Saint Bienvenu Scotivoli († 1282)
évêque d'Osimo
Doué d'une belle intelligence, Bienvenu, de la famille des Scotivoli, fit ses études de droit civil et canonique à la fameuse Université de Bologne.
Là
il eut le rare bonheur d'y trouver pour condisciple et pour ami le
futur fondateur des Sylvestrins, saint Slyvestre Gozzolini et ce fut
durant la jeunesse de ces âmes de choix une glorieuse émulation pour
l'acquisition de la science et de la vertu.
D'abord
prêtre séculier, puis archidiacre d'Ancône, les mérites de Bienvenu
furent si évidents en cette délicate fonction que le Pape Urbain IV
voulant ramener à l'obéissance le diocèse d'Osimo qui s'était déclaré
pour l'impie Frédéric II, empereur d'Allemagne, lui confia
l'administration de ce diocèse révolté et privé d'évêque pour ce crime.
Malgré
la difficulté de la tâche, en unissant le tact à la sainteté, la
fermeté à la douceur, l'administrateur apostolique fit si bien qu'il
ramena les clercs et les fidèles à la plus complète obéissance au
Pontife romain, et le Pape l'en récompensa en le créant évêque d' Osimo.
Loin de se laisser éblouir par l'éclat de la dignité épiscopale et la faveur du Souverain-Pontife, le serviteur de Dieu montra par une démarche inattendue comment il entendait gouverner les âmes confiées à ses soins.
Loin de se laisser éblouir par l'éclat de la dignité épiscopale et la faveur du Souverain-Pontife, le serviteur de Dieu montra par une démarche inattendue comment il entendait gouverner les âmes confiées à ses soins.
Il voulut, avant sa consécration épiscopale revêtir le pauvre habit des Frères Mineurs et faire profession de la règle.
Le plus sûr moyen d'attirer les bénédictions célestes sur son
ministère, c'était, croyait-il avec raison, de l'exercer dans la
pauvreté, l'humilité, la pénitence et une prière incessante pour les
péchés de son peuple.
Ses
vœux furent exaucés, et jusqu'à la mort, il porta l'habit de saint
François en observant les austérités de la règle qu'il avait embrassée.
Osimo avait trouvé un prélat selon le cœur de Dieu, attentif à tous les besoins de son peuple, zélé pour la gloire du Père céleste, et digne de servir de modèle à tous les pasteurs des âmes.
Osimo avait trouvé un prélat selon le cœur de Dieu, attentif à tous les besoins de son peuple, zélé pour la gloire du Père céleste, et digne de servir de modèle à tous les pasteurs des âmes.
On
le verra ferme et inébranlable dans la défense des droits de l'Église,
visiter son diocèse en répandant partout la parole évangélique.
Fidèle
interprète des pensées de l'apôtre saint Paul, il apportait un soin
extrême à l'examen des candidats aux saints Ordres, et il eut le bonheur
d'ordonner prêtre un saint, qui fut la gloire de l'Ordre des Augustins :
Nicolas de Tolentino. Après treize ans d'épiscopat, sur le point de
mourir, il se fit porter à son église-cathédrale, et là, à l'exemple de
saint François, se fit étendre sur la terre nue, afin de sortir de ce
monde dans une complète pauvreté.
C'est en se livrant aux élans de l'amour de Dieu qu'Il rendit l'âme.
Tirer des Fleurs Franciscaines Vol1. p.151 -152
Il était archidiacre d’Ancône, sa ville natale, quand il fut nommé, par Urbain IV, évêque d’Osimo en Italie.
Tout le monde y était gibelin, c’est-à-dire pro-germanique lorsqu’il prit possession de son siège.
Tels furent son prestige et son savoir-faire qu’à Osimo tous devinrent guelfes, c’est-à-dire partisans du pape.
Ce fut sans doute pour donner sa réussite en exemple que le pape Martin
IV le canonisera très vite, deux ans à peine après sa mort.
Sa
dévotion envers saint François d'Assise lui faisait entreprendre des
réformes dans son diocèse, selon l'esprit franciscain et selon la plus
grande pauvreté.
Fête le 22 mars.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire