Saint Bénigne

Saint Bénigne

Saint Bénigne


Saint Bénigne de Dijon subit le martyre à Dijon, vers l'an 179. Apôtre de la Bourgogne, il était disciple de saint Polycarpe.

On le fête le 1er novembre.
Selon la tradition, saint Polycarpe de Smyrne l’envoya en Gaule avec saint Andoche, prêtre, saint Thyrse, diacre, qui sont vénérés à Saulieucomme évangélisateurs et martyrs.

Il a été reçu à Autun par saint Faust, père de saint Symphorien, et par sa sœur sainte Léonille de Langres.

Il évangélisa d’abord cette cité en baptisant les trois frères jumeaux puis vint à Dijon.

Il est appelé aussi Broingt et Bénin.

L’église de Thury-Harcourt (Calvados) lui est dédiée, ainsi que celle de Domblain (Haute-Marne).

Fête le1er novembre, mais on trouve aussi le 21 novembre (peut-être par confusion avec saint Bénigne de Milan).

Sur l'emplacement de son tombeau fut élevé au VIe siècle, l'Abbaye de Saint-Bénigne de Dijon transformée tardivement en cathédrale.

Citation

André Vauchez (Du culte des reliques à celui du Précieux Sang, dans Tabularia « Études », n° 8, 2008, p. 81-88, en ligne) décrit le contexte de développement du culte de Bénigne :

« Grégoire de Tours raconte qu’en Gaule, au début du VIe siècle, l’évêque de Langres fit ouvrir un beau sarcophage antique où reposaient les restes d’un personnage inconnu envers lequel la population de Dijon manifestait une grande vénération. Le prélat décida qu’il s’agissait des reliques de saint Bénigne, martyr d’origine grecque dont on ne savait pas grand chose mais dont une Vie, rédigée quelques années plus tard, souligna opportunément qu’il avait joué un rôle important dans l’évangélisation de la Bourgogne. C’est au-dessus de cette tombe, où se produisirent de nombreux miracles, que devait se développer, à l’époque carolingienne, la grande abbaye de Saint-Bénigne qui fut réformée au XIe siècle par Guillaume de Volpiano. En dernière analyse, on a l’impression que ces « inventions » de reliques, qui furent fréquentes tout au long du Moyen Âge, ont souvent correspondu à des tentatives de la hiérarchie ecclésiastique visant à reprendre en main la dévotion populaire et à l’orienter vers des figures orthodoxes, sinon toujours authentiques. »



Le martyre de Saint Bénigne
Arrêté lors d’une des nombreuses persécutions contre les chrétiens, il souffrit le martyre pour avoir repoussé les offres de l’empereur Aurélien et du gouverneur du pays, Terentius.

Martyre horrible car l’apôtre fut d’abord écartelé puis on lui enfonça des alènes sous les ongles, on lui mit les pieds dans une auge de pierre où l’on coula du plomb. Et finalement on le jeta en pâture à des chiens affamés qui l’épargnèrent. Comme il avait résisté à ces traitements barbares, on lui brisa le crâne d’un coup de barre de fer et on perça son corps d’un coup de lance. 

Saint Bénigne


Après sa mort, une chrétienne Léonille embauma sa dépouille qui fut placée dans un sarcophage de pierre (2,15 m X 0,80 m X 1 m de hauteur).
 

On déposa le sarcophage dans une crypte du cimetière chrétien de l’ouest de Dijon. Le sarcophage devint l’objet d’un culte. 








 

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