Vénérable Elisabetta Martinez
Fondatrice de la Congrégation des Filles de Santa Maria di Leuca, le pape François l'a déclarée Vénérable le 13 octobre 2021.
La Servante de Dieu Elisabetta Martinez est née à Galatina (Lecce, Italie) le 25 mars 1905.
Après avoir obtenu sa maîtrise, à Lecce, elle rencontre la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, fondée à Angers (France) par Santa Maria di Sant'Eufrasia Pelletier dans la première moitié du XIXe siècle et, en 1928, elle est admise au noviciat.
Le 29 septembre 1930, elle fait sa première profession et est envoyée à Chieti pour servir à l'Institut dédié à la rééducation des filles.
En
1932, à cause d'une grave infection pulmonaire, elle est forcée de
quitter la Congrégation et de retourner dans sa famille, sans pour
autant rompre les relations amicales avec ses anciennes sœurs.
Peu à peu, l'idée de fonder une nouvelle congrégation religieuse engagée dans la formation des adolescents, dans l'éducation de la petite enfance, dans l'assistance aux mères célibataires et dans le service paroissial, mûrit.
Elle a reçu l'approbation de l'évêque d'Ugento, Mgr Giuseppe Ruotolo, en commençant la Pieuse Union des Sœurs Immaculées.
En 1941, le même évêque érigea l'Union Pieuse dans l'Institut Diocésain de Droit des "Filles de Santa Maria di Leuca", en l'honneur du sanctuaire marial présent dans le diocèse.
Deux ans plus tard, l'Institut devint de Droit pontifical.
La
Servante de Dieu fonde de nombreuses communautés en Italie, en Suisse,
en Belgique et aux États-Unis et, en 1946, déplace le siège du généralat
et du noviciat à Rome.
En plus de 40 ans, Mère Elisabeth, malgré sa santé fragile, entreprit de nombreux et longs voyages pour étendre la Congrégation dans différentes parties du monde, jusqu'en Australie, en Inde et aux Philippines.
Les souffrances, les persécutions, les calomnies, tant de la part d'étrangers que de la part de certaines sœurs qui se trouvaient aux États-Unis, n'ont pas manqué.
La Servante de Dieu ne se laissa pas décourager en plaçant toute sa confiance entre les mains de la Divine Providence, en continuant son industrieux service.
Le
Vénérable Serviteur de Dieu Pie XII et les saints Jean XXIII, Paul VI
et Jean-Paul II l'encouragent à poursuivre son œuvre caritative.
En 1965, elle n'est pas réélue supérieure générale, mais accepte tout avec humilité tout en gardant une attitude édifiante.
Dans les années qui ont suivi, de nouvelles maisons et de nouveaux services caritatifs ont été construits.
En 1969 eut lieu la Visite Apostolique du P. Mario Piazzano, OSI, qui dans son rapport détaillé défendit l'œuvre du Serviteur de Dieu contre les calomnies de certaines sœurs.
Au
Chapitre général de 1970, elle a été réélue à l'unanimité Supérieure
générale, poste qu'elle a démissionné en 1987 pour des raisons de santé.
Elle est décédée à Rome (Italie) le 8 février 1991.
La
Servante de Dieu a nourri sa foi de longs moments passés devant le
Saint-Sacrement, malgré les voyages épuisants dans lesquels elle était
toujours engagée. La foi lui a également donné la force d'affronter et
de surmonter les nombreuses épreuves qui ont émaillé sa vie. Elle était
capable d'un authentique abandon entre les mains de Dieu et d'une grande
confiance en la Divine Providence. Elle vivait en présence de Dieu et
cela se reflétait dans tout ce qu'elle faisait.
Sa
seule préoccupation était d'adhérer à la volonté de Dieu et de lui
faire confiance. L'espérance héroïque prenait la forme de la capacité
d'attendre, sans se plaindre et sans s'effondrer, en faisant confiance
au moment choisi par le Seigneur pour réaliser ses plans.
Elle
vivait constamment dans le dévouement aux autres, prenant en charge
tous les besoins qu'il voyait autour de lui, ne faisant jamais de
distinction entre les gens. Animée d'une charité héroïque, elle n'hésite
pas à affronter les efforts et les risques pour fonder des œuvres dans
toutes les parties du monde. Aussi envers ses sœurs, elle a toujours
fait preuve d'une grande charité, surtout envers les malades. En
particulier, sa charité héroïque était évidente envers celles de ses
filles qui l'accusaient et la calomniaient, n'exprimant jamais de
jugements de condamnation ou de vengeance contre elles, mais leur
pardonnaient en les accompagnant de la prière.
Source : http://www.santiebeati.it/dettaglio/99367
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