Bienheureuse Eurosia Fabris († 1932)

Bienheureuse Eurosia Fabris († 1932)

mère chrétienne

 

Bienheureuse Eurosia Fabris, mère chrétienne († 1932)

Par Giuseppe Antonio Lomuscio. Original téléversé par Mondarte sur Wikipédia italien. — Transféré de it.wikipedia à Commons.(Texte original : Travail personnel), FAL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10553355

 


Eurosia Fabris (1866-1932), était une mère de famille italienne, proclamée bienheureuse par l'Église catholique.

Elle est vénérée comme modèle de sainteté dans la vie quotidienne d'une famille catholique.

Elle est commémorée le 8 janvier selon le Martyrologe romain.

Biographie

Eurosia Fabris, surnommée Rosina puis Mama Rosa, est née le 27 septembre 1866 à Quinto Vicentino, et passe toute sa vie dans les petits villages proches de Vicence.

Elle est d'une famille d'agriculteurs qui exploite une petite ferme à Marola.

Après deux ans d'école élémentaire, elle doit arrêter l'école pour aider aux travaux des champs.

Elle a une vie dure dans son enfance, mais elle complète elle-même son éducation et étudiant le catéchisme et la Bible.

Toujours encline à la prière, elle oriente ses dévotions vers le Saint-Esprit, le crucifix, la Sainte Vierge et pour les âmes du purgatoire.

Par la profondeur de sa vie spirituelle et sa simplicité de vie, elle passe pour une apôtre dans son entourage.

Elle enseigne le catéchisme aux enfants, et donne aussi une instruction religieuse aux jeunes filles qui viennent la voir pour apprendre à coudre.

Elle entre à la même époque au Tiers-Ordre franciscain.

Devenue l'idéal de la belle fille au village, elle écarte de nombreuses demandes en mariage, jusqu'à ce que, prise de compassion, elle accepte d'épouser Carlo Braban, un jeune veuf avec deux enfants à charge. Le mariage a lieu en 1886.

Neuf enfants naîtront de leur union, mais plusieurs meurent en bas âge. Attentive à ses enfants, aux soins du foyer et de la ferme, Eurosia Fabris se fait remarquer comme une femme exemplaire par le voisinage.

Très pieuse, son quotidien se base sur une profonde dévotion. Engagée dans sa foi, elle appartient au Tiers-ordre franciscain et enseigne le catéchisme à ses enfants et aux jeunes du village. Nombre de ses enfants se destineront à la vie religieuse.

Mamma Rosa, comme elle était surnommée, meurt le 8 janvier 1932.

 

Béatification

  • 1975 : ouverture du procès en béatification.
  • 7 juillet 2003 : le pape Jean-Paul II lui reconnaît le titre de vénérable.
  • 6 novembre 2005 : cérémonie de béatification célébrée à Vicenza par le cardinal José Saraiva Martins, au nom du pape Benoît XVI.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurosia_Fabris

 

Eurosina (Rose) Fabris naît en 1866 à Quinto Vicentino, près de Vicence, dans la Vénétie (Italie).

Ses parents sont fermiers.

En 1870, ils déménagent à Marola, alors que la petite a quatre ans et c’est là que se déroulera toute sa vie.

Elle ne va à l’école que pendant deux ans, de quoi apprendre à lire et à écrire, car ensuite, il faut aider sa mère qui fait des travaux de couture. 

Rosina –c’est son diminutif– apprend ce métier où elle devient habile.

Très pieuse, elle fait partie des “Filles de Marie” et fait le catéchisme aux enfants.

Elle enseigne chez elle la couture et la confection à des jeunes filles et elle en profite pour leur enseigner aussi la vie chrétienne afin qu’elles puissent fonder un jour de bonnes familles.

Elle-même reçoit plusieurs demandes en mariage, qu’elle écarte résolument.

Mais un jour, un homme du village perd sa femme et il se retrouve avec deux poupons à charge (4 et 20 mois), un troisième n’ayant vécu que peu de temps.

Émue de compassion, Rosa va aider au ménage, gratuitement, pendant six mois.

Puis, après mûre réflexion, sur les conseils de ses parents et de son confesseur, elle accepte d’épouser le veuf, Carlo Barban, en 1886.

Elle témoigne : « C’est le Seigneur lui-même qui m’a placée sur ce chemin, et je me suis laissée conduire par Lui. Je me suis mariée par sacrifice ! J'ai épousé Carlo car j’avais pitié des deux petits et je me sentais capable d’élever ces orphelins. Je serais une mère pour eux, et ils seraient bien élevés car j’ai fait vœu de les instruire à ma façon dans le Seigneur».

‘Mamma Rosa’ comme on l’appellera désormais, aura elle-même neuf enfants, dont plusieurs mourront en bas âge.

Dès lors, avec cette famille nombreuse, c’est pour elle une vie très active de mère au foyer, de fermière, où elle fait preuve d’une étonnante puissance de travail. Sa prière aussi est intense.

En outre, il lui faut supporter un mari exigeant ou plutôt un trio malcommode, car avec le mari, vit un grand-père sourd et un frère de son mari, jeune homme batailleur.

Si Rosa a accepté le mariage, c’est aussi afin de mettre la paix dans cette maison.

Elle continue à enseigner la couture, s’occupe de la ferme.

Les produits de son jardin et de son poulailler, pourtant bien nécessaires à la nombreuse maisonnée, passent aussi souvent dans la bouche des malheureux.

Parfois elle se prive de manger pour eux.

Elle-même est pauvre, car si les terres du domaine sont bonnes, il y a beaucoup d’anciennes dettes à éponger.

Face aux épreuves qui ne manquent pas, elle reste confiante et répète : « Ayons toujours du courage. Faisons la volonté de Dieu et vous verrez qu’il nous aidera. Le Seigneur nous aime tant et il est mort pour nous. Pourquoi douter de sa Providence ? »

Cette confiance éclate dans l’accueil de nombreux enfants, les siens, auxquels s’en ajoutent d’autres.

Ainsi, pendant la guerre de 1914-18, elle recueille trois enfants dont le père est mort au front.

Elle va jusqu’à servir de nourrice pour des petits enfants pauvres que la mère ne peut pas nourrir.

Beaucoup d’autres enfants fréquentent la maison.

Elle témoigne : « Je crois que si j'étais riche je ne serais pas aussi heureuse que je le suis maintenant. Jésus aussi était pauvre, et il possédait le monde. Jésus et Marie étaient pauvres ». Mais, que cette pauvreté est riche en grâces ! Trois de ses fils deviendront prêtres, un quatrième mourra séminariste et un de ses fils adopté deviendra prêtre aussi. Une des filles de son mari choisira la vie religieuse. Les autres enfants se marieront et fonderont des familles chrétiennes, avec de nombreux enfants. C’est avec générosité que Mamma Rosa accompagne la vocation de ses enfants quand le Seigneur les appelle. « Ils ne sont pas seulement à nous, dit-elle, mais d’abord à Dieu. C’est un grand honneur qu’il nous demande l’un de nos enfants pour son service. »

Elle conseille la même générosité aux femmes pour l’accueil de la vie et leur dit : « Pour notre part, nous devons toujours accomplir notre devoir selon la sainte Loi de Dieu ; ce n’est qu’alors que nous serons contentes. C’est le Seigneur qui nous honore de collaborer avec lui ; il faut également le remercier pour cela. Du reste, ayez une grande confiance dans le Seigneur. C’est lui qui nous envoie les enfants. Vous verrez que, s’il vous donne un enfant, il vous donnera également le pain pour le nourrir ».

A la mort de son mari, en 1930, Mamma Rosa adhère au Tiers-ordre franciscain.

Elle-même meurt en 1932.

L’un de ses fils prêtres sera son premier biographe. Pie XII disait : « Il faut faire connaître cette belle âme, c’est un exemple pour les familles d’aujourd’hui ! »

Parole prophétique puisqu’elle est maintenant béatifiée.

L’enthousiasme était grand lors de la cérémonie célébrée à Vicence et beaucoup souhaitent qu’elle soit déclarée patronne de la famille.

Source

En savoir plus :

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_fabris_fr.html

 

 

 





 

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