Bienheureux Gabriel Feretti († 1456)
prêtre franciscain
Le bienheureux Gabriel fut surtout un doux et un humble de cœur.
Il aurait pu être grand selon le monde, car il était fils du président de la république de Florence et de Gênes ; il préféra la bure du Frère Mineur à tous les honneurs que sa naissance eût pu lui procurer.
Une fois enrôlé dans la famille de saint François, il ne soupira qu'après la solitude, la vie cachée, cherchant à se faire oublier, non seulement du monde, mais aussi de ses frères.
L'humilité le caractérisa, de là sa parfaite obéissance, son amour de la pauvreté, son extrême douceur.
Même
étant provincial de la province d'Ancône, il ne se considérait pas
moins comme le plus petit serviteur de ses frères, il aimait à s'en
aller quêter de porte en porte pour les besoins de la communauté, à
remplir à l'intérieur du couvent les charges les plus basses, et les
offices les plus répugnants.
Son extérieur était si modeste,
qu'un jour, se rendant à Assise, pour y gagner l'Indulgence de la
Portioncule, et s'étant arrêté au couvent de Foligno à l'heure des
messes, le sacristain le voyant prier humblement au bas de la chapelle,
et le prenant pour un frère lai, lui demanda de servir une messe, ce que
notre Bienheureux fit aussitôt et avec empressement.
Mais
le Gardien du couvent, passant par là et le reconnaissant, adressa des
reproches sévères au pauvre frère qui, disait-il, avait manqué de
respect à un provincial, qui en était si digne ; le saint pris aussitôt
sa défense : Quoi donc, dit-il est-ce s'abaisser que de servir la messe,
mais c'est là une fonction qui honorerait les anges, ne blâmez donc
point ce religieux de m'avoir procuré cet honneur. "
Les
humiliations ne faisaient que mettre en relief l'esprit évangélique qui
l'animait ; n'étant encore que gardien du couvent d' Ancône, il avait
été puni sévèrement par son Provincial, alors Saint Jacques de la
Marche, pour une faute de très peu d'importance et obligé de faire sa
couple et de se donner la discipline en présence de la communauté.
Non
seulement le Serviteur de Dieu s'y soumit généreusement, mais il
témoigna encore à son supérieur sa reconnaissance d'une façon délicate,
en lui envoyant un présent accompagné d'une lettre, où nous lisions ces
mots : " Comme votre Paternité se fatigue beaucoup de ses voyages, je
lui envoie une provision de sucre pour qu'elle puisse se fortifier un
peu; j'envoie également un tapis qui pourra servir pour la nouvelle
église qu'elle fait bâtir. " N'est-ce pas ainsi que les saints profitent
de leurs humiliations? Ces traits rapides ne suffisent-ils pas pour
montrer que notre Bienheureux avait vraiment été à l'école et avait
magnifiquement profité des leçons de Celui qui avait dit jadis ; "
Apprenez de moi, que je suis doux et humble de cœur "? Le bienheureux
Gabriel termina sa sainte carrière le 12 novembre 1456 ; il fut assisté à
ses derniers moments par saint Jacques de la Marche et par le
bienheureux Georges d'Alba ; son corps actuellement encore exempt de
corruption opéra de nombreux miracles.
Tirer des Fleurs Franciscaines Vol.3 p. 127-128
Source : http://mondieuetmontout.com/Philippus-Lecompt-ofm-Biographie-Fleurs-Franciscaines-Novembre.htm
Né à Ancône d'une famille noble il reçut de ses parents une éducation chrétienne et entra jeune dans l'ordre de Saint François.
Les vertus d'humilité et de renoncement furent celles qui brillèrent le plus en lui.
Son mérite l'éleva à la dignité de supérieur des franciscains de la province de la Marche.
Il gouverna ses frères avec prudence, étendit son ordre dans ce pays en créant de nouveaux couvents et acquit dès son vivant la réputation d'un saint.
Son union avec Dieu était continuelle et il en parlait dans tous ses discours.
Il mourut à Ancône dans un âge avancé...
(source: Vies des pères des martyrs et des autres principaux saints)
http://books.google.fr/books?id=0iYPAAAAQAAJ&printsec=frontcover
Gabriel Ferretti, né à Ancône, États pontificaux en 1385 et mort à dans la même ville le 12 novembre 1456, est un franciscain italien du XVe siècle saint patron de la ville d'Ancône.
Il est béatifié le 19 septembre 1753 par le pape Benoît XIV.
Il est fêté le 9 novembre.
Biographie
Issu d'une famille noble et fortunée de la région des Marches dans l'actuelle Italie, à 18 ans il prit la radicale décision de renoncer à sa fortune et à ses titres pour se faire franciscain.
Philosophe et théologien il devient en 1425 gardien du couvent d'Ancône et, en 1434, vicaire provincial de la province franciscaine de la région. L'Ordre franciscain est alors en plein essor.
Il aide ainsi à la fondation de nombreux nouveaux couvents dont ceux de Santa Maria delle Grazie à San Severino Marche, San Nicolò à Ascoli Piceno et Santissima Annunziata à Osimo.
Désireux partir en mission à la fin de son mandat comme vicaire provincial (il est pressenti par la mission en actuelle Bosnie), il est contraint de revenir à Ancône sur ordre du pape Eugène IV, le pape lui-même ayant cédé aux demandes pressentes du conseil municipal d'Ancône ne voulant pas voir partir un homme dont la réputation de sainteté était déjà faite de son vivant.
Il passe le reste de sa vie dans sa ville natale impressionnant par son humilité et sa piété.
On dit de lui qu'il avait de fréquentes visions de la Vierge et que ses prières de guérison étaient « efficaces ».
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Ferretti
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