Saint Maxime le Grec († 1556)
Originaire d'Arta dans l'Epire
Originaire d'Arta dans le Péloponnèse grec, il partit, jeune adolescent, à Florence faire ses études classiques.
Il suivit avec enthousiasme le dominicain Savonarole dans son mouvement
de rénovation religieuse et spirituelle qui se termina tragiquement.
Saint
Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne
de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation.
Appelé
par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour
traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la
traduction du grec était très imparfaite.
Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions.
Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il
fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk.
On
lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de
Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme
"troisième Rome".
Il fut condamné aux fers dans le monastère de Tver.
Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une importante correspondance et d'écrire encore des traités de théologie.
Sur la fin de sa vie, il fut envoyé au monastère de la Trinité saint Serge, près de Moscou, où il eut une plus grande liberté.
Il continua sa production littéraire jusqu'à l'épuisement de ses forces à 86 ans.
Il s'opposa à l'infiltration de l'humanisme occidental, transmit au
peuple russe les trésors spirituels de Byzance et c'est à ce titre qu'il
est surnommé "l'illuminateur de la Russie."
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