Bienheureux Crescence Garcia Pobo († 1936)

Bienheureux Crescence Garcia Pobo († 1936)
prêtre et martyr de la guerre civile espagnole 


Bienheureux Crescence Garcia Pobo, prêtre et martyr de la guerre civile espagnole († 1936)

Crescent (Crescencio) Garcia Pobo naquit dans le village de Celladas près de Teruel, en Espagne, le 5 avril 1903. 
Tôt orphelin de père, il fut élevé à l'école Saint-Nicolas-de-Bari, à Teruel, par des Pères capucins du Tiers-Ordre franciscain.
Au fil de ses études, Crescent sentit l'appel du Seigneur à la vie religieuse.
Le 15 septembre 1921, jour de la fête de ND des Douleurs, il prononça ses premiers vœux dans la branche du Tiers-Ordre franciscain, fondée par le vénérable Louis Amigo y Ferrer (1854-1934), les Capucins de ND des Douleurs, et ses voeux perpétuels six ans après.
L'année suivante, il reçut l'ordination sacerdotale des mains de son vénérable fondateur à Godella, près de Valence.
Il commença son ministère dans des maisons de redressement.
Il avait comme modèle le Bon Pasteur, qui n'abandonne pas ses brebis.
Il était de stature moyenne, le visage rond, plutôt corpulent.
De caractère extraverti, il gardait sa jeunesse d'esprit.
C' était un jeune homme joyeux ; mais, aussi plein d'humilité, il savait garder son intériorité :  Il était mortifié et bon religieux.
Esprit ordonné et méthodique, il se distinguait par un dévouement généreux.
Il se sacrifiait personnellement pour la réinsertion de ces jeunes gens à problèmes, dont il avait la responsabilité, et s'efforçait de les remettre sur le droit chemin.
Aux premiers jours de la guerre civile, il revenait des Asturies, où se trouvait la Maison tutélaire, pour se rendre à la Maison de Carabanchel, dans les faubourgs de Madrid.
Mais il dut la quitter à cause de la tourmente, et put trouver un refuge miséricordieux à la pension de Dona Pilar Torres à la Plaza del Angel à Madrid, où il se fit passer pour un étudiant en médecine.
Il fut découvert le 2 août 1936, et, n'ayant aucun papier, il fut détenu à la Direction générale de la Sécurité.
Un ordre d'exécuter les détenus parvint le 2 octobre, il fut fusillé le lendemain...









 

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