Sainte Léocadie († v. 303)
Vierge et martyre à Tolède

Durant la persécution de l'empereur Dioclétien, le préfet des Espagnes Dacien la tint en prison où il la fit traiter durement ; ayant entendu parler des effroyables supplices de la bienheureuse Eulalie et des autres martyrs, elle se mit à genoux pour prier et rendit au Christ son âme très pure.
Sainte Léocadie était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété.
Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant
qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à
une religion vile et méprisable.
Léocadie
lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la
servante de Jésus-Christ, et que ni les supplices ni la mort ne
pourraient la faire renoncer à sa religion.
Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire, toute sanglante, dans une noire prison, en attendant de plus cruelles tortures.
Sur
le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort :
"Réjouissez-vous plutôt, leur dit-elle, car c'est une grande grâce
d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ."
Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens.
Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde.
Sa
prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant une Croix qu'elle
avait miraculeusement gravée sur la pierre avec son doigt.
C'était le 9 décembre 303.

Léocadie était de Tolède (Nouvelle-Castille), d'une famille illustre et chrétienne.
Sa vertu surpassa beaucoup sesannées, et elle s'adonna dès son enfance avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur et à tous les exercices
du Christianisme, qu'on la regardait dans sa ville natale
comme un modèle d'innocence et de piété.
Elle glorifiait ainsile nom de Jésus-Christ par ses bonnes œuvres, lorsque l'impie
Dacien, envoyé en Espagne par les empereurs Dioclétien et
Maximien pour exterminer le culte du vrai Dieu, entra dans
Tolède, où les païens lui dénoncèrent aussitôt notre Sainte
comme une des plus ferventes chrétiennes.
Il la fit paraître
devant son tribunal et, sachant sa condition, il lui reprocha de
s'être attachée à une religion qui n'avait rien que de bas et de
méprisable (c'est ainsi qu'il traitait le culte que l'on rend au
souverain Créateur de toutes les choses).
Léocadie, qui savait
bien en quoi consiste la véritable grandeur, lui répondit
constamment qu'elle s'estimait infiniment heureuse d'être
servante de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, et que rien ne
serait capable de la faire renoncer à sa religion, quand même il
lui préparerait les tourments les plus atroces et là mort la plus
cruelle et la plus ignominieuse.
Dacien, irrité de cette réponse,
la fit fouetter en sa présence comme une misérable esclave ;
puis, son corps étant déjà tout en sang, il la fit mener dans un
cachot en attendant qu'on lui préparât de plus rudes châtiments.
Léocadie alla dans cette fosse avec autant de joie
que si on l'eût conduite dans un palais magnifique pour y célébrer le festin de ses noces
; et même, voyant sur son
chemin des chrétiens déplorer l'état misérable où ils la voyaient, elle les consola, leur disant qu'ils devaient bien
plutôt se réjouir de la grâce qu'elle recevait d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ, son Seigneur et son Epoux.
Cependant, Dacien ayant aposté des lieutenants dans les autres villes comme autant de ministres de sa fureur,
Calpurnien, qu'il avait laissé à Mérida (Estrémadure), fit souffrir à sainte Eulalie des tourments si horribles, que
peu de martyrs en ont enduré de semblables, comme nous le verrons au jour suivant.
Léocadie en étant informée,
conçut tant de douleur des cruautés que l'on exerçait contre les serviteurs et les servantes du vrai Dieu que, la vie
lui devenant insupportable au milieu de tant de crimes et de misères, elle pria son Epoux céleste de la retirer à lui.
Sa prière
fut exaucée et, dans la plus grande ferveur de son oraison, ayant baisé
tendrement une croix qu'elle avait gravée sur une pierre dure par la
seule impression de son doigt, elle rendit sa belle âme à celui qu'elle
aimait sur toutes choses. Ce fut le 9 décembre 303.
En savoir plus : http://homepage.mac.com/thm72/orthodoxievco/ecrits/vies/synaxair/decembre/leocadie.pdf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire