Bienheureux Hugolin Magalotti († 1373)
ermite, tertiaire franciscain
Ugolino Magalotti.
Né
dans la noble famille des Magalotti, orphelin à 13 ans, lorsqu'il
atteint l'âge 20 ans, il vend tous ses biens pour devenir ermite, mener
une vie d'ascèse et se consacrer à l'étude des Ecritures qui l'avaient
appelé à ce choix de vie.
Il vécut trente ans dans cet ermitage.
Au
diocèse de Camerino dans les Marches, en 1373, le bienheureux Hugolin
Magalotti, qui, après la mort de son père, livra ses biens aux pauvres
et vécut en ermite pénitent et tertiaire de Saint-François Fête le 1
janvier. (Nominis)
Fleurs franciscaines
Orphelin
de bonne heure, le Bienheureux Hugolin renonça aux biens et aux
honneurs qu'il tenait de sa famille, car la race des Magolotti, était
illustre, et ayant revêtu l'habit du Tiers-Ordre, il embrassa la vie
érémitique.
La
contemplation, les exercices de la pénitence, de rudes, mais victorieux
combats soutenus contre les démons furent les caractéristiques de sa
vie.
Ses prières, ses conseils qu'on recherchait avidement, ses aumônes en furent la part du prochain.
Il était né près de Caméro ; dès l'enfance, il avait travaillé à
comprimer les mouvements déréglés de la nature et à déraciner jusqu'aux
moindres défauts qu'il découvrait en sa conduite.
Il avait lu et médité les saintes écritures.
Comme
autrefois le père des solitaires d' Égypte, il s'était appliqué à
soi-même le : " Si tu veux être parfait " de l'Évangile, et il avait
donné le prix de tous ses biens aux pauvres.
Il avait aussi dévoré les récits de l'âme héroïque où les solitaires
fleurissaient le désert : il avait respiré avec amour le parfum de ces
fleurs de la solitude, il avait contemplé avec les yeux de la foi et
avec l'admiration que lui inspirait sa propre grandeur d'âme les luttes
de ces athlètes de la pénitence et leurs terrible confits avec les
démons, et voilà pourquoi en pleine jeunesse il s'était enfoncé comme
eux dans la solitude pour y chercher Dieu et son salut.
Comme
eux il avait livré une lutte formidable et incessante aux cruelles
tentations du démon et de la chair, comme eux, il avait éteint l'ardeur
sensuelle de sa jeunesse par le jeûne, par les macérations, par la
prière…, et plus, comme eux aussi, le renom de sa sainteté lui avait
attiré des foules de pèlerins ; on lui présentait des infirmités à
guérir, des consciences à purifier, des doutes à dissiper, des
objections à résoudre, et il guérissait, il purifiait, il éclairait, il
consolait et fortifiait, et c'est ainsi que sa belle vie, tout
surnaturelle s'écoula.
Il s'endormit pieusement dans le Seigneur le 11 décembre 1373.
Les Souverains Pontifes Pie IX et Léon XIII ont approuvé le culte du Bienheureux anachorète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire