Saint Carantec ou Caradec (6ème s.)
abbé évêque gallois
Karadoc est également connu en gallois comme Carannog, en irlandais comme Cairnech, en breton comme Karanteg, en latin comme Carantocus, en anglais comme Carantock, et d'autres variantes de son nom existent) ; il naît au Ve siècle,
dans l'île de Bretagne, fils de Corun et petit-fils de Keredic ou
Ceredig, roi du Ceredigion, un comté du Pays de Galles.
Face
à l'invasion du pays par les Scots et les Pictes sous le troisième
consulat d'Aetius, en 446, les Bretons trouvant Keredic trop vieux
appellent Karadoc à leur tête.
Le
jeune homme, tremblant devant la charge, refuse de succéder à son
père : pour éviter d'être élu roi, il s'enfuit à Llangrannog où il
aurait fondé l'église.
Puis
il se serait un temps caché dans une grotte avant de se réfugier
en Hibernie auprès de Saint Patrick vers 450, devenant moine pérégrin,
c'est-à-dire itinérant, parcourant en robe de bure les chemins avec un
bâton réputé avoir des propriétés miraculeuses.
Le roi Arthur l'aurait appelé car un serpent ravageait la région et Caradec l'aurait domestiqué.
Il pérégrine ensuite au Pays de Galles, bâtit un monastère et se lie d'amitié avec saint Ténénan, avant de venir en Armorique.
Il est le saint patron de Carantec (Finistère) près de Saint-Pol-de-Léon (avec saint Ténénan).
C'est
saint Ténénan qui fit construire une première église dédiée à son
ancien maître, saint Carantec, en ce lieu. Plusieurs localités du Pays
de Galles portent aussi son nom.
La
vie de ce premier "saint Caradec" ou "saint Carantec" a été retracée
dans un conte qui s'appuie sur les sources historiques disponibles par
Anne Dumas.
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