Marie Rose Molas y Vallvé (Reus, 24 mars 1815 - Tortosa, 11 juin 1876) est une religieuse espagnole fondatrice des sœurs de Notre Dame de la Consolation et reconnue sainte par l'Église catholique.
Biographie
Elle naît le Jeudi saint 24 mars 1815 à Reus, on lui donne les prénoms de Rosa Francisca María de los Dolores ; à la maison, on l'appellera toujours Dolorès ou avec le diminutif catalan de Doloretes. Sa mère, María Vallvé, a eu deux enfants d'un premier mariage (Antón y María) et deux autres avec José Molas, son deuxième mari, dont Dolores.
Elle étudie à Reus et instruite dans la foi chrétienne par ses parents qui sont très religieux.
À 16 ans, Dolores désire se consacrer à Dieu mais son père refuse, elle attend dix ans et se rend en 1841 à l'hôpital de Reus pour se faire religieuse où elle reçoit le nom de sœur Marie Rose et se voit confier une classe de filles.
Le 11 juin 1844, elle demande au général Martin Zurbano de faire cesser les bombardements sur Reus, ce qu'il accepte.
Le 18 mars 1849, elle dirige la maison de Miséricorde de Tortosa avec quatre sœurs, elles améliorent les conditions des malades et ouvrent une école gratuite.
C'est là qu'elle découvre que sa communauté n'a jamais reçu l'approbation ecclésiastique.
Pour remédier à cette situation, elle fonde le 14 mars 1857 la congrégation des sœurs de Notre Dame de la Consolation.
Elle meurt le 11 juin 1876 à 61 ans.
Canonisation
Relique dans la chapelle de Tortosa
Elle est béatifiée le 8 mai 1977 par Paul VI et canonisée par Jean Paul II le 11 décembre 1988.
Source :
« La Mère Maria Rosa est une de ces personnes élues par Dieu pour annoncer au monde la miséricorde du Père. » (Jean Paul II)
Rosa Francesca Maria Dolores Molas y Vallve naît à Reus en Catalogne (Espagne) le 14 novembre 1815 dans une famille d’artisans.
À partir de sa première communion, elle vit une expérience mystique profonde.
À seize ans, elle manifeste le désir d’entrer au couvent, mais son père s’y oppose résolument. Du moins exerce-t-elle la charité en allant à l’hôpital le Dimanche.
À vingt et un ans, en janvier 1841, elle quitte secrètement sa maison et entre à l’hôpital de Reus où elle revêt l’habit d’une corporation de femmes pieuses qui travaillent dans cet hôpital et elle prend le nom de ‘sœur Maria Rosa’.
Là, elle se met au service des malades et devient responsable des fillettes de la maison de charité.
Amour humble qui prend un jour une tournure héroïque : Le 11 juin 1844 la ville de Reus est assiégée et bombardée par les troupes du Général Zurbano.
Maria Rosa, avec deux autres sœurs, traverse la ligne de feu et va s'agenouiller aux pieds du Général, en implorant et en obtenant la paix pour les gens de la cité.
En 1849 elle est envoyée à Tortosa avec quatre sœurs, comme supérieure de la Maison de la Miséricorde de Jésus, située dans la banlieue de la ville.
Elle y ouvre une école pour les enfants pauvres.
C’est près de cette école que se constitue une communauté de onze sœurs venues de Reus qui se consacre aux enfants et aux malades. Stupéfaite, elle apprend que la corporation où elle était entrée avec tant d’enthousiasme n’était pas une véritable congrégation religieuse mais en fait, une branche dissidente des Filles de la charité.
À partir de ce moment-là, elle met tout en œuvre pour ramener ce groupement de sœurs à la légalité canonique, mais on la met à l’écart.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire