Gaetano Antonio Vigevano (Carlo Maria da Abbiategrasso)

 

Vénérable Gaetano Antonio Vigevano

(Carlo Maria da Abbiategrasso)

 

 

Le Vénérable Serviteur de Dieu Carlo Maria da Abbiategrasso (Gaetano Antonio Vigevano) est né à Abbiategrasso (Milan, Italie) le 30 août 1825.

De constitution très frêle, il fut baptisé le jour même de sa naissance.

Dès l'adolescence, il aide ses parents dans la boutique et se distingue par la religiosité et le zèle avec lesquels il essaie d'impliquer les autres jeunes de la ville dans la vie paroissiale chrétienne, en enseignant le catéchisme et la prière.

Sentant la vocation à la vie consacrée, le 25 octobre 1852, il entre dans l'Ordre des Frères Mineurs Capucins comme Postulant au Couvent de la Santissima Annunziata à Borno mais, en 1854, il n'est pas admis au Noviciat en raison d'un début de tuberculose.

De retour dans sa famille, il a repris le travail dans la boutique de son père.

En mai de la même année, suite à l'intervention de son directeur spirituel et confesseur, Don Francesco Palazzi, il est de nouveau accueilli par les capucins, comme tertiaire franciscain au couvent de San Vittore all'Olmo à Milan, et est employé dans le filature de laine de la province capucine de Lombardie. Obtient la « nulla osta » le 30 janvier 1855, il reprend l'habit capucin le 14 février 1855 et, le 30 mars de la même année, il fait sa profession solennelle, commençant peu après ses études philosophiques et théologiques, qui il n'a pas terminé.

Le 26 décembre 1855, il est ordonné prêtre, sans autorisation de se confesser et de prêcher.

Après une période passée dans les couvents des Capucins de Milan et Crema, en 1858, il est transféré à Casalpusterlengo, au Sanctuaire de la Madonna dei Cappuccini.

Il s'y distingua par son extraordinaire piété, d'humilité et de charité, acquérant également une réputation de thaumaturge.

Compte tenu de la réputation considérable de sainteté et de signes, le gouvernement autrichien a demandé son retrait, mais l'évêque de Lodi, Mgr Gaetano Benaglio, a catégoriquement refusé. 

Atteint de bronchopneumonie et de tuberculose, il meurt le 21 février 1859 à Casalpusterlengo (Italie).

Le Vénérable Serviteur de Dieu a pratiqué la vertu de foi à un degré héroïque, a vécu dans une prière continue et intense, même la nuit, qui consistait principalement et fréquemment dans l'adoration du Saint-Sacrement.

On le voyait souvent prosterné en prière devant le Saint-Sacrement, les bras tendus.

Suivant la tradition spirituelle franciscaine capucine, il était très dévoué à la Passion du Christ et aimait la pratique de la Via Crucisse sentir en union intime avec Jésus Crucifié et avec son Cœur transpercé.

Une autre caractéristique du Vénérable Serviteur de Dieu était sa dévotion mariale.

L'aspect de la vie de Marie qui l'a le plus impliqué a été l'expérience de Marie au Calvaire, Notre-Dame des Douleurs au pied de la Croix.

Il était dévoué à saint François d'Assise et aux saints de son Ordre, voulant surtout imiter leur amour de Dieu et du prochain, l'humilité et la pauvreté.

Il a été un fidèle exemplaire à l'Église, a adhéré pleinement à toutes les vérités de la foi catholique et a été très diligent dans l'observation des Constitutions et de la Règle des Capucins.

Sa foi était soutenue par la vertu théologale de l'espérance, exercée à un degré héroïque, surtout dans les circonstances difficiles auxquelles il a dû faire face : les souffrances physiques qui l'ont accompagné tout au long de sa vie ; l'incompréhension de son père, dont il avait déçu les attentes en répondant à sa vocation religieuse ; l'incompréhension de certains confrères, qui le jugeaient borné dans l'esprit et exagéré dans la pénitence ; les soupçons de la part des autorités civiles pour la popularité obtenue grâce à sa vie sainte et aux guérisons qui auraient eu lieu grâce à son intercession ; la dernière douloureuse maladie, qu'il endura avec une espérance exemplaire.

Il a pratiqué la vertu de charité à un degré héroïque, envers Dieu et envers son prochain.

De son amour extraordinaire pour Dieu est née une pratique peu commune de la charité envers son prochain, attestée à toutes les époques de sa vie.

En 1855, alors que le choléra sévissait à Milan, malgré sa fièvre, il supplia le Gardien à genoux de lui accorder la permission d'aller à l'hôpital pour soigner le choléra. 

Source : http://www.causesanti.va/it/venerabili/carlo-maria-da-abbiategrasso-al-secolo-gaetano-antonio-vigevano.html

 

 

 

 

 

 

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