’abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.

Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.

Au témoignage de l’abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers.

La tuerie qui a commencé dans le jardin s’achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d’abord reflué et se sont mutuellement donné l’absolution, et le jardin.

«Je n’ai entendu se plaindre aucun de ceux que j’ai vu massacrés» écrira l’abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.

Parmi les 3 000 victimes de septembre 1792, 191 personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926.

86 prêtres étaient membres du clergé parisien.

Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l’Église de Paris.

Source : https://dioceseparis.fr/bienheureux-martyrs-de-septembre


Martyrologe romain : À Paris, en 1792, la passion des bienheureux martyrs Jean-Marie du Lau d’Allemans, François-Joseph et son frère Pierre-Louis de la Rochefoucauld, évêques, respectivement d’Arles, de Beauvais et de Saintes et quatre-vingt-douze compagnons Prêtres :

Vincent Abraham, de Charleville, curé de Sept-Saulx, au diocèse de Reims ; André Angar, de Paris, vicaire à la paroisse Saint-Sauveur ; Jean-Baptiste-Claude Aubert, de Paris, curé de Notre-Dame de Pontoise, au diocèse de Rouen ; François Balmain, de Luzy, au diocèse de Nevers, ancien jésuite, confesseur des Filles de Sainte-Croix de Rueil ; Jean-Pierre Bangue, de Vuillafans, au diocèse de Besançon, chapelain de l’hôpital Saint-Jacques, à Paris ; Louis Barreau de La Touche, du Mans, bénédictin de Saint-Maur, prieur de Saint-Baudile à Nîmes ; Louis-François-André Barret, de Carpentras, vicaire à la paroisse Saint-Roch à Paris ; Joseph Bécavin, de Carquefou, au diocèse de Nantes, ordonné le 15 avril précédent ; Charles-Jérémie Béraud du Pérou, de Meursac, au diocèse de Saintes, ancien jésuite, vicaire général de Saintes ; Jacques-Jules Bonnaud, du Cap-Français, à Saint-Domingue, ancien jésuite, vicaire général de Lyon ; Jean-Antoine-Hyacinthe Boucharenc de Chaumeils, de Pradelles, au diocèse du Puy, vicaire général de Viviers ; Jean-François Bousquet, de Ginestas, au diocèse de Narbonne, demeurant à Paris dans la maison des Eudistes ; Jean-François Burté, de Rambervillers, au diocèse de Saint-Dié, supérieur des Cordeliers, à Paris ; Claude Cayx, dit Dumas, de Martel, au diocèse de Cahors, ancien jésuite, directeur des Ursulines de Saint-Cloud ; Jean Charton de Millou, de la paroisse Saint-Nizier, à Lyon, ancien jésuite, confesseur des Religieuses du Saint-Sacrement, rue Cassette, à Paris ; Claude Chaudet, du diocèse d’Aix, au service de la paroisse Saint-Nicolas des Champs, à Paris ; Ambroise-Augustin Chevreux, d’Orléans, bénédictin, supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur, député à l’assemblée nationale ; Nicolas Cléret, de Barfleur, au diocèse de Coutances, chapelain des Incurables, à Paris ; Claude Colin, de Charenton, “maître spirituel” de l’Hôtel-Dieu de Paris ; Bernard-François de Cucsac, de Toulouse, sulpicien, supérieur du séminaire de philosophie de Saint-Sulpice, à Paris ; François Dardan, d’Isturitz, au diocèse de Bayonne, confesseur au Collège de Sainte-Barbe, à Paris ; Guillaume-Antoine Delfaut, de Daglan, au diocèse de Sarlat, ancien jésuite, curé de Daglan, député à l’assemblée nationale ; Mathurin-Victor Deruelle, de Paris, chapelain des Filles de la Charité, sur la paroisse Saint-Gervais ; Gabriel Desprez de Roche, de Decize, au diocèse de Nevers, vicaire général de Paris, membre de la Société du Coeur de Jésus ; Thomas-Nicolas Dubray, de Beauvais, au service de la paroisse Saint-Sulpice à Paris ; Thomas-René Dubuisson, de Laval, au diocèse du Mans, curé de Barville, au diocése d’Orléans ; François Dumasrambaud de Calandelle, de La Chaussade, au diocèse de Limoges, aumônier de l’évêque de Limoges ; Henri-Hippolyte Ermès, de Paris, vicaire à Saint-André des Arts ; Armand de Foucauld de Pontbriand, de Celles, au diocèse de Périgueux, vicaire général d’Arles, abbé commendataire de Solignac ; Jacques Friteyre-Durvé, de Marsac, au diocèse de Clermont, ancien jésuite, chanoine de Saint-Paul d’Estrées, missionnaire à Paris ; Claude-François Gagnères des Granges, de Chambéry, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Jacques-Gabriel Gallais, de Longué, au diocèse d’Angers, sulpicien, supérieur du séminaire des Robertins, à Vaugirard ; Pierre Gauguin, d’Esvres, au diocèse de Tours, sulpicien, au séminaire d’Issy ; Louis-Laurent Gaultier, de Bazouges-la-Pérouse, au diocèse de Rennes, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Georges Girault, de Rouen, du Tiers-Ordre régulier de Saint-François (Père Séverin), confesseur des franciscaines de Sainte-Élisabeth, résidant au couvent de Nazareth à Paris ; Jean Goizet, de Niort, au diocèse de Poitiers, curé de Notre-Dame de Niort ; André Grasset de Saint-Sauveur de Montréal (Canada), chanoine de Sens ; Pierre-Michel Guérin, de La Rochelle, sulpicien, directeur au séminaire de Nantes ; Jean-Antoine Guilleminet, de Bédarieux, au diocèse de Béziers, au service de la paroisse Saint-Roch, à Paris ; François-Louis Hébert, de Crouttes, au diocèse de Bayeux, eudiste, coadjuteur du supérieur général des eudistes et confesseur du roi Louis XVI ; Jacques-Étiene-Philippe Hourier, de Mailly-Maillet, au diocèse d’Amiens, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; Jean-Baptiste Janin, de Sourdeval-la-Barre, au diocèse de Coutances, aumônier de l’hôpital de la Salpétrière, à Paris ; Jean Lacan, du diocèse de Rodez, aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris ; Pierre Landry, de Niort, au diocèse de Poitiers, vicaire à Notre-Dame de Niort ; Claude-Antoine-Raoul de La Porte, de Brest, au diocèse de Léon, ancien jésuite, curé de Saint-Louis de Brest ; Robert Le Bis, de Saint-Amand, au diocèse de Coutances, curé de Saint-Denis de Bris-en-Josas, au diocèse de Paris ; Mathurin-Nicolas Le Bous de Villeneuve de La Ville-Crohain, de Rennes, confesseur des bénédictines de la rue de Bellechasse, à Paris ; Olivier Lefebvre, de Grentheville, au diocèse de Bayeux, chapelain des Dames de la Miséricorde, à Paris, membre de la Société du Coeur de Jésus ; Urbain Lefèvre, de Tours, ancien membre de la Société des Missions étrangères de Paris, retiré à Athis-Mons ; François Lefranc, de Vire, au diocèse de Bayeux, eudiste, professeur au Collège de Lisieux, à Paris ; Charles-François Le Gué, de Rennes, ancien jésuite, résidant à Paris ; Jacques-Joseph Le Jardinier Delandes, de Laigle, au diocèse de Séez, curé de Saint-Nicolas de La Feuillie, au diocèse de Coutances ; Jacques-Jean Lemounier, de Mortagne, au diocèse de Séez, vicaire à Notre-Dame de Mortagne ; Vincent-Joseph Le Rousseau de Rosencoat, de Châteauneuf, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, confesseur des religieuses de la Visitation de la rue du Bac, à Paris ; François-César Londiveau, de Saint-Calais, au diocèse de Mans, vicaire à Saint-Martin d’Évaillé, au même diocèse ; Louis Longuet, de Saint-Germain-Langot, au diocèse de Bayeux, chanoine de Saint-Martin de Tours ; Jacques-François de Lubersac Saint-Germain, de Chalais, au diocèse de Limoges, aumônier de Madame Victoire, tante du roi Louix XVI ; Marie-Auguste Luzeau de la Mulonnière, de Sucé, au diocèse de Nantes, sulpicien, ancien directeur au séminaire d’Angers, retiré au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris ; Gaspard-Claude Maignien, d’Amance, au diocèse de Besançon, curé de Villeneuve-les-Sablons, au diocèse de Rouen ; Jean-Philippe Marchand, de Marçay, au diocèse de Saintes, vicaire à Notre-Dame de Niort, au diocèse de Poitiers ; René-Julien Massey, de Rennes, bénédictin de Saint-Maur, procureur du monastère Saint-Florent de Saumur ; Louis Mauduit, de Chevillon, au diocèse d’Orléans, vicaire général de Sens ; François-Louis Méallet de Fargues, de Vitrac, au diocèse de Saint-Flour, vicaire général de Clermont ; Jacques-Alexandre Menuret, de Montélimar, au diocèse de Valence, supérieur de la maison de retraite Saint-François de Sales, à Issy ; Jean-Jacques Morel, de Prez-sous-Noréaz, du canton de Fribourg en Suisse, capucin (frère Apollinaire), vicaire des Allemands à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Baptiste Nativelle, de Guilberville, au diocèse de Bayeux, vicaire à Saint-Martin de Longjumeau, au diocèse de Paris ; René Nativelle, frère aîné du précédent, vicaire à Saint-Denis d’Argenteuil, au diocèse de Paris ; Antoine-Matthias-Augustin Nogier, du Puy, chapelain des Ursulines de la rue Saint-Jacques, à Paris ; Joseph-Thomas Pazery de Thorame, d’Aix, chanoine de Blois ; Jules-Honoré-Cyprien Pazery de Thorame, frère cadet du précédent, chanoine et vicaire général de Toulon ; Pierre-François Pazery de Thorame, oncle des deux précédents, vicaire général d’Arles ; Pierre Ploquin, de Villandry, au diocèse de Tours, vicaire à Druye, dans le même diocèse ; Jean-Baptiste-Michel Pontus, de Néville, au diocèse de Coutances, sulpicien, vicaire à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; René-Nicolas Poret, du Mesnil-Touffray, au diocèse de Bayeux, curé de Saint-Martin de Boitron, au diocèse de Séez ; Julien Poulain-Delaunay, de Ver-sur-mer, au diocèse de Bayeux, assistant du curé de Saint-Gilles de Caen ; Pierre-Nicolas Psalmon, de Rouen, sulpicien, vicaire général de Troyes pour les prêtres de ce diocèse vivant à Paris, et doyen de Saint-Pierre de Varen ; Jean-Robert Queneau, d’Angers, curé de Saint-Doucelin d’Allones, au même diocèse ; Claude Rousseau, de Paris, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; François-Urbain Saline de Niart, de Neuf-Brissach, au diocèse de Strasbourg, chanoine de Saint-Lizier de Couserans ; Jean-Henri-Louis Samson, d’Avranches, vicaire à Saint-Gilles de Caen, au diocèse de Bayeux ; Jean-Antoine Savine, d’Embrun, sulpicien, supérieur des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Antoine-Barnabé Seguin, de Carpentras, vicaire et supérieur des clercs à Saint-André des Arts, à Paris ; Jean-Baptiste Tessien, de Fontaine-les-Ribouts, au diocèse de Chartres, sulpicien, prédicateur à Paris ; Loup Thomas, dit Bonnotte, d’Entrains-sur-Nohain, au diocèse d’Auxerre, ancien jésuite, confesseur des Ursulines à Paris ; François Vareilhe-Duteil, de Felletin, au diocèse de Limoges, ancien jésuite, pensionnaire à la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Pierre-Louis-Joseph Verrier, de Douai, au diocèse de Cambrai, retiré à la maison Saint-François de Sales, à Issy.
Diacres : Louis-Alexis-Matthias Boubert, d’Amiens, économe des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Antoine-François-Dieudonné de Ravinel, de Bayon, au diocèse de Nancy, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris ; Jacques-Augustin-Robert de Lézardières, de Challans, au diocèse de Luçon, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris.
Religieux : Guillaume-Louis-Nicolas Leclercq, de Boulogne-sur-mer, frère des Écoles chrétiennes (frère Salomon), secrétaire général de l’Institut, à Paris. 
Clerc : Auguste-Denis Nézol, de Paris, professeur à la Maison Dubourg, à Issy.
Laïc : Charles-Régis Mathieu de la Calmette, comte de Valfons, de Nîmes, ancien officier, retiré à Paris chez le bienheureux Jean-Antoine Guilleminet, pour la plupart prêtres ou religieux, qui, pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé sous la Révolution française, furent rassemblés au Couvent des Carmes et massacrés en haine de la religion.


Parmi eux, plusieurs Eudistes trouvèrent la mort et certains subirent le martyre dans la tourmente révolutionnaire; il s'agit des bienheureux François Louis Hébert, Claude Pottier, supérieur du Séminaire de Rouen, et François Lefranc, supérieur du Séminaire de Coutances, massacrés aux Carmes.

Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XX° siècle: La Révolution (1791-1794)

Parmi ces martyrs, le diocèse de Quimper et Léon honore plus particulièrement les Bienheureux Claude, Vincent, Nicolas et François.

- le diocèse de Bayonne honore le Bienheureux François Dardan, texte de soeur Pascale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, extrait de son ouvrage 'Témoins du Christ en Béarn et au Pays Basque' (1.6Mo) - pour avoir l'édition imprimée.

- au diocèse d'Evreux, le Bienheureux Jacques de la Lande

- Parmi les prêtres martyrs se trouvaient un avignonnais et trois carpentrassiens qui exerçaient leur ministère dans des paroisses parisiennes: Jean Capeau, né vers 1730, chanoine coadjuteur de Saint-Pierre d’Avignon, prêtre auxiliaire à Saint-Paul, Louis-François Barret, né le 23 novembre 1758, vicaire à Saint-Roch, Jean Antoine Seguin, né le 12 juin 1754, vicaire à Saint-André-des-Arts, Pierre Vitalis, né le 11 juillet 1759, vicaire à Saint-Merry. (Jean Capeau et ses compagnons - diocèse d'Avignon)

- C’est "avec douceur et respect" que les prêtres emprisonnés formulèrent leurs refus de rompre avec l’Église de Rome. Si "le monde les a pris en haine", ils savaient que le Christ avait prié pour les garder dans la fidélité. Au nombre de ces martyrs, on compte trois prêtres originaires du diocèse du Puy. Ce sont Claude Pons, né à Saint-Pierre-Le-Monastier, en 1729; Jean Boucharend de Chaumeils, né à Pradelles, en 1738, et Matthias Nogier, né en 1764, au Puy, paroisse Saint-Jean-Baptiste. (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)

L'association des Martyrs de la Révolution: Les victimes par ordre alphabétique, par prison, par ordre religieux, par département, par paroisse... Les lieux...

 






 

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