Saints Cyr et Jean d'Alexandrie (4ème s.)
Martyrs

Saints Cyr et Jean (Icône orthodoxe)
Saint Cyr d'Alexandrie (en arabe: اباكير ويوحنا ) était un médecin chrétien d’Alexandrie (Égypte), au IVe siècle.
Soignant gratuitement tout en évangélisant il subit le martyre durant la persécution de Dioclétien (vers 311), en compagnie de son ami, Jean d'Alexandrie, et d’Athanasie et ses trois filles, Théodote (ou Théodotie), Théoctiste (ou Théoctistie) et Eudoxie.
Les saints Cyr et Jean sont tenus on grande vénération par l’Église copte où ils sont liturgiquement commémorés le 31 janvier.
Éléments de biographie

Le
peu que l’on sache sur la vie de saint Cyr (et saint Jean) vient d’un
encomium (‘Vie, passion et miracles’) écrit au VIIe siècle par Sophrone,
patriarche de Jérusalem.
Né à Alexandrie, saint Cyr y exerce la profession de médecin.
Il y soigne gratuitement les malades, utilisant l’occasion pour leur faire connaitre le Christ et les détourner de pratiques superstitieuses païennes. Sa salle de consultation sera plus tard convertie en lieu de culte dédié aux trois jeunes gens, compagnons de Daniel (Dn 5:7) : Shadrach, Meshach, and Abednego.
Sous l’empereur Dioclétien il est dénoncé au préfet de la ville. Aussi, abandonnant la pratique médicale, il prend la fuite, se réfugiant à Canope, une ville près de la mer (aujourd’hui ‘Aboukir’, ce qui signifie ‘Père-Cyr’). Il y prend l’habit monastique et commence une vie de grande austérité.
Trois jeunes filles chrétiennes de Canope, Théodote, Théoctiste et Eudoxie et leur mère Anastasie étant arrêtées, saint Cyr décide de les accompagner à Alexandrie pour les soutenir dans leur foi, et les encourager durant les tourments qu’on leur inflige. Lui-même est arrêté et mis à mort par décapitation le 31 janvier (en 311), avec son ami et disciple Jean.
Vénération et culte
Peu connu en France, saint Cyr est vénéré à Rome et en Italie.
Il
a surtout une place importante dans le martyrologe de l’Église copte
où, en compagnie de Jean d'Alexandrie, il est tenu en grande estime.
On l'honore le 31 janvier (fête principale) et le 28 juin qui commémore la translation (en 412) de leurs reliques de Canope à Alexandrie par le patriarche saint Cyrille.
Saint Cyr a donné son nom à Aboukir - littéralement 'Père-Cyr' en arabe – (anciennement ‘Canope’), lieu où reposèrent longtemps ses restes mortels.
Source :
Deux amis qui, à Alexandrie, (d'aucuns disent à Rome) reçurent la palme du martyre pour être allés dans les prisons réconforter les chrétiens et les chrétiennes qui attendaient d'être sacrifiés par amour du Christ.
Saint
Cyrille d'Alexandrie exhuma leurs reliques au 5ème siècle et les
transféra à Ménouthis pour christianiser ainsi un sanctuaire dédié à la
déesse Isis.
Des
foules de malades accoururent dès lors vers ce sanctuaire pour obtenir
de l'intercession des deux martyrs la guérison de leurs maladies.
Saint Cyr a donné son nom à la ville d'Aboukir, abba Kyros.
Saint
Cyr était un pieux Chrétien d'Alexandrie, qui exerçait la profession de
médecin et guérissait en même temps beaucoup d'âmes en les conduisant
au Christ.
Il disait à ceux qui venaient le trouver : «Si vous voulez ne pas
tomber malades, gardez-vous du péché. Car la maladie est le plus souvent
une conséquence du péché».
Loin
de se fier à la science médicale et aux remèdes, il guérissait les
corps par la prière et ramenait à la vie les âmes égarées dans
l'idolâtrie en leur prêchant la parole de Dieu.
Constatant les succès qu'il remportait, des païens le dénoncèrent au
gouverneur de la ville, homme dur et cruel, qui avait été chargé par
l'empereur Dioclétien de pourchasser les Chrétiens (vers 303).
Sur
le point d'être arrêté, Cyr réussit à s'enfuir et parvint jusqu'aux
confins de l'Arabie, où il devint moine et acquit une grande renommée
par les nombreuses guérisons qu'il accomplissait avec le seul signe de
la Croix.
La
réputation de Cyr parvint alors jusqu'à Jean, soldat d'illustre
naissance originaire d'Edesse (Mésopotamie), qui décida alors
d'abandonner l'armée terrestre pour entrer dans la milice du Roi
céleste.
Renonçant
à toute richesse et gloire de ce monde, il se rendit à Jérusalem, puis
retrouva Cyr en Egypte où il devint son disciple et collaborateur, tant
dans la pratique des vertus que dans les Miracles.
Comme
la persécution s'étendait, ils apprirent que le gouverneur Syrianos,
avait fait arrêter une chrétienne de Canope, Athanasie, et ses trois
filles : Théoctiste, Théodote et Eudoxie, âgées respectivement de quinze
ans, treize ans et onze ans.
Les
Saints, craignant que la faiblesse de la nature féminine et le jeune
âge des trois fillettes ne les fassent renier le Christ devant la
torture, décidèrent de se rendre à Canope pour les encourager.
Ils parvinrent à se glisser dans la prison, mais furent découverts et conduits sans retard devant Syrianos.
Celui-ci,
pensant que le spectacle de leurs tourments allait faire fléchir les
quatre femmes, décida de soumettre Cyr et Jean à la torture devant
elles.
Mais
les deux athlètes restaient inébranlables et communiquèrent aux Saintes
Martyres leur mâle bravoure, si bien qu'elles endurèrent elles aussi la
torture sans fléchir.
Le gouverneur donna alors l'ordre de les décapiter, et tous marchèrent ensemble d'un pas assuré vers le lieu de l'exécution.
Des Chrétiens vinrent recueillir leurs corps et les déposèrent dans l'église de Saint-Marc à Alexandrie.
Au Ve siècle, Saint Cyrille d'Alexandrie (9 juin), voulant faire disparaître le culte idolâtre d'Isis à Menouhli (Aboukir), y fit transférer les reliques de Saints Cyr et Jean1.
Au Ve siècle, Saint Cyrille d'Alexandrie (9 juin), voulant faire disparaître le culte idolâtre d'Isis à Menouhli (Aboukir), y fit transférer les reliques de Saints Cyr et Jean1.
Les
miracles et les guérisons se multiplièrent, et ce sanctuaire devint un
des plus grands lieux de pèlerinage du monde chrétien.
Au
VIIe siècle, Saint Sophrone de Jérusalem fut guéri d'une maladie des
yeux par une apparition des deux Saints : Cyr lui guérit un œil avec le
signe de la Croix, et peu après Jean lui rendit complètement la vue en
lui baisant l'autre œil.
En
signe de reconnaissance, saint Sophrone écrivit une longue relation de
leurs Miracles. Saints Cyr et Jean sont toujours invoqués efficacement
par les Chrétiens Orthodoxes parmi les Saints Anargyres 2.
1. La translation de leurs Reliques est commémorée le 28 juin.
2. Saints Cyr et Jean sont vénérés parmi les Saints Anargyres, c'est-à-dire les médecins qui soignaient sans percevoir d'honoraires, et qui guérissaient et continuent de guérir, après leur départ au ciel, les malades qui font appel à eux avec foi. Ces saints guérisseurs sont: Cosme et Damien (17 oct., 1 er nov., 1 er juillet), Cyr et Jean, Tryphon (l er fév.), Thallélaios (20 mai), Hermolaüs (sans mémoire dans le synaxaire, saint local de Chypre), Samson (27 juin), Pantéléimon (27 juillet) et Diomède (16 août).
1. La translation de leurs Reliques est commémorée le 28 juin.
2. Saints Cyr et Jean sont vénérés parmi les Saints Anargyres, c'est-à-dire les médecins qui soignaient sans percevoir d'honoraires, et qui guérissaient et continuent de guérir, après leur départ au ciel, les malades qui font appel à eux avec foi. Ces saints guérisseurs sont: Cosme et Damien (17 oct., 1 er nov., 1 er juillet), Cyr et Jean, Tryphon (l er fév.), Thallélaios (20 mai), Hermolaüs (sans mémoire dans le synaxaire, saint local de Chypre), Samson (27 juin), Pantéléimon (27 juillet) et Diomède (16 août).
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